[PODCAST] La folle histoire de l’Univers 52

Bonjour à tous ! Je suis Florence Porcel, community manager officielle de l’Univers, et je vous souhaite la bienvenue dans le 52ème épisode de ce podcast où je vais vous parler d’exploration lunaire, de magazines scientifiques, d’alphabet de la nature et de paysages qui nous viennent tout droit de la Ceinture de Kuiper…

 

FABIOLA GIANOTTI, PREMIÈRE FEMME DG DU CERN
Mais avant de partir en balade, littéralement, dans le système solaire, je voudrais commencer par vous présenter la personnalité de la semaine dans le domaine de la physique des particules. Cette personnalité, c’est Fabiola Gianotti. Elle est italienne, elle est née en 1960 – qui est décidément une merveilleuse année puisque c’est aussi l’année de naissance de mon papa – et elle avait plutôt un profil littéraire et artistique dans sa jeunesse puisqu’elle a commencé par faire des études de latin, de grec et de philosophie et qu’elle était pianiste diplômée du conservatoire de Milan. Mais en fait elle se posait aussi des questions sur la matière et donc elle s’est redirigée vers les sciences dures et elle est devenue docteure en physique expérimentale des particules en 1989. Elle est entrée au CERN cinq ans plus tard, en 1994, et pendant 15 ans elle a travaillé sur plusieurs expériences, elle a participé à la recherche sur les détecteurs, au développement de logiciels, à l’analyse des données ; et en 2009 elle a été nommée chef de projet et porte-parole de l’expérience ATLAS.

Alors l’expérience ATLAS, c’est monstrueux. C’est monstrueux. Je crois que c’est le seul détecteur que j’ai pas pu aller voir quand j’ai fait mes séjours au CERN mais en tout cas, j’avais pu prendre en photo ce bâtiment où il est peint en coupe. Dans tous les cas, l’expérience ATLAS est souvent qualifiée de plus grande expérience scientifique du monde, et quand on sait qu’elle a réuni 3000 physiciens de 37 pays différents, ça doit pas être faux. Et c’est cette expérience, avec l’expérience CMS aussi, qui a découvert le boson de Higgs qui a complètement changé notre connaissance de la masse – rien que ça. Et donc c’est Fabiola Gianotti, en tant que chef de projet et porte-parole d’ATLAS, qui a présenté les résultats des recherches lors du séminaire du 4 juillet 2012 pendant lequel la découverte a été annoncée.
Je vous mets les 2 dernières minutes de son intervention – et vrai ça dure presque une heure et c’est parfaitement imbitable si on n’est pas spécialiste – mais sa conclusion est drôle et émouvante (si on fait abstraction du Comic Sans MS).

Voilà, et le monsieur en gros plan qui pleurait, c’était Peter Higgs lui-même – il a d’ailleurs eu le prix Nobel en 2013 puisque c’est donc lui qui a théorisé, avec d’autres, l’existence de ce fameux boson qui donne leur masse aux particules élémentaires. Il aura fallu 48 ans et la plus monstrueuse expérience scientifique du monde au sein de la construction humaine la plus complexe pour la détecter.
C’est donc Fabiola Gianotti qui a piloté l’expérience ATLAS de 2009 à 2013. Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce qu’elle est Directrice Générale du CERN depuis le 1er janvier, pour une durée de 5 ans, et que c’est la première fois dans l’histoire du CERN – qui existe depuis 62 ans, tout de même… – qu’une femme prend la tête de cette institution. C’est une excellente nouvelle, c’est amplement mérité et toutes mes félicitations à elle, donc…

JOYEUX ANNIVERSAIRE, HUYGENS !
J’ai donné beaucoup de dates, jusque-là, alors restons-y et pour cette semaine je choisis le 14 janvier. Ce jour-là, on a fêté le 11ème anniversaire de l’atterrissage de la sonde Huygens sur Titan. Je sais que j’en ai déjà parlé, mais je trouve que c’est l’événement historique le plus sous-évalué de l’exploration spatiale, européenne qui plus est, et ça m’énerve, alors j’en remets une couche dès que je peux. C’était une sorte d’exploit à la Philae dans les années 2000, pour les plus jeunes d’entre nous qui écoutent.
Huygens n’était pas accroché à une Rosetta à destination d’une comète, il était accroché à la sonde Cassini qui a décollé de la Terre en 1997 à destination de Saturne – et elle tourne toujours autour et continuera jusqu’en 2017. Ils se sont mis en orbite saturnienne en 2004 après 7 ans de voyage, et le 25 décembre 2004, Huygens s’est séparé de Cassini pour se diriger vers Titan, une lune absolument fascinante. Et c’est une vingtaine de jours plus tard, le 14 janvier 2005, que Huygens a traversé l’épaisse atmosphère de Titan pour aller s’y poser presque en douceur…

