[MARS ONE] 10 bonnes raisons de m’installer sur Mars (10 good reasons to settle on Mars)

Je compte bien proposer ma candidature pour le projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains sur la planète rouge à l’horizon 2023, sans billet retour. On me demande souvent pourquoi j’ai envie de participer à cette aventure folle. Voici 10 bonnes raisons de vouloir m’installer définitivement sur Mars.

I want to apply to go to Mars on the Mars One Project which wants to establish a permanent human settlement on the red planet in 2023, with a one-way ticket. People often ask me why I want to be part of this crazy adventure. Here are 10 good reasons for me to settle permanently on Mars.

1. Me lever chaque matin en me disant : « Et ça repart ! »

1. Wake up every morning and say : « And I’m off again ! » (French slogan for the Mars chocolate bar.) 

2. On ne sera pas emmerdés par les voisins. Au pire, la plus proche planète habitée sera à 56 millions de kilomètres de nous. Au mieux, à 400 millions, avec une étoile entre les deux.

2. Neighbors won’t piss us off. The closest inhabited planet will be distant from 34 millions miles at worst, and from 248 millions miles at best, with a star between us. 

3. On aura une planète entière pour faire des dessins rigolos, vus de l’espace si on a envie. Le plus grand musée d’art moderne à ciel ouvert. (Et je rappelle que la photo ci-dessous a été prise en 2004, deux ans avant l’invention de Twitter.)

3. We will have a whole planet to make funny drawings, which could be seen from space if we want to. The biggest outdoor modern art museum ever. (Please remember that the picture below was taken in 2004, two years before Twitter was born.) 

Traces de roues du rover Spirit (ou Opportunity) - Spirit (or Opportunity)'s wheels' prints

 

4. Je gagnerai au concours Instagram du coucher de soleil le plus éloigné du Soleil.

4. I will win the contest of the most distant from Sun’s sunset on Instagram. 

Coucher de soleil martien - Martian sunset

 

5. Mes proches connaissent mon aversion pour le bleu et mon amour pour le rouge. Pourquoi je resterais sur la planète bleue alors qu’une planète rouge me tend les bras, mmh ?

5. My friends and family know that I dislike the blue color and that I love the red one. Why would I stay on a « pale blue dot » while a red planet is calling me forth, huh ?

6. Un jour martien dure 24 heures 39 minutes. Disparition des violences faites aux réveils.

6. A martian day lasts 24 hours 39 minutes. No more violence against alarm clocks. 

7. Instauration du premier jour de l’an 1 au moment même où on atterrira sur Mars. Changer les noms de jours et les noms de mois du calendrier : je propose, en toute humilité, de donner aux mois le nom des 12 premiers êtres humains à se poser sur Mars (ben eh ! oh !). Quant aux jours, le nom de ceux qui ont fait l’histoire scientifique ou littéraire de Mars, ou bien ceux des premiers objets arrivés sur la planète (Viking, Sojourner, Spirit, Opportunity, Phoenix, Curiosity, …) Ce qui donnerait, dans nos carnets de bord, quelque chose comme : « Aujourd’hui, Curiosity 26 Dupont 1, nous avons exploré notre première grotte. »

J’adore.

7. The day we land on Mars will be the first one of the year 1. Then, we will change days and months’ names : I humbly suggest the names of the first 12 human beings walking on Mars for new months. As far as days are concerned, I suggest the names of those who made Mars’ scientific or literary history – or those of the first objects landing on this planet (Viking, Sojourner, Opportunity, Phoenix, Curiosity, …) In our log books, it’d look like something like this : « Today, Curiosity, Smith 26th 1, we explored our first cave. »

Just loving it. 

