[CINEMA] Prometheus : mauvais ou affligeant ?

Je suis donc allée voir Prometheus hier soir, surexcitée depuis des mois par le barouf qu’on en a fait, le présentant comme le film de science-fiction du siècle.
J’ai été terriblement déçue au sortir de la salle, pour me rendre compte ce matin au réveil qu’il n’y avait décidément rien de bon à garder.
Attention : je vais spoiler.

Le tout premier plan est d’une beauté à couper le souffle. Vous pouvez circuler ensuite, y a rien à voir ! Il s’agit « juste » de notre planète suspendue dans l’espace, image que l’on a désormais l’habitude de voir – mais pas en 3D. Et ça change tout.

On y descend ensuite pour un voyage dans nos paysages, digne d’un Arthus-Bertrand du meilleur effet. Et puis on ralentit et on s’arrête près de chutes avec verdure, eau bouillonnante, mec en toge-capuche qui crapahute sur les rochers et vaisseau extraterrestre dans le ciel. Bon. Au moins, ça plante le décor, on se dit que ça va être rigolo.

Le mec enlève sa capuche et – ça alors ! – v’là-t-y pas qu’il n’est pas tout à fait humain même s’il y ressemble : il a juste le teint très très blanc, les yeux très très bleus, la peau très très imberbe, les muscles très très saillants et le profil très très grec. Bon. Mais déjà, choisir le symbole de la Grèce comme (on s’en doute vu ce qu’on nous a spoilé dans les bandes-annonces et sur les affiches) origine de l’Humanité, je suis pas sûre que ce soit l’idée du siècle étant données les circonstances, mais enfin, bon, passons.
Notre dieu grec (utilisons ce terme puisqu’il nous a créés) ouvre un genre de boîte de Tic