[MARS ONE] 5 questions débiles à propos de Mars One (5 dumb questions about Mars One)

Non, ne commencez pas à me troller, il ne s’agit ni de « Est-ce bien sérieux tout ça ? » et encore moins de « Tu veux vraiment y aller ? ». Les réponses sont oui. Bien. Voici maintenant mes 5 questions débiles…
Don’t even think about trolling me, it is not about « Are they serious ? » and even less about « Do you really want to go ? » : both answers are yes. Ok. Now, here are my 5 dumb questions…

1 – Est-ce possible de construire une horloge de 24 heures et 39 minutes ?
1 – Is it possible to build a clock for 24 hours et 39 minutes ?

Quand on n’a que des heures pleines dans une journée, c’est quand même bien commode pour les horloges avec des aiguilles. Comme si on avait fait exprès, dis donc. Nul doute que si nous étions apparus sur Mars, on se serait arrangés avec la longueur d’une minute ou le nombre de minutes dans une heure pour que ça fasse des tours complets entiers à la fin d’une journée.
When there are only full hours in one day, it is easier for clocks with hands – as if we made it in purpose. There is no doubt that if we were from Mars, we would have extended the lenght of one minute or the number of minutes in one hour to get a full perimeter at the end of one day.

Mais nous venons de la Terre et nous avons calqué sur Mars notre propre temporalité. Le jour martien ne fait donc pas un jour martien mais un virgule quelques poussières de jours terriens. Ça fonctionne très bien pour l’instant puisqu’aucun être humain muni d’une horloge ne vit sur place, et ça ne semble pas gêner les scientifiques qui travaillent avec Curiosity à l’heure martienne qui se décalent donc de 39 minutes tous les jours terrestres.
But we are from Earth and we put on Mars our own model of time. One day on Mars is not one day on Mars but one point or so day on Earth. It works well for the moment as no human beings with a clock with hands lives there, and it doesn’t seem to bother the scientists who work with Curiosity in a Martian time even though they move forward 39 minutes each day on Earth.

Mais quand on sera là-bas, ce sera pour nous y installer. Et au-delà de la question curieuse de l’aiguille qui devra ignorer 21 minutes de la 24ème heure de notre journée, se posera la question du temps martien pour nous, habitants de Mars. Nous ne serons plus jamais Terriens et ça n’aura pas vraiment de sens de continuer à nous calquer sur une temporalité extérieure à notre nouvelle planète : quand on change de pays, on s’adapte au fuseau horaire dans lequel se trouve ce pays, on ne reste pas éternellement à l’heure de notre pays d’origine.
But when we are there, we will settle down et never go back. Even if the hand of a clock ignoring 21 minutes each 24th hour of our day is dumb and funny, the Martian time will become real grounds for thought as we will become settlers of Mars. We will never be earthlings anymore and it won’t make any sense to go on using an external temporality : when people move in another country, they get used to the new country’s time zone, they don’t keep their country of origin’s time zone forever.

Il y aura donc 3 solutions. La première, c’est de changer la durée de la seconde – mais si on veut continuer à communiquer correctement, je crois qu’il faut quand même garder des bases communes, d’autant plus que toute la technologie est basée sur cette valeur et que le temps, c’est de l’espace (évitons les déconvenues martiennes passées à base de malentendu système métrique/système impérial).
There will be 3 solutions. The first one is to change the length of one second – but we want to communicate easily, it would be safer to keep shared basis for all our technology is based on this value. And time is space – let’s avoid this old martian mistake about a misunderstanding between miles and kilometers…

La deuxième solution serait de partager équitablement les 39 minutes de trop dans les 24 heures que durent une journée terrestre pour que le compte soit bon. Oui mais voilà, il ne faut pas être Einstein pour voir que comme ça, ça ne va pas donner des chiffres ronds, et donc que ça ne fonctionnera pas. Donc on oublie.
Second solution : the 39 minutes left are shared into the 24 hours of the earthly day. But I don’t have to be Einstein to see that it won’t match at all. So let’s forget it.