 

8. On explosera le record humain de saut en longueur et de saut en hauteur. Les doigts dans le nez.

8. We will overshoot the human world records of long jump and high jump. It will be a piece of cake. 

9. On tournera des films et on fera des clips encore plus classes que celui-ci <3

9. We will make movies and videos even more amazing than this one <3

10. En fait… je voudrais aller m’installer sur Mars parce que chaque particule de mon être me supplie de le faire.

10. Actually… I’d like to settle on Mars because every single particule of myself is just begging me to do this. 

29 réflexions sur « [MARS ONE] 10 bonnes raisons de m’installer sur Mars (10 good reasons to settle on Mars) »

  1. Bonsoir,

    Je viens de vous découvrir et je dois dire que vous m’impressionnez. Vous avez du « chien » ^^
    J’aime beaucoup votre facilité à communiquer, vos écrits sont vraiment très plaisant à lire, et encore je n’ai pas encore tout lu ! Il y a beaucoup de choses à voir ou à lire !
    Je suis passionné comme vous par l’espace, l’astronomie mais je ne suis jamais allé aussi loin que vous dans ce domaine, c’est un rêve d’enfant de pouvoir travailler sur des fusées, des satellites, des sondes. Un jour se réalisera t-il ? Je travaille déjà pour l’aéronautique, c’est déjà bien ^^
    (Mon rêve le plus fou ? : Que les ET débarquent et qu’ils me proposent de devenir explorateur galactique !)

    Petit clin d’oeil, je suis tombé sur cette article, j’ai évidement tout de suite pensé à vous 😉

    http://www.lapresse.ca/sciences/astronomie-et-espace/201410/14/01-4809100-aller-simple-sur-mars-les-volontaires-mourront-apres-68-jours.php

    Au plaisir d’échanger !

    Fredalton

  2. Bonjour,
    Je vous écoute régulièrement dans la tête au carré où j’apprécie vos chroniques et sans connaitre votre cursus , l’impression est que vous connaissez bien les sujets scientifiques.
    Je suis donc perplexe sur votre engagement dans ce projet étrange d’envoyer un groupe d’humains mourir sur Mars. Je suis passionné depuis bien longtemps de tout ce qui touche à l’espace et fasciné par les images magnifiques et désertiques et de sa surface, (bien monotone cependant à l’échelle d’un rover ou d’un humain), mais qui au bout de quelques jours risques de devenir très lassante. L’ensemble des technologies les plus en pointe en astronautique et de survie en autarcie hypothèquent sans doute pour des décennies cette ambition, les sommes nécessaire défient l’imagination et nous ne maitrisons pas le premier boulon de cette aventure (propulsion, atterrissage, énergie, oxygène, eau, nourriture, rayons, psychologie, etc.). Au total, dans l’idée improbable ou ce projet (ce n’est pas le premier) s’accomplirait, l’enjeu ne serait pas de mourir, mais de mourir à brève échéance, par explosion, anoxie, déshydratation, famine, irradiation létale, dépressurisation ou folie du fait du confinement majeur et à l’éloignement dans le temps et l’espace majeur, d’une maladie banale ou des conflits inévitables liés à la proximité durant des années (en différé de 15 minutes dans un réality show sur une chaine commerciale ?). L’implantation sérieuse d’une colonie durable sur Mars nécessiterait des milliers d’individus ce qui est irréaliste et la comparaison avec Christophe Colomb qui partait vers un lieu viable ne tient pas. Il n’y a bien sur aucun intérêt scientifique à un tel martyre, les robots font beaucoup mieux et pour beaucoup moins cher.
    N’y-a-t-il pas une grande aventure humaine passionnante et riche en rêves dans l’exploration en cours et future du système solaire et de l’univers ?
    Mais je ne ne désespère pas que ce soit uniquement médiatique.
    Bien cordialement.

    • Cher Christian : que voulez-vous que je vous réponde ? Vous jugez et condamnez d’emblée, sans visiblement chercher à savoir vraiment si ce projet est faisable ou non (beaucoup d’aspects que vous soulevez ne sont pas aussi hors de portée que vous le croyez, loin de là).

      Et comme de nombreuses personnes, vous semblez être obsédé par la mort. Est-ce que vous savez qu’on va tous mourir ? Il me semblait que c’était un fait connu et acquis, mais ces dernières semaines, de manière tout à fait étrange, m’ont prouvé que bon nombre de mes concitoyens semblent nier complètement cette réalité.