Et ce que vous voyez là, c’est le paysage extraterrestre le plus lointain sur lequel on se soit jamais posé. 1,5 milliard de kilomètres, ça nous prendrait plus d’un demi-millénaire pour y aller à vitesse TGV, et on s’est posé sur son sol il y a 11 ans – et quand je dis « on », c’est comme le CERN et la plus grande expérience scientifique du monde, hein, c’est l’Europe. Alors voilà à quoi ressemble un monde glacial autour d’une planète gazeuse aux anneaux majestueux, seul endroit dans le système solaire (à part la Terre), où des étendues liquides se trouvent à sa surface – en l’occurrence ce sont des lacs de méthane et d’éthane – et on n’en parle jamais, ça m’énerve. D’autant plus qu’à chaque fois qu’on mange des chips, il faudrait qu’on ait une pensée pour Huygens – mais ça c’est une autre histoire que je vous raconterai un autre jour… En attendant, joyeux anniversaire à lui, bravo l’Europe, et merci à la NASA d’avoir joué les taxis cosmiques évidemment, avec cette merveilleuse sonde qu’est Cassini et qui reste pour moi l’une des plus belles missions d’exploration…

L’EUROPE VEUT S’INSTALLER SUR LA LUNE
Restons quand même côté européen avec la rubrique événement, et pour l’ESA, c’est l’annonce d’une volonté d’installation sur la Lune qui a été mise en ligne ces jours-ci. Ça faisait un moment que le nouveau directeur général Jan Woerner en parlait, Michel Tognini et Claudie Haigneré m’avaient confirmé, mais je n’avais pas vu passer quoi que ce soit d’un peu officiel – c’est donc chose faite sur le site de l’ESA, avec une vidéo que je vous mets en lien, et avec même un rétroplanning assez précis et quelques détails.

Pour vous résumer, l’ESA annonce vouloir un retour des missions habitées sur la Lune dans une coopération internationale ET avec les acteurs du secteur privé. C’est énorme !! Et qui en a parlé ? Personne. Vous en avez entendu parlé dans les médias, vous ? Moi pas. Ça commence à me casser sérieusement les bonbons, ce système médiatique où on ne parle que des gamineries de cour de récré de ceux qui nous gouvernent et de sextape de footballeur, sérieusement. Ça me soûle. Sérieux ça me soûle. Et vous pouvez m’expliquer pourquoi je m’énerve juste au moment où je voulais vous parler d’un truc trop cool que j’attendais depuis des années ? Je ne sais plus. Bref.
Donc ! On va retourner sur la Lune, y a un peu de concret, c’est globalement du pensé pour le long-terme, et honnêtement depuis qu’on a pris la décision de construire l’ISS y a une vingtaine d’années, jamais on avait eu une idée d’avenir comme ça où on peut se projeter, et alors moi ça me fait complètement planer. Surtout que c’est vachement plus excitant que l’ISS ! On va sur la Lune, on va quelque part, quoi, se poser, on va marcher sur un sol, ma génération a jamais connu ça ! On ne va plus tourner en rond autour de la Terre, ça va être autre chose ! Alors attention, hein, l’ISS ça reste le projet habité le plus cool depuis les missions Apollo et je suis la première fascinée par ce qui s’y passe, mais bon, il était quand même temps de penser à l’après.
Donc pour le concret, en 2020, l’Europe accèdera pour la première fois au sol lunaire avec le système PILOT qui s’occupera de faire atterrir le rover russe Luna 27, et il y a également une foreuse pour ramasser des échantillons et un système de communication qui est en cours de construction. Pour la suite, rien n’est signé ni budgeté mais tout ça sera soumis à tous les ministres européens chargés des affaires spatiales à la fin de l’année. Jan Woerner a dit à la conférence de presse que si on disait que son projet était fou c’était une bonne nouvelle, parce que fou, ça veut dire nouveau et innovant ! Ouais ça c’est chouette, un dirigeant qui tient à mettre en place un truc énorme comme ça, c’est vraiment chouette.
Alors on voit beaucoup le terme « village lunaire » passer, mais c’est pas exactement ça quand même. Il y a plusieurs idées qui circulent, comme faire une première mission habitée où les astronautes resteraient en orbite pour téléguider des rovers au sol qui prélèveraient des échantillons ou qui installeraient les premiers éléments d’une base ; il y a aussi l’idée d’y installer un télescope, projet qui est dans les cartons des Chinois je crois ; bref, tout est possible, et a priori c’est le pôle sud qui est visé. Et encore une fois, ce serait un projet international et mêlant public-privé – et ça pourrait rendre service à la NASA pour les missions martiennes, comme une étape possible.
À suivre, en tout cas, et j’espère que les ministres seront chaud pour ça. On croise les doigts…