La troisième solution sera d’adapter le temps à la planète et non pas de faire entrer la planète de force dans une temporalité préexistante – tout en gardant la seconde comme base. Il faudra que ça se prépare en amont, bien avant le départ du premier équipage, pour nous habituer à l’utiliser et pour organiser les futures journées et notre futur rythme. Ça me semble important autant d’un point de vue physiologique que psychologique.
Third solution : time would be adapted to the planet. We won’t try to put the planet into a temporality which already exists – but we will keep the second as a basis. It will have to be prepared long before the first crew leaves : we will need to get used to it and to schedule our future days and our future rhythm. It seems important to me from physiological and psychological points of view.

2 – Quand on étudiera la Terre, est-ce qu’on fera des exosciences ?
2 – When we study Earth, will we do exoscience ?

Certes, une exoplanète est une planète hors du système solaire. Mais il y a bien des exobiologistes qui travaillent sur Titan… Alors ? :p
Even though exoplanets are planets from another solar system than ours, there are some exobiologists who work on Titan… What do you think, then ? :p

3 – L’étoile polaire indiquera-t-elle le nord martien ?
3 – Will the polar star point out the Martian north ?

Les constellations ne devraient pas être différentes : déménager de la Terre à Mars n’est qu’un nano-saut de puce à l’échelle des distances des étoiles que l’on peut voir à l’oeil nu. Elles ne bougeront donc pas et on pourra donc se fier aux cartes du ciel terriennes, même anciennes (ce qui est un peu magique, quand on y pense).
Constellations shouldn’t be different : moving from Earth to Mars is only a nano-short hop at the scale of distances between stars we can see with naked eyes. They won’t move and we will be able to refer to sky maps from Earth, even if they are old (which is kind of magical if we think about it).

Mais si l’étoile Alpha Ursae Minoris est notre étoile polaire sur Terre, qui nous indique donc le Nord en toutes circonstances, aura-t-elle également le même rôle sur Mars ? Car si elle sera au même endroit dans le ciel, c’est l’inclinaison de la planète qui entre en compte dans ce cas-là…
But if Alpha Ursae Minoris is our polar star on Earth, which always points out to the north, will it be the polar star on Mars ? Even though it will stand at the same place in the sky, it’s the inclination of the planet which is important in that case…

Heureusement que Wikipédia m’indique que Sadr et Deneb devraient nous permettre de nous retrouver si on ne retrouve plus notre chemin jusqu’à nos bases.
Hopefully, Wikipedia just told me that Sadr and Deneb would indicate the Martian north if we are lost far away from our basement…

4 – Je voudrais savoir à quoi ressemble un son émis dans l’atmosphère martienne. Est-ce que ce sera possible ?
4 – I would like to know how a sound will sound like in the Martian atmosphere. Is it possible ?

On ne pourra pas être dehors sans combinaison spatiale. Mais j’aimerais beaucoup savoir comment un éventuel être humain adapté à Mars entendrait les sons dans cette atmosphère. Il faudrait sans doute sortir un haut-parleur et un enregistreur : diffuser une chanson et enregistrer ce que ça donne. Mais la technique rendra-t-elle de manière fidèle ce qu’entendrait une oreille humaine sans casque protecteur ?

There’s no way we go out without space suits. But I would really like to know how a human being adapted to Mars would hear sounds in this atmosphere. Maybe we would put a loudspeaker and a recorder outside, broadcast a song and record it. But will what we will hear from this recording be faithful to what could be heard outside without a helmet ?…

5 – De combien grandira-t-on en dix ans ?
5 – How taller will we get in ten years ?

