[MDRS 148] Billet pour L’Union 4

Allô la Terre ? Ici Mars – ou sa copie conforme dans le désert américain de l’Utah. Aujourd’hui, première crainte. L’objectif principal de la mission est de tester des procédures d’urgence. Ce matin, on a eu une formation donnée par Lucie, notre commandant, et Tiffany, qui conduit l’expérience. L’idée est de simuler un feu ou une dépressurisation avec plusieurs scénarios plus ou moins difficiles. On en fera tous les deux jours, l’heure sera tirée au sort ainsi que le rôle assigné à chacun.

Mais ça fait beaucoup d’informations : apprendre ce que chacun doit faire dans chaque situation en quelques minutes, c’est compliqué. Assimiler le vocabulaire utilisé (la mission est en anglais), ça me semblait hors de portée. Je me suis sentie découragée.

Mais on a fait l’exercice une fois. J’ai tiré le numéro 5 : c’était à moi de trouver l’origine de la fuite. Elle n’était pas réparable, on a dû évacuer.

Finalement c’est rigolo, ce jeu de rôle grandeur nature…

Lucie, Nuno et moi dans le sas de décompression avant l'évacuation

[MDRS 148] Billet pour L’Union 3

Allô la Terre ? Ici Mars – ou sa copie conforme dans le désert américain de l’Utah. Première surprise : le temps s’écoule de manière très étrange, ici. Et pourtant, on ne simule pas la durée du jour martien qui est de vingt-quatre heures et quarante minutes !

L’Équipage qu’on a relevé est parti hier matin et on a tous l’impression que ça fait des semaines. Pourtant, on ne voit pas passer les journées et j’ai bien du mal à me souvenir de ce qu’on a fait la veille. Vraiment étrange. Sans doute parce que le planning est tellement calibré et chargé de tâches diverses à accomplir à la chaîne qu’on n’a pas le temps de les assimiler avant de passer à la suivante…

Je me demande si des neuropsychologues se sont penchés sur la perception du temps dans ce genre de mission. Étant donné qu’elles servent à préparer les futurs vols habités sur Mars, ce serait primordial de comprendre les mécanismes en jeu. Pour utiliser les quarante minutes supplémentaires au mieux…

[MDRS 148] Billet pour L’Union 2

Allô la Terre ? Ici Mars – ou sa copie conforme dans le désert américain de l’Utah. À cause de contretemps, nous n’avons pas pu commencer la simulation à midi. C’était un mal pour un bien : il faisait si beau que nous sommes allés explorer sans combinaison  les collines dignes des panoramas de Curiosity. Les mots me manquent pour exprimer à quel point cet endroit est sublime. (Ce n’est pas si grave, j’ai tout filmé.) J’ai tenu à faire des photos de groupe et des photos individuelles : nous avons désormais nos portraits officiels !

De gauche à droite : Lucie, Tiffany, Duarte, Nuno, Louise, et moi !

Après quelques selfies pour le fun, j’ai posé téléphone et caméra et je suis allée m’asseoir longuement au sommet d’une colline. C’est tellement important d’imprégner ses rétines de ce qu’on v(o)it d’extraordinaire…

Et quand Lucie, notre commandant, a annoncé : « Nous sommes officiellement en simulation ! » quelques heures plus tard, un frisson m’a parcourue. Ça y est, nous sommes sur « Mars » !

 

 

[MDRS 148] Billet pour L’Union 1

Allô la Terre ? Ici Mars – ou sa copie conforme dans le désert américain de l’Utah. Je vous écris depuis ma chambre avec vue sur un paysage austère et sublime, dont les collines marbrées de rouge, de beige et de rouille contrastent avec le bleu pur du ciel matinal – couleur bien terrestre, hélas.

De toute façon, la simulation n’a pas encore commencé. Nous sommes arrivés hier et l’équipage 147 nous a briefés sur tout ce qu’il faut savoir : mise en place des casques de combinaison, conduite des quads, position des extincteurs (la serre a brûlé le mois dernier…), rapports quotidiens à envoyer à la « Terre », etc.

Nous avons dîné de pizzas maison et fêté les 25 ans de Louise, notre astronome. Malgré notre épuisement lié au décalage horaire, nous sommes allés regarder les étoiles à l’air libre.