      Il n’y a pas « d’enjeu de mourir », comme vous dites. Au contraire, l’enjeu est justement de survivre. Si ça vous intéresse, essayez de voir ce projet avec ce point de vue-ci. Vous verrez, les choses vous apparaîtront de manière tout à fait différente.

      Quant au projet en tant que tel, je ne suis pas sûre moi-même qu’il aboutira. Et au final, peu importe. Parce que dans tous les cas, il permettra à des questions passionnantes de se poser, à des technologies d’évoluer, à des scientifiques et des ingénieurs d’innover, et au monde de rêver. Et ça, comme dirait l’autre, ça n’a pas de prix.

      • Les 10 raisons pour lesquels vous n’irez malheureusement pas sur Mars :

        – Le coût du projet ! Ca va coûter un bras pour faire une telle mission ! Même la NASA avec ses moyens considérables ne prévoit pas d’envoyer des hommes sur Mars avant 2030 ! Alors une émission de télé réalité, même avec deux ou trois spots de pub sur les petits pois émincés Bonduel (pardon pour la marque), elle n’aura jamais le budget. La prod prévoit un coût de 6 milliards… mes tentacules oui ! Déjà que le budget de construction de la crèche à côté de chez mois a été multiplié par 3 une fois terminé…. Je vous dis pas pour Mars ! Non, ça va coûter autour de 100 milliards. Il faudrait passer de la pub pendant toute l’émission. C’est con ! L’émission se résumerait à un spot de pub d’une heure et demi. GLURP !

        – L’eau ! Pas de bras, pas de chocolat. Pas d’eau, pas de Bolino (Zut encore une marque) ! Si on n’arrive pas à extraire de l’eau sur Mars, la mission est vouée à l’échec. C’est que ça boit 24 colons dans une journée. Même s’ils restent couchés. Et pour extraire de l’eau sur Mars, c’est aussi dur que d’arracher un sourire à Poutine.

        – La promiscuité ! Franchement ! Peut-on décemment penser qu’il est possible de rester 24/24h pendant le reste de sa vie à côté d’un gars qui a les chaussettes qui pue ! C’est de la torture. Parce que sur Mars, y aura pas des masses de machines à laver et puis le linge sèche mal à l’extérieur. Du moins je crois.

        – La sélection ! Ils ne vont prendre que 24 missionnaires. Faut du bol pour être parmi eux. A part pratiquer la corruption comme pour obtenir les JO ou coucher avec le directeur (mais je ne pense pas que ce soit dans votre philosophie), c’est pas gagné. Alors certes, les bases de gym que vous avez acquises dans votre tendre enfance pourront vous aider pour passer les tests physiques. Mais faut pouvoir réparer un siphon d’évier là-bas. Car le dépanneur est à plusieurs années lumières. Vous savez réparer un siphon d’évier ? Pourtant c’est ce qui fera la différence. A petits détails, grandes conséquences ! Non c’est pas de Rousseau, c’est de moi.

        – Les Marsiens ! Non parce qu’on dit on va sur Mars, on va sur Mars… mais ils n’ont peut-être pas envie de voir des terriens s’installer sur leur planète après tout. Pour éviter les conflits, la première chose à faire sera de leur demander de venir boire l’apéro. Il faut toujours se faire bien voir des autochtones. Et puis ensuite faire une partie de tarot. Eux ils voudront jouer au Zbortox mais les règles sont trop compliquées. Un conseil : n’essayez pas d’apprendre.

        – La lassitude du public ! Déjà regarder 6 branquignoles ne rien foutre dans un loft pendant 3 mois, c’est lassant alors 24 galériens toute une vie ! Bon heureusement on ne sera pas obligé de regarder… si ?!!

        – Le prince charmant ! Imaginez que vous trouviez votre prince charmant juste avant de partir. Ce serait ballot ! Vous ne pourriez pas lui dire : « bon écoute, passe me voir à l’occasion ! » Passer à côté d’une belle histoire d’amour pour rester enfermée dans 10 m² sur une planète hostile… C’est au mieux de l’héroïsme, au pire de la démence !