L’apesanteur fait grandir : ça paraît logique puisqu’aucune force de gravité ne pèse sur nos épaules – les vertèbres se relâchent et se dilatent. Des astronautes sont revenus de leur séjour de 6 mois dans l’ISS en augmentant leur taille de 3% ! (Oui, ben si ça m’arrivait, je dépasserais le mètre 60, CE QUI N’EST PAS RIEN à mon échelle. Bien.) Évidemment, la gravité terrestre finit par les leur reprendre.
Astronauts get taller in microgravity : it sounds logical as far as no gravity force weighs on their shoulders – the vertebra expands and relaxes. When astronauts come back from 6 months in the ISS, they are 3% taller ! (If it happened to me, I would be over 1.6 meters, WHICH WOULD MEAN A LOT to me.) Obviously, terrestrial gravity cancels those few centimeters in a couple of months. 

Sur Mars, la gravité n’est pas de zéro comme dans l’espace mais elle est environ divisée par trois. Nous grandirons donc automatiquement, moins vite que dans l’espace, mais on grandira quand même. Mais à quel moment s’arrêtera-t-on de grandir ? Quel pourcentage de notre taille de base aurons-nous gagné ? Cela affectera uniquement notre colonne vertébrale ou bien d’autres parties de notre corps ? En tout cas, même si je ne prends que 3 centimètres, ce sera un petit pas pour l’Humanité, mais un grand pas pour moi.
On Mars, there is no zero gravity like in space, there is one-third of gravity. So, we will get taller, less quickly than in space, but we will. But when will we stop getting taller ? Which percentage of our normal height will we gain ? Will it affect only our vertebra or will other parts of our bodies be concerned ? Anyway, even if I take only 3 centimeters, it will be one small step for mankind, but one giant leap for me.

D’autres articles à propos de Mars One :
Other articles about Mars One :
10 bonnes raisons de m’installer sur Mars (10 good reasons to settle on Mars)
Dire non aux gravités (Say no to gravity and seriousness)
Mon premier équipage idéal (My perfect first crew)
Mourir sur Mars : et alors ? (Death on Mars : so what?)
Du recul pour penser l’humain (A global view to think about what being human means)
Ma candidature en ligne ! (I applied for Mars One !)
Téléréalité ou réalité à la télé ? (Reality show or reality on TV?)
Mon interview pour Civilisation 2.0
Mon apparition au 13-Heures de TF1

14 réflexions sur « [MARS ONE] 5 questions débiles à propos de Mars One (5 dumb questions about Mars One) »

  1. Bonjour,
    Au début lorsque j’ai lu les explications du projet marsone j’ai regardé uniquement les aspects négatifs et les contraintes…
    En vous lisant j’ai commencé à voir l’autre face: « une expérience nouvelle… »
    je pense que si des êtres humains devaient aller sur mars un jour ils devraient posséder une énergie positive, la diffuser aux autres, transmettre leur passion et nous apprendre a rêver.
    J’espère que cette aventure pourra se réaliser et que vous pourrez vivre votre rêve!

  2. J’espère de tout coeur que tu feras partie du voyage mythique, biblique! A ce stade, de toutes les façons, impossible de reculer :-))

    Si ça t’intéresse, mon analyse sur ce projet à cette adresse :
    http://www.mars-x.org/?p=616 (un peu sceptique, désolé!)… J’ai mis un lien vers ton blog, si ça ne te gêne pas…

    Et comme on dit, « Fortune favours the brave »!

  3. Bonjour. J’ai bien une sixième question :

    Il a été prouvé par la NASA, que même les plus entrainés des hommes de l’espace, subissaient des dégradations psychologique du fait de l’éloignement terrestre, de l’isolation, etc, au bout de quelques semaines. Dégradation s’apparentant à la dépression et à des choses certainement plus graves encore. De fait, toutes personnes devant travailler dans l’espace doit être entrainés de façon à supporter cette situation.

    Ma 6ème question est donc, pensez vous, vous, être suffisamment forte pour accepter une telle situation, supporter le confinement durant le voyage, supporter l’enfermement dans les différents modules, ridiculement petits, de la future base martienne ? Car là-bas, impossible de s’isoler, de sortir prendre une grande bouffée d’air frais, pas moyen de voir autre chose que du sable rouge a perte de vue. Votre esprit sera t il assez endurant et entrainé pour résister à ça ? Pensez vous être plus forte psychologiquement que les dizaines de spationautes surentrainés qui, eux, ne tiennent pas plus de quelques semaines ?