À partir de midi, aujourd’hui, nous ne respirerons plus que dans nos combinaisons quand nous sortirons explorer ce paysage rougeoyant…

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Pour en savoir plus
Nous vivons donc dans un superamas de galaxies appelé Laniakea !
Grosse tempête solaire récemment… Heureusement, aucun dégât !
Plusieurs astéroïdes nous ont frôlé ces derniers jours, dont un nommé Pitbull, et nouvelle inquiétante : la NASA n’est pas du tout au point concernant les objets potentiellement dangereux…
« L’Exoconférence » d’Alexandre Astier, c’est en ce moment !
La couche d’ozone va mieux… mais c’est toujours pas gagné quand même
Quant à notre atmosphère, elle est de plus en plus asphyxiée par le CO2 qu’on rejette (et nous avec, accessoirement)

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[SPATIAL] Vivez l’amarrage de l’ATV en direct !

[Avec AFP]
Un cargo spatial européen ATV, cinquième et dernier de la série conçue pour ravitailler la Station spatiale internationale (ISS), doit s’amarrer automatiquement à la Station mardi après-midi, un événement qui sera retransmis en direct et en multi-caméras par l’agence spatiale française.

Dès 14h45 heure de Paris (12h45 GMT), le site du CNES commencera à diffuser, avec cinq angles de vue différents, les manoeuvres d’approche de l’ATV-5, à 400 km au-dessus de la Terre. Une séquence automatisée mais supervisée depuis le centre de contrôle de l’agence spatiale française, situé à Toulouse.

« Le flux vidéo principal diffusera une émission commentée d’une heure autour de l’amarrage », mais il sera aussi possible de suivre les opérations directement depuis l’ISS grâce à deux caméras embarquées, l’une russe et l’autre américaine, placées à l’extérieur de la station, précise le CNES dans un communiqué.

Une autre caméra plongera le spectateur au coeur des opérations du centre de contrôle de l’ATV à Toulouse, tandis qu’un dernier flux vidéo montrera, en temps réel et en images de synthèse, la progression de l’ATV vers la Station spatiale, jusqu’à son amarrage prévu pour 15h30 heure de Paris.

Baptisé Georges Lemaître en hommage au physicien belge père de la théorie du Big Bang, l’ATV-5, d’une masse au décollage de 20,3 tonnes, a été lancé dans la nuit du 29 au 30 juillet depuis la Guyane française par une fusée Ariane 5.

Depuis lors, le cargo a effectué une série de manoeuvres pour rejoindre l’ISS, passant sous la station, puis au-dessus, pour finalement se laisser lentement dériver et venir se placer à son point d’attente, à 5 km en arrière, depuis lequel il entamera son approche finale mardi.

C’est Alexander Gerst, astronaute allemand de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui supervisera le déchargement des quelque 6,6 tonnes de fret (un record) destinés aux six occupants de l’ISS : près de 850 litres d’eau potable, trois tonnes de carburant, et plus de 2,6 tonnes de denrées alimentaires, vêtements et équipements pour la recherche.

Teaser Amarrage #ATV5 from CNES on Vimeo.

A la fin de sa mission, début 2015, le vaisseau de dix mètres de long sera rempli des déchets non dangereux produits à bord de la Station. Il se détachera de l’ISS et plongera vers l’atmosphère terrestre où il se consumera avec sa cargaison, comme l’ont fait ses quatre prédécesseurs, Jules Verne (2008), Johannes Kepler (2011), Edoardo Amaldi (2012) et Albert Einstein (2013).

Le chant du cygne du dernier ATV sera filmé pour la première fois de l’intérieur, grâce à une caméra embarquée spécialement conçue pour transmettre les images des toutes dernières secondes du cargo avant de brûler avec lui.

Avec la fin des ATV, l’ISS sera ravitaillée par des vaisseaux russes Progress et des cargos opérés par des firmes privées américaines sous contrat avec la Nasa, SpaceX (Dragon) et Orbital Sciences (Cygnus).

Pour en savoir plus : l’astronaute Jean-François Clervoy parle de l’ATV sur Futura-Sciences.

Et l’encouragement d’Alexandre Astier !