        – L’éthique ! Partir sans billet retour, ça pourra froisser la morale des biens pensants. Quand Christophe Colomb s’en est allé découvrir le monde, c’était pour mieux revenir triomphant. Là, pas de retour de prévu. Si y pas de réseau sur Mars, on pourra même pas avoir de vos nouvelles. C’est encore ballot. Le voyage aura servi à rien.

        – La bouffe ! Fini le tiramitsu, les crêpes de grand-mère et la blanquette de veau de tante Nicole. Là-bas ce sera sachet lyophilisé (pas évident à écrire ce mot, je me suis fait aider), asperge en tube et coca (si sponsorisé par une chaîne américaine).

        – La nostalgie. Elle est pas belle notre planète bleue ?!! Ses océans, ses nuages, ses tempêtes, son atmosphère, ses falaise du bout du monde, ses cris de Goéland ! Elle est pas belle notre planète ?!! Ses montagnes enneigées, ses fonds marins couverts de corail, ce soleil qui nous réchauffe et le bruit de la pluie sur le sol d’où monte les effluves d’une terre mouillée d’un début de printemps. Son gratin dauphinois (trop bon). Et toute cette vie ! Elle est pas belle notre planète ? Bon c’est vrai qu’il y a des cons qui la détruisent, la guerre, la pollution, les marées noires… mais malgré tout ça, PUTAIN, qu’elle est belle cette planète !

        Enfin voilà, je pense à la base que votre démarche est sincère mais au fond de vous vous savez que vous n’irez jamais. Alors je rassure les fans. Ne pleurez pas votre blogeuse préférée, elle a encore de bonnes heures à passer parmi nous. Et je m’en félicite car vous avez du talent et il faut qu’il soit reconnu à sa juste valeur. C’est un moyen comme un autre. En tout cas bonne continuation.
        PS: Je suis fan aussi de l’univers. Mais Mars ne m’attire pas des masses. Je vois plus loin : au-delà de l’héliopause. Ca c’est de l’aventure ! Mais c’est une autre histoire.

        • Vous êtes un troll, mais vous êtes un troll qui m’avez fait rire 🙂 Je valide donc. Et je ne vous ferai pas le plaisir de démonter (au mieux) ou relativiser (au pire) chacun des points abordés – vous savez bien que je pourrais les défoncer un par par avec une aussi jolie prose que la vôtre… Merci de me lire, en tout cas !! 🙂

          • Dommage… j’aurais effectivement pris beaucoup de plaisir à vous voir démonter tous mes arguments, voire les « défoncer ». Car malgré son verni un peu naïf, ce petit pamphlet a du fond. Et c’est sur le fond que la réponse eût été intéressante, mais en y mettant les formes comme vous savez si bien le faire. Alors tant pis je reste sur mes arguments en me disant que certains ont dû toucher juste… surtout pour le syphon d’évier je pense.
            Bon courage pour la suite. J’ai vu que ça chauffait avec Serge Brunier. Ne vous laissez pas faire ! Bien qu’il ait quand même quelques arguments qui ne sont pas dénués de tout fondement.
            Pour info, je ne suis pas un troll mais je garde le mystère sur mes origines. Biz (pardon pour cette familiarité)

  3. Bonjour,
    Je découvre votre démarche. J’ai surfé pour trouver d’autres explications de votre démarche… Mais je n’ai pas trouvé un mot par rapport au lien social que vous avez avec l’humanité.
    A la lecture de différents billets que vous avez écris, vous revelez par petites touches que vous êtes intégrée dans la société.
    Vous avez amis, famille, proches, bref toute une société qui vous aime, sans compter votre fan-club :).
    Vous avez aussi tous le champ des possibles d’une vie sur terre. Voyage, famille, enfants, monde qui evolue, technologie qui progresse.
    Mettre d’un côté cela versus les 10 raisons que vous avez expliquée ne tient la route que si… on vous rejoint la-bas.
    Sinon ca fera juste le 1er cimetière martien, certe pour un résultat scientifique et sociologique supérieur a Appolo.
    Honnêtement, j’ai peur que vous ne soyez pas assez. Pas assez de masse critique d’humanité, et peut-être le même optimisme technologique que celui qui a frappé la Nasa pour la navette spatiale… un merveilleux reves dont la réalité a été bien en deçà de celui-ci, même si le bénéfice brut a été considerable pour la science.
    D’un autre côté, il faut croire au rêve, sinon on serait encore dans nos caverne.