    Il peut y avoir encore une 7ème question. Allez vous supporter vos compagnons ? Être confinés avec des inconnus, plusieurs mois, puis en fait, pour toujours. Il est évident que des tensions finiront par apparaitre, concernant la gestion des ressources, de l’équipement, des activités, concernant également les relations humaines, les affinités, l’amour, le sexe. Comment cela sera-t-il géré par tout à chacun la haut ? Au début, au bout de 6 mois, un an, dix ans ? Car dix ans c’est long, une vie entière bien plus long encore….

    Avez vous suffisamment confiance en vous pour gérer ça ?

    Avez vous suffisamment confiance en vos compagnons pour gérer ça ?

    Comment un groupe lambda d’individu va se comporter isolé, et totalement libre de toute autorité…car oui, quel police ? quel juge ? quel recours aurez vous à quelques millions de kilomètres de la Terre ? Quelles certitudes aurez vous sur vos voisins ?

    Et j’aimerai, si possible, une réponse sincère dénuée de démagogie et d’enthousiasme candide. Une réponse réaliste et pragmatique en somme.
    Je ne porte aucun jugement sur vous, ni sur cette mission, mes questions sont sincères et mon intérêt pour vos réponses l’est tout autant.

    • Je ne sais pas quelles sont vos sources mais je n’ai jamais entendu parler de ce que vous affirmez concernant la NASA et les expériences psychologiques. Ce que je sais, ce qui est sûr, c’est qu’une expérience a été mise en place par l’ESA et l’agence spatiale russe il y a 2 ans je crois : elle s’appelle Mars500, et c’était une mission de simulation d’un voyage martien (aller-retour) durant 520 jours. Tout a été reproduit comme si les « astronautes » étaient réellement partis, jusqu’aux délais de latence de plus en plus longs à mesure qu’ils « s’éloignaient ».

      C’était une équipe de 6 hommes enfermés dans une reproduction de vaisseau. Il y avait un français, Romain Charles, que j’ai interviewé (la vidéo est en ligne sur mon compte Youtube). Et la mission s’est parfaitement bien déroulée, sans aucun problème. Il y a eu des tensions et des coups de blues, bien sûr, c’est humain, mais rien de grave ni de permanent. Donc ce que vous dites ne me paraît pas exact. Mais si vous avez des sources, je prends.

      Tout ça pour dire que c’est une bonne base de travail pour s’entraîner à la promiscuité et à l’enfermement. Sauf que dans le cas de Mars One, le voyage durera « seulement » 7 mois (exactement la durée des missions dans l’ISS où ils sont 6 à bord et où jamais aucun problème n’est survenu) et qu’une fois sur place, les modules d’habitation comporteront des endroits où l’on pourra s’isoler et avoir de l’intimité. Il y aura également une immense serre avec de la verdure. Et on pourra sortir, même si on ne respirera pas d’air frais. Donc ce que vous décrivez ne me paraît pas assez proche de la réalité.

      Il y a 2 cas de figures : soit on craque psychologiquement très vite, et je ne donne pas cher de nos peaux respectives, soit on mettra en place un mécanisme psychologique béton d’adaptation – ce qui est évidemment souhaité et nous serons formés pour. Ce qui est sûr, c’est que nous aurons besoin des uns et des autres de par nos compétences respectives. Nous serons formés à savoir tout faire, mais il y aura dans chaque équipe quatre spécialistes de quatre domaines différents. Savoir que notre (sur)vie dépend de chacune des 3 autres personnes doit beaucoup aider à savoir se supporter.

      D’autant plus que le principal but de Mars One est de constituer les équipes de manière à ce que, justement, ces 4 personnes s’entendent et réussissent à avoir une place à part entière dans le petit groupe qu’ils formeront. Ils ont embauchés des spécialistes de ce genre de chose, je leur fais confiance pour constituer les équipes.