 

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Pour en savoir plus
Les scientifiques sont intrigués par une île mystérieuse sur Titan
Deux exoplanètes n’étaient que des mirages
Après l’annonce tonitruante de la détection d’ondes gravitationnelles venues du big bang, de plus en plus de scientifiques sont sceptiques. Ils attendent les résultats du satellite Planck prévus à l’automne.
La grande tâche rouge de Jupiter (qui est une gigantesque tempête) rétrécit !
Deux éruptions solaires de classe X à 70 minutes d’intervalle… en vidéo
La comète Churyumov-Gerasimenko que Rosetta va explorer a une forme… inattendue !!
J’ai adopté un alien. C’est le plus beau de l’Univers, il s’appelle Emmett et il a son compte Instagram dédié !
Nous, espèce humaine, transformons la nature même de la Terre. Elle est en très colère.
Son champ magnétique s’affaiblit réellement. Certains scientifiques prévoient un inversement dans les 1500 ans.
Quant à l’Univers, il n’existerait pas

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[PLANÈTE] La Terre, le plastique et nous

Allô êtres humains ? Ici la Terre.

Vous savez ? Votre planète. Celle sur, et grâce à, laquelle vous vivez. Celle sur laquelle vous évoluez, dans tous les sens du terme. Celle qui fournit l’air que vous pouvez respirer, l’eau que vous pouvez boire, les sols que vous pouvez cultiver et le champ magnétique qui vous protège des rayonnements mortels venus de l’espace dans lequel je me déplace, en orbite autour d’une étoile que je vous offre à une distance vous permettant d’exister.

Je rappelais ça juste comme ça. Ça fait jamais de mal de rafraîchir les mémoires. Puisque vous semblez m’oublier de plus en plus, vous qui me salopez, me réchauffez, me saignez, m’exploitez plus que je ne peux le supporter.

Je ne vous parlerai pas du Jour du Dépassement. Ni de pollution atmosphérique. Ni de pêche en eaux profondes. Ni des décharges à ciel ouvert. Ni des pesticides et autres saloperies. Ni des barrières de corail qui meurent. Ni même de réchauffement climatique. C’est dire.

(Quand même, parce que ça fait pas de mal, hein.)

Je voudrais vous parler du plastique.
Il faut qu’on cause.

VOTRE PLASTIQUE DANS MES OCÉANS

Vous parlez d’un septième ou d’un huitième continent (ou même d’un sixième, pour Nolwenn Leroy.) Je me fous comme de mon premier impact avec un astéroïde de l’adjectif numéral ordinal employé. Ce que je constate c’est que vous l’utilisez toujours au singulier. Alors qu’il y en a cinq. CINQ. Six, si on compte celui de la Méditerranée.

Cinq « continents », cinq gigantesques gyres, cinq monumentales soupes de plastique joliment répartis dans toutes les eaux du globe que je suis. Vous êtes des gros porcs (qui n’y sont pour rien, eux, d’ailleurs).

Vous voulez des chiffres ? Le gyre principal, situé dans le Pacifique nord, est grand comme 6 fois la France et sur 30 mètres de profondeur. Ce plastique pose problème à 267 espèces marines, tue 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères marins chaque année, sans compter que vous ingérez sans doute des micro-particules ou des substances très toxiques dans le poisson que vous mangez.

Le contenu de l'estomac d'un albatros

L’organisation écologique Algalita Marine Research Foundation (AMRF) et Greenpeace y ont recensé 6 tonnes de plastique pour 1 tonne de plancton (la base de la chaîne alimentaire, dont fait partie le phytoplancton qui, à lui tout seul, représente 50 % de la matière organique que je produis). Et ce sont des chiffres de 2007 !

L’expédition 7ème continent les explore les uns après les autres. Patrick Deixonne, un des explorateurs, est allé dans le gyre de l’Atlantique Nord le mois dernier. Voici son témoignage édifiant (à partir de 5’40).

Si vous voulez voir des images pour mieux vous rendre compte, il y a aussi ce documentaire d’Arte.

 

Maintenant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas.

VOTRE PLASTIQUE DANS MES MONTAGNES

Si les continents de plastique de mes océans sont la preuve la plus flagrante et la plus impressionnante que vous êtes une espèce de gros dégueulasses, mes montagnes ne sont pas en reste. Prenons juste l’exemple du mont Everest. En 2011, ce sont plus de 8 tonnes de déchets qui ont été descendus de là-haut par une équipe de nettoyeurs. 8 tonnes !