    Je vous admire d’avoir ce courage, mais je voudrais tellement qu’il soit employé dans un projet garant de plus de réussite.

  4. Hummm désolé, il y a quelques incongruités dans tes 10 bonnes raisons.

    1) Pour le point 8 , Tu ne battras pas le record de saut en longueur et hauteur.
    La gravité martienne est deux fois supérieures à celle de la lune.
    Les astronautes américains vous ont déjà battus. 🙂

    2) Pour le point 7 pourquoi seulement 12 mois ?
    La révolution martienne est de 686 jours.

    3) suite à ton interview sur france 5 du 07 janvier 2014 (tombé dessus avec bonheur par hasard) , il te sera difficile de communiquer avec la terre par skype.
    Distance de 56 millions de kms, le temps de réponse risque d’être un peu long.

  5. Bonjour,
    J’admire ton enthousiasme, ta motivation, ton énergie, ta lucidité, et toutes autres qualités qui font de ta personne quelqu’un de valeur. Oui, j’ai lu tout ça entre les lignes, sans te connaitre. C’est sincère, ça se sent très bien dans tes messages.
    On ne sait pas trop comment l’épopée martienne se déroulera, ni même si elle prendra vraiment son essor dans les conditions présentées par Mars One. Les capitaux seront-ils au rendez vous.
    Pendant ce temps, sur Terre, partout sur Terre, des projets demandent à ce que des personnes de valeur s’investissent, apportent leur énergie, leurs rêves et leur vitalité. Des projets vertueux, pas de trucs pourris. Par exemple, des projets pour sauver notre planète de sa lente intoxication aux déchets. Ou sauver des espèces animales, les protéger, les réimplanter. Ou la découverte du fond des océans, encore inexploré, et toutes les faunes et flores a découvrir. Dans les jungles, les humains toujours à l’age du fer, et dans les villes, la pauvreté qui s’étend.

    Tu assumes ton destin sur Mars, parce que le contexte te semble plus simple, et parce que la mort est partout la même. Rien à craindre, tout à construire. Mais justement, les hommes n’ont pas encore prouvé qu’ils étaient capables de résoudre certains problèmes. En partant, tu vas devenir un vecteur de cet état qui nous ronge et propager, à tes dépens, la désorganisation dont nous faisons preuve sur notre planète natale.

    Je crois que c’est un point important. S’attacher à bien faire ici, avant de penser ailleurs.

    Bien à toi,
    Jojo, le mérou…

  6. Hello,
    Mais quelle mouche pique les gens de ce 21ème siècle à vouloir s’exiler alors que sur Terre, certaines régions ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles de Mars ! Moi aussi j’adore regarder les photos de l’Espace. Bien sûr, que moi aussi j’aimerais voir de plus près toutes les merveilles de l’Eternel…. Et je suis certain qu’à la fin de nos jours,nous vivrons d’ors et déjà à travers l’Espace et que nous verrons bien des choses. Ce qui n’est pas possible sur Terre sera possible (plus tard) dans l’au-delà.
    Ecoute les comateux qui ont eu la chance de se réveiller… Pourquoi risquer sa vie alors que je suis sûr qu’il y a plein de choses que tu n’as pas visité sur Terre. Bonne continuation… et longue vie !