      Pour que tout fonctionne, il faudra avoir un caractère souple, chercher calmement une solution à chaque problème, savoir tenir le coup parce qu’on n’aura pas le choix, et être capable d’une grande force de résilience. Il se trouve que mon parcours de vie jusqu’ici a prouvé que j’étais douée de ces 4 qualités. Mais je laisse le soin à Mars One de juger si je suis apte ou non.

      Quant à savoir si je suis capable de faire confiance aux autres et de travailler en équipe, c’était dans le questionnaire très exigeant qu’on a dû remplir lors de notre candidature. Si je fais partie du 0,5 % des gens choisis pour passer au 2nd tour, c’est que j’ai dû passer ce premier test avec succès (il y en aura d’autres, évidemment).

      Quant au système de justice, il est encore discuté au sein de Mars One et des candidats. Ce sera une décision qui devra être prise entre les organisateurs et les candidats au départ.

      J’espère avoir répondu à toutes vos questions sans démagogie ni enthousiasme candide.

  4. A vrai dire, j’aurais bien une question. Je ne sais pas si elle est bête/évidente ou pas, mais tant pis, je la pose ! ^^

    Y aura-t-il un lien internet quelconque possible ou prévu ou probable entre Mars et la Terre ? 🙂 Ou alors n’aurons-nous d’autre choix que de nous rappeler ce si bon temps où nous pouvions suivre tes podcasts sur ton site ? 😛
    Sinon, j’espère vraiment que ça se fera ^^ C’est une aventure humaine incroyable à laquelle tu participes 🙂

  5. Même si je suis réaliste sur ce projet, je suis un peu désespéré des réactions d’incrédulité, quelques fois limites hargneuses que j’ai pu lire dans les commentaires du nouvel obs…
    Aussi je t’apporte mon soutien, si ce n’est pas avec cette entreprise que des terriens débarqueront sur mars, seul ceux qui auront le courage de vivre leur rêves jusqu’au bout fouleront un jour le sol de la planète mars. Et il est certain que tu fais partie de ces êtres, je te souhaite bonne chance !
    En 2025 j’espère pouvoir écouter tes podcasts en direct, différé d’une petite demi-heure…

  6. Est-ce bien sérieux, tout ça ? 😯

    😆
    Non, j’déconne…

    En fait, je n’ai pas de question…
    Juste un souhait : que ce projet se réalise !
    Ne serait-ce que pour faire taire tous les (censuré) qui n’y croient pas et pensent que vous êtes toutes et tous complètement fous, cinglés, débiles (et j’en passe)…

    En juillet 69, j’étais devant ma télé (et pas pour regarder Eddy Merckx gagner le tour de France, bien que je sois son compatriote, ni pour regarder le défilé du 21 juillet à Bruxelles).
    Si je suis encore vivant en 23, je serai devant ma télé également, promis, juré, craché (si j’ose dire) !

    En 69, j’étais trop jeune pour aller sur la Lune.
    En 23, je serai (je suis déjà) trop vieux…
    Mais je pense que mon cœur battra au même rythme que le vôtre, tout comme, jadis, il a dépassé les cents pulsations en même temps que celui des premiers hommes sur la Lune…
    Bref…
    Je suis de tout cœur avec vous tous !

  7. Bon j’ai bien une question super conne et même indiscrète, mais je crois que je vais la réserver au répondeur de l’ADC, le podcast auquel tu a la belle folie de participer. Oui enfin si j’ai le courage, ou la bêtise, de posser une question super conne…

  8. 4ème solution. Garder 24h dans la journée et arrêter l’horloge durant la demi-heure supplémentaire.
    Une demi-heure pendant laquelle le temps cesse de s’écouler… un moment hors du temps où tout devient possible…
    Kim Stanley Robinson en parle dans son livre Mars la rouge, très bon roman de SF sur la terraformation de Mars.

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