C’est un tel problème que le Népal oblige d’ailleurs désormais aux touristes de ramener 8 kilos de déchets de leur expédition, sous peine de poursuites judiciaires et d’encaissement de la caution de 4000 dollars déposée au départ. Oui, il faut tout ça pour vous faire comprendre que comme les océans, les bords de route, les trottoirs ou les plages, la montagne n’est pas une poubelle.

VOTRE PLASTIQUE DANS MA BANQUISE

Comme si ce n’était pas suffisant de polluer les montagnes et les océans, votre plastique se retrouve piégé dans les glaces de ma banquise.

Et puisque c’est toujours nécessaire, je vous rappelle que je me réchauffe VOUS ME RÉCHAUFFEZ. Et il ira où, le plastique de ma banquise, quand les glaces auront fondu, mmh ? Dans les océans, puis dans les poissons, puis dans vos petits estomacs.

C’est formidable, ça quand même. Avant vous, je n’avais jamais connu aucune espèce, en 4,5 milliards d’années d’existence, qui s’est débrouillée pour rendre le dernier maillon de la chaîne alimentaire aussi craignos que le premier. Clap clap clap. Non mais respect. À ce niveau-là c’est du génie.

Mais je me demandais, l’autre jour… Vous ne seriez pas UN PEU CONS ?

VOTRE PLASTIQUE DANS MES ROCHES

Que votre plastique flotte sur et dans mes océans. Bon. Qu’il se retrouve congelé au sommet de mes plus belles montagnes. Bon. Qu’il soit coincé dans ma banquise. BON.

Mais alors ça ! ÇA VA PAS ÊTRE POSSIBLE.

© Patricia Corcoran et al., GSA Today

Bougre de saloperie d’espèce humaine, est-ce que tu te rends bien compte, EST-CE QUE TU UTILISES TA PUTAIN DE CONSCIENCE UNIQUE DANS L’UNIVERS EN L’ÉTAT ACTUEL DE TES CONNAISSANCES pour comprendre que tu viens de créer, avec tes conneries, une nouvelle sorte de roche ? Est-ce que tu réalises que c’est ma nature intrinsèque que tu es en train de remodeler ?

Parce que ça, là, sur ces clichés, c’est du « plastiglomérat« . De la roche, ce que je suis, d’où l’appellation « planète rocheuse », désormais mélangée à toutes sortes de matières plastiques, matériau qui n’existe pas dans la nature, que je ne peux pas fabriquer toute seule.

Voilà, je suis le monstre de Frankenstein. Je ne suis plus une planète rocheuse. Je ne suis plus une Planète Bleue. Je suis une Planète Plastique. Vos descendants, bande d’humains, ne m’appelleront plus la Terre mais la Plastique – si votre espèce vit assez longtemps pour ça, ce que je ne souhaite pas, en l’état des choses. (Ouais, c’est violent mais j’en ai ras le pôle, sans déconner.)

Le plastiglomérat… Vous avez laissé des traces sur moi qui sont merveilleuses : des constructions, des oeuvres d’art, etc… Mais ça, c’est sans doute ce que vous pouviez faire de plus sale et de plus vulgaire. Vous immiscer dans ma géologie. Faire entrer de force votre constituant non-naturel dans ma nature la plus basique.

Je suis tellement en colère et écoeurée.

LES SOLUTIONS

Heureusement, vous êtes plus intelligents par individu ou par petits groupes qu’à moyenne et grande échelle. Il y a des tas d’associations qui oeuvrent pour me nettoyer et pour faire de la prévention. Mais souvent à l’échelle locale – et c’est énorme, mais hélas pas assez si vous voulez (mais le voulez-vous vraiment ?…) changer les choses radicalement et durablement.

Il y a ce tout jeune homme, Boyan Slat, en qui je place beaucoup d’espoir, et qui a inventé une solution pour nettoyer le plastique des océans… à l’âge de 17 ans.

Aujourd’hui, à 19 ans, il dirige une équipe d’une centaine de personnes pour développer son idée. Et ils semblent être sur la bonne voie. Et non seulement ça, mais en plus vous pouvez l’aider – donc si vous m’aimez/me respectez un peu, n’hésitez pas à visiter leur site et à faire un don. Merci, vraiment, chaleureusement, par avance.