DU NOUVEAU EN GÉOLOGIE LUNAIRE GRÂCE À YUTU
Restons un peu sur la Lune justement, et je vous parlais des Chinois tout à l’heure et justement, leur petit Lapin de Jade s’y trouve toujours, et même s’il est immobilisé depuis un moment, les scientifiques sont toujours en train de travailler sur ses données – et quand je parle de scientifiques, l’étude dont je vais vous parler provient d’une équipe internationale là encore, composée de Chinois et d’Américains.

Sur cette image pas super nette, désolée, on peut voir en rouge les endroits où les missions Apollo se sont posé – avec leur numéro à côté, et en blanc c’est là où le rover Yutu se trouve.
Alors, oui, c’est sans doute pas très clair, je récapitule. En fait il y a un atterrisseur qui s’appelle Chang’E-3, d’où les initiales CE3 sur la carte, dans lequel se trouvait le rover Yutu. Yutu, ça veut dire Lapin de Jade en chinois, donc on peut trouver les deux appellations. Et quand Chang’E-3 a aluni, il a ensuite libéré Yutu qui a roulé le long d’une petite passerelle comme on peut le voir sur cette image, pour arriver sur le sol lunaire. Et voilà.

Et donc ! Et donc Yutu a analysé le régolithe et quelques roches, et il se trouve que les résultats ont étonné les scientifiques sur Terre parce que ces échantillons ne ressemblent pas du tout à ce qu’on avait pu trouver sur les sites des missions Apollo. En fait, ceux de Yutu sont bien plus jeunes puisqu’ils datent d’il y a 3 milliards d’années – alors que ceux d’Apollo et des missions russes Lunokhod et Luna étaient tous datés de 4 milliards d’années. Leurs compositions sont différentes, aussi, notamment en titane et en olivine. Les échantillons précédents étaient soit très riches en titane, soit très pauvres, mais ceux-là sont un peu entre les deux, ce qui est une vraie surprise. Et c’est une information précieuse parce que la teneur en titane renseigne sur l’origine de la coulée de lave qui a donné ces roches en surface. Bref, plus on aura de données géologiques sur des endroits différents de la Lune, plus on sera à même d’en reconstituer l’histoire, et c’est une vraie découverte qu’on a, là. Les scientifiques ne savent pas trop quoi en penser, à part que la surface de la Lune varie visiblement beaucoup d’un endroit à l’autre, ce qu’ils ne soupçonnaient pas jusqu’ici, mais ils continuent à chercher, à analyser les données, et il n’y a qu’à espérer que l’ESA contribuera elle aussi à l’avenir à répondre à ces questions avec des futures missions pourquoi pas habitées.

SURVOL EN RASE-MOTTE DE PLUTON
On continue à en apprendre tous les jours sur la Lune, donc, et autre mission dont les données nous étonnent chaque jour est évidemment New Horizons qui a survolé Pluton en juillet dernier. Alors l’image de la semaine, c’est cette vidéo où on fait une sorte de rase-motte au-dessus des plaines de Pluton, avec un effet 3D particulièrement saisissant qu’on n’a pas sur des photos, et c’est évidemment fascinant au-delà de tout puisque ce tout petit monde très étonnant se trouve au fin fond de notre espace interplanétaire, vraiment très, très loin de nous…

SÉLECTION DE TWEETS
Beaucoup plus proche, puisqu’on va rester sur Terre ou pas loin autour, voici une petite sélection de tweets… Alors la NASA, d’abord, qui a dévoilé un alphabet constitué à partir de photos de notre planète. Bon, c’est parfois un peu tiré par les cheveux quand on regarde dans le détail, mais c’est super joli et carrément classe, non ?