  7. Bonjour,

    Je vous suis sur Twitter et je me pose une question sur ce projet.
    Je comprend votre envie de partie sur la planète rouge mais le climat étant plutôt hostile là-bas, la vie sur Mars me fait un peu penser à la vie des Lofter de TF1. Je ne pense pas que les sorties à l’extérieur seront fréquentes et du coup, la vie va se passer entre « 4 murs ». est-ce que ça ne risque pas d’être super étouffant à force ?? Si on compare à l’ISS, les gens finissent par en sortir en revenant sur Terre. Je ne sais pas si une nouvelle technologie permettra de monter des murs via un style d’imprimante 3D ou quoi mais l’habitat risque de vite paraître petit non? il faut bien s’entendre avec ses collègues car c’est pour là vie !
    En tout cas c’est courrageux ! Respect !

    • Effectivement, nous vivrons enfermés la plupart du temps. C’est une décision difficile à prendre… Mais pour l’instant, je suis motivée pour aller le plus loin possible dans cette aventure 🙂

  8. Est-ce que tu as déjà posté ta candidature ? Si c’est le cas, nous avons déjà quelques candidats qui se sont inscrit sur notre site et qui répondent aux questions des curieux, nous serions heureux de te compter parmi nous pour en savoir plus sur toi 🙂

    • Pas encore (j’ai eu un emploi du temps très chargé jusqu’ici), mais je devrais le faire dans les prochains jours. Et ok, j’irai faire un tour par chez vous, alors ! 🙂

  9. Au départ j’étais contre cette idée, archi-contre. C’est l’idée du non-retour qui me déplais. Autant que je sache l’humanité n’a subit aucune perte dans l’espace (au delà de la stratosphère du moins – et compte tenu de ce que les gouvernements veulent bien nous dire – et en dehors de Laïka). Comment une entreprise peut se permettre une telle idée, de quel droit ? Et puis, finalement si les individus le font en leur âme et conscience, en décision d’adulte alors pourquoi pas. Je veux dire si toi – Florence – tu es consciente que c’est du suicide mais qu’avant ce moment fatidique tu auras vécue ce que personne d’autre n’aura vécu jusqu’alors, alors OK. Un peu à la manière d’un Christophe Colomb qui ne serait jamais revenu. Mais il faut être sacrement ‘couillu’ (pardon) pour oser ce voyage. J’espère seulement que d’ici là il y aura internet plein pot là-bas. Moi je reverrai d’y aller aussi histoire de ‘boire’ ce couché de soleil, de nettoyer les panneaux solaires de Spirit, d’y faire du Quad à flanc de volcan, etc… mais pas d’y laisser ma vie. Remarques, ce sera l’occasion de créer le 1er cimetière extra-terrestre.

    • Moi aussi, à la base, j’étais contre… Mais voilà, l’idée a fait son chemin. L’idée n’est pas d’aller récolter quelques pierres et de revenir, l’idée est vraiment de s’installer. C’est ça qui me plaît ! Et puis, la vie elle-même est un billet sans retour vers la mort. Alors mourir ici ou mourir sur Mars, si j’ai le choix, je prendrais le deuxième 😉

      Mais c’est sûr que c’est très dangereux. Je ne sais pas si tout ça se fera, je ne sais pas si je passerai le premier tour des sélections, et si c’est le cas, je réfléchirai à chaque étape. Et puisque c’est la question de la mort qui t’angoisse, pardon de te le rappeler, mais tu mourras aussi un jour… peut-être dans de meilleures conditions que ceux qui seront sur Mars, sans doute. Peut-être pas. Et si on veut continuer dans le glauque, la Terre compte des dizaines de milliards de cadavres humains… Alors Mars a encore un peu de temps devant elle avant d’être synonyme d’oiseau de mauvais augure 😉

      Dans ce projet, je ne vois pas la mort. J’y vois au contraire la vie, une vie différente, une vie qui n’a jamais été vécue par quiconque auparavant, une vie plus riche en surprises, en défis, en expériences et en savoir que n’importe quelle vie vécue par un autre être humain. Bien sûr, la mort nous attend au bout, et il y a plus de risques pour qu’elle arrive vite. Mais je crois sincèrement que cette vie qui sera celle-là en vaut la chandelle.