Tout le projet et ses avancées sont résumés dans cet article – mais si j’avais une tête, je la frapperais contre un mur de Planck tellement la question de la « rentabilité » me désespère. Comme dirait un célèbre proverbe, quand vous ne pourrez plus boire mon eau ni consommer ce que je vous laisse produire, vous vous rendrez compte que l’argent ne se mange pas. Et vous crèverez comme des cons après avoir pleuré vos mères d’être restés dans le déni aussi longtemps alors que vous saviez. (Ça, c’est moi qui rajoute, j’avoue.)

Il y a aussi la solution de vous passer définitivement de plastique – ce qui arrivera à un moment ou à un autre de toute façon quand vous aurez pillé tout mon pétrole. Mais ça arrivera forcément trop tard. Puisqu’il est déjà trop tard (CF le plastiglomérat).

Ou alors le plastique à base d’algues ou d’amidon. Mais visiblement quelques lobbies font bien en sorte que les entreprises qui veulent le développer n’y arrivent pas. (Ajouter quelques insultes bien relevées.)

Et recyclez, bordel. Collectez, recyclez, faites des matériaux propres.

Oh et puis merde. Trouvez les solutions tous seuls. Je vous survivrai, de toute façon, je m’en fous moi. Mais moins longtemps je vous accueillerai encore, mieux je me porterai. Allez voir sur Mars si j’y suis, tiens. Je vous parie que vous en reviendrez en chouinant et que vous commencerez à me respecter à nouveau.

Sauf qu’il sera beaucoup trop tard. Bande de veaux.

[TWITTER] Pendant ce temps-là, dans l’Univers… 6

Pour en savoir plus
Une nouvelle lune est en train de naître dans les anneaux de Saturne.

La photo du Soleil me vient d’un utilisateur de Twitter. Merci !

Le flash de lumière sur cette photo de Curiosity aura fait couler beaucoup d’encre 2.0… Mais la NASA a vite fait de donner une explication rationnelle à ce phénomène pas si rare.

La nuit du 14 au 15 avril, Mars était effectivement au plus proche de la Terre… pendant que la Lune s’éclipsait dans l’ombre de notre planète…

Comme prévu, la sonde LADEE s’est écrasée sur la face cachée de la Lune après six mois de mission.

Et hors du système solaire, la première exolune semble avoir été découverte… ainsi que la première exoplanète de la taille de la Terre située dans la zone d’habitabilité de son étoile ! Elle s’appelle Kepler-186f et se trouve à 500 années-lumière de nous.

Vue d'artiste de Kepler-186f

Si vous avez un compte Twitter, vous pouvez suivre la liste ou les comptes de l’Univers !

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[BD] Bulles d’Univers 1

Ah, la fameuse photo de Curiosity qui a fait le tour des Internets… Une lueur étrange : il n’en fallait pas plus pour élaborer les hypothèses les plus farfelues ! Mais c’est une explication bien plus terre à terre (Mars à Mars ?) que la NASA a apportée, et je vous en parlais justement dans « La tête au carré » sur France Inter le 9 avril dernier (à partir de 2’51)…

Mais la Lune n’est pas en reste. Elle s’est certes éclipsée il y a quelques jours dans l’ombre de la Terre, mais une actualité peu banale la concerne ces jours-ci : la sonde LADEE arrive à court de carburant et va s’écraser sur le sol lunaire dans les prochains jours (à partir de 5′).

 

MISE À JOUR
Ça y est, elle s’écrasée !

 

Et à l’instar des animaux qui viennent d’être reconnus comme « doués de sensibilité », je suis persuadée que les astres sont des objets cosmiques sensibles (très sensibles, même…) aussi.

Alors avec Aurélie Bordenave, l’illustratrice des fabuleuses « Semaines Dessinées » de La Tête Au Carré, nous avons décidé de les laisser s’exprimer…

Voici le premier strip de « Bulles d’Univers » !

Si vous voulez plus de dessins d’Aurélie, n’hésitez pas à faire un tour sur son site.
Si vous voulez plus de dialogues entre les astres, alors n’hésitez pas à faire un tour par ici !

Ceci est un billet auparavant publié sur le Blog au Carré !