Côté ISS, le britannique Tim Peake a fait sa première sortie dans l’espace le 15 janvier dernier…

 

Visiblement il a kiffé sa race, et y avait toute l’Angleterre derrière lui, la preuve avec ce tweet de Paul McCartney : « Bonne chance Tim, on te regarde tous, pas de pression ! Je te souhaite une heureuse balade à l’extérieur, au sein de l’univers… »

Alors attention, parce que je vois passer des trucs faux – Tim Peake est effectivement le premier britannique à sortir dans l’espace, mais ce n’est pas le premier astronaute britannique ! Il s’agissait d’Helen Sharman, en l’occurrence, qui a volé en 1991. La sortie a été écourtée parce que Tim Kopra avait un peu d’eau dans son casque – et depuis que Luca Parmitano a failli se noyer de cette manière lors d’une sortie en 2013, si ma mémoire est bonne, on rigole pas trop avec ça. Ça a d’ailleurs fait réagir Buzz Aldrin avec l’humour qu’on lui connaît : « Bravo Tim pour ta première sortie dans l’espace ! Hey, Tim – oui parce que les deux astronautes s’appellent Tim, je vous jure, c’est pratique tiens, ahah – hey Tim, moi j’utilisais l’eau pour m’entraîner, pas pour en avoir dans ma combinaison ! Restez sains et saufs, les gars ».

 

Et le dernier tweet de cette sélection, c’est Scott Kelly, l’américain qui fait une mission d’un an, qui nous a envoyé une photo d’une fleur qui a poussé dans la Station Spatiale… « Oui, il y a d’autres formes de vie dans l’espace ! », a-t-il tweeté, et c’est une image à la fois scientifique, poétique, botanique et très, très étonnante…

 

DU TRÈS BON DANS LA PRESSE FRANÇAISE !
Côté culture, je voudrais vous parler de la presse, cette semaine. Déjà avec ce hors-série du Nouvel Obs sur les dernières nouvelles de l’Univers, avec la crème de la crème : André Brahic, fabuleux André Brahic que je ne présente plus, Jean-Pierre Bibring qui est un des responsables de la mission Rosetta, Jean-Pierre Luminet, Francis Rocard, Marc Lachièze-Rey, Hervé Cottin pour l’exobiologie, Hélène Courtois qui a découvert Laniakea, Françoise Combes qui a une chaire au Collège de France – excusez du peu, Christophe Galfard qui propose une nouvelle de science-fiction, et Etienne Klein, bon, voilà, Etienne Klein, quoi – si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que, en ce qui le concerne, je suis pas très objective. Casting 4 étoiles, donc, pour un numéro très riche et très instructif qui nous emmène de la cosmologie à la vie extraterrestre, en passant par les amas de galaxies, l’exploration martienne, la matière noire, les ondes gravitationnelles, la relativité générale, les comètes, ou un reportage à l’Observatoire du Pic du Midi ; il y a aussi des croisements entre les sciences et la culture avec un article sur les peintres du cosmos, un autre sur le cinéma, un autre sur les livres et les blogs de vulgarisation scientifique ; et aussi un papier sur le tourisme spatial ; sans oublier les trois noirs, les exoplanètes, le CERN, le temps, l’origine de l’Univers… Bref, un très très beau numéro, très réussi, passionnant, qui fait une synthèse de tout ce qu’on peut savoir aujourd’hui et ce qui nous reste à apprendre. Bravo au Nouvel Obs, c’est vraiment un super boulot.

Autre conseil de cette rubrique culture concernant la presse, c’est la revue Ciel&Espace. La formule a changé, elle passe de mensuel à bimestriel – donc une fois tous les deux mois, mais le boulot effectué me bluffe un peu plus à chaque numéro. Les journalistes font un boulot de dingue avec des reportages et des enquêtes, c’est passionnant et les sujets sont hyper variés, et en plus des articles il y a toujours les éphémérides pour savoir quoi regarder la nuit, des conseils techniques pour des télescopes ou pour réussir des photos astro ; enfin, bref… C’est le meilleur magazine que je connaisse, il est trop peu connu, et je vous invite vivement à le découvrir si vous ne l’avez jamais lu. S’il vous plaît et que vous avez les moyens de vous abonner c’est évidemment encore mieux parce que ça les aiderait beaucoup, mais il est disponible chez les marchands de journaux et évidemment dans les bibliothèques, donc n’hésitez pas. Je devrais recevoir le numéro de janvier-février bientôt, et il me semble avoir vu passer qu’il y a une interview d’Alexandre Astier, d’ailleurs… Trop hâte de le lire.