      • Tu as mûrement réfléchi à la question, c’est ce qui me rassure. Et tes arguments ont de l’esprit et du caractère. Évidemment rien est fait, mais j’imagine que les tests de sélection tiendront compte de cette conscience/extra-lucidité du risque chez le candidat. Mais tout de même autant Mars me (nous) fascine autant l’environnement y est désolant, à la fois magnifique et désolant. Plus que tout, il est extrêmement hostile à tout niveau. Ce n’est pas vraiment l’idée de la mort elle-même qui m’angoisse mais plutôt l’idée que là-bas un être humain ne peut survivre plus que quelques mois maxi (semaines ?), eut égard aux moyens dont nous disposons. Mais en tout cas, pas plusieurs années, j’en doute tres fortement. Dans plusieurs décennies peut-être mais en 2023 ça me semble difficile d’apporter un cadre de vie viable – température – eau – oxygène – nourriture – gravité – radiations – mental – tout ces points ne sont pas encore maîtrisés et rien que le voyage est incertain, sans compter la descente qui pour l’heure n’a pas de solutions techniques pour des vaisseaux de plus d’1 tonne. Mais c’est vrai que justement tout ces défis sont excitants.

  10. en fait les seules raisons qui peuvent suffire sont la 10 et.. la 1 !!!
    (ça serait bien mon genre de faire cette blague tous les matins mais au bout de 10 ans ça finirait peut-être par exaspérer…)

    Franchement, ça m’aurait bien tenté aussi. L’idée qu’on repart de zéro et qu’on crée une nouvelle civilisation sur une nouvelle planète, c’est un rêve de tout fan de science fiction. En espérant que vos voisins terriens vous laissent en paix (y’a toujours des jaloux… et puis il y aura forcément un jour des agences de voyages qui vous enverront des cars de touristes en shorts !)
    J’espère vraiment que ce projet aboutira. Surtout que la « terraformation » (j’aime pas ce mot…) de Mars n’est absolument pas utopique, long certes mais réaliste. On aura donc droit à encore pas mal de cartes postales de Florence en combinaison spatiale avant de la voir un jour en bikini au bord d’une plage martienne !! 😉

  11. Me demandais si j’étais le seul à ressentir ce besoin viscéral de partir de cette planète à la découverte d’un monde nouveau.et bien me voilà rassuré 🙂

  12. Vas-y ! N’hésite pas. Je crois qu’avec 20 ans de moins, sans enfant, j’y penserai sérieusement.
    En revanche, le point 9, t’as du boulot, parce qu’il a mis la barre haute Mister Commandant…

  13. Hello Florence,
    Je vous écoute et lis toujours avec autant de plaisir, je profite tout d’abord pour vous remercier de nous avoir fait connaitre des auteurs, vidéos, et votre science du plus petit à l’infiniment Big, votre passion ont la ressent, :-).
    Quand je pense a ma jeunesse, l’idée d’allez sur Mars, juste l’idée, m’aurais irradié de joie, à mes presque 60 ans quitter notre berceau, nos origines, les gens que l’ont aime…je ne sais pas si l’humain est prêt pour cela, un allez simple ?, je ne sais pas si cela est possible pour les terriens que nous somme, juste un avis Florence.
    Je suis contre ce (projet), mais si cela est vraiment votre vouloir, votre reve, je vous le souhaite de tout cœur.
    Une des plus belle chanson de Bowie s’appel Life On Mars, probablement que vous la connaissez, sinon elle est dans l’album Hunky Dory (1971).
    Si cela vous est possible j’aimerais bien moi, ainsi que beaucoup d’autres une 2 eme saison, de La Folle Histoire…
    Je sais que cela vous demande beaucoup de temps et travail, libre à vous, de toute façon merci de nous avoir fait rever.
    Prenez soin de vous galactique Florence.
    Manuel.

  14. Hello, Bonne chance. En ce qui concerne les dates, leurs calculs et leurs dénominations je pense que l’on s’acheminera vers un système à la Star Trek TNG: « Stardate 44506.3 Florence’s log. Here I go again. » 😉

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