UNE PROMENADE SUR MARS
Et pour finir cet épisode, IL FAUT ABSOLUMENT que vous alliez voir ça. C’est un panorama à 360° de Curiosity au pied d’une dune martienne, et je vous jure que c’est complètement planant, dépaysant, euphorisant – tout ce que vous voulez. Pour ceux qui me suivent sur Twitter et qui ont liké ma page Facebook, j’ai partagé le lien il y a quelques jours, mais évidemment je le rajoute dans la description sous la vidéo – allez-y, allez vous balader sur Mars, vous pouvez zoomer, dézoomer, baisser les yeux et regarder le sol en détail, lever la tête, vous rapprocher de la dune ou lui tourner le dos, regarder les montagnes au loin… Sérieux, on peut se balader sur Mars, en HD, comme si on y était, quoi ! C’est complètement dingue !! On peut se balader sur Mars !! Sans Oculus Rift ou rien du tout, juste avec un ordinateur et une connexion Internet, on peut se balader sur Mars ! Alors, voilà… c’est fabuleux. N’hésitez pas.

Et voilà, c’est la fin du 52ème épisode de ce podcast – il a été long à venir mais comme vous le savez peut-être, j’ai eu 6 mois de boulot sur mon hors-série à propos de l’Exoconférence, le spectacle d’Alexandre Astier, alors c’était compliqué de tout faire en même temps… Je vous remercie de l’avoir si bien accueilli, d’ailleurs, ça m’a beaucoup touchée parce que c’était vraiment un projet important pour moi. Je vais essayer de reprendre un rythme plus régulier d’épisodes « classiques » – je dis bien essayer, parce que j’ai plusieurs projets en ce moment qui me prennent beaucoup de temps et qui me tiennent à cœur aussi – mais j’aurai l’occasion de vous en reparler.
Deux petits messages avant de conclure : vous êtes très très très nombreux à me demander si je connais le jeu Kerbal Space Program. Alors oui, je connais, enfin de nom parce que je ne joue pas, mais je connais. Et deuxième chose, si vous êtes chercheur ou ingénieur, je crois que ça marche aussi, il y a le compte Twitter @EnDirectDuLabo qui cherche toutes les semaines une nouvelle personne pour l’animer. Alors n’hésitez pas à vous manifester, c’est absolument passionnant pour les followers comme moi de découvrir un nouveau sujet toutes les semaines, un nouveau quotidien, un nouveau point de vue – c’est une super démarche et merci à Sébastien Carassou de l’avoir mise en place en France.
Merci à tous ceux qui me filent un coup de pouce sur Tipeee, alors ça c’est vraiment ultra généreux de votre part – ça m’aura permis de me payer des billets de train pour ma vidéo sur l’Exoconférence, notamment, j’ai pas encore fini de rembourser le matos que j’ai acheté et je compte même pas les impôts que je vais payer dessus – tout ça pour vous dire que tout l’argent va vraiment dans le podcast et dans les vidéos. D’ailleurs pour ce qui va suivre, il y aura un clip pour Philae, une vidéo sur les formes géométriques insolites qu’on peut trouver dans le système solaire, une autre qui expliquera comment ne plus confondre le CNES, le CNRS, le CERN et le CEA, je ne désespère pas réussir à finir d’écrire ma deuxième vidéo sur le réchauffement climatique un jour – je prends mon temps parce que c’est complexe et touchy – et j’espère publier plus régulièrement « La folle histoire de l’Univers », donc. Et je rappelle que je fais tout ça sur mon temps libre, et que ça ne me rapporte pas d’argent. Enfin si, pour être tout à fait transparente j’ai monnayé ma chaîne Youtube, mais j’accumulé en tout 180 dollars à l’heure où je vous parle mais que je n’ai pas encore touchés – donc bon. Voilà. Vous savez tout sur ma petite cuisine interne !
Ce qui m’aiderait, ce serait que vous vous abonniez à ma chaîne Youtube – merci à ceux qui sont déjà abonnés – et de partager mes vidéos, vous pouvez aussi liker la page Facebook intitulée « La galaxie de Florence Porcel » – je suis également sur Twitter. Et vous pouvez retrouver ce podcast sur iTunes, n’hésitez pas à mettre des étoiles et des commentaires, ça me fait trop plaisir de vous lire – enfin quand c’est gentil – il est également disponible en version audio sur l’appli Stitcher et sur Deezer, et vous trouverez tout le détail avec le texte intégral, les images, les liens, etc sur mon blog florenceporcel.com.
Comme c’est mon bébé et que j’en suis trop fière, je ne résiste pas à l’envie de vous laisser avec la bande-annonce de « La folle histoire de l’Exoconférence ». Prenez soin de vous, prenez soin de notre planète, et n’oubliez pas de rester le nez en l’air… à ne rien faire.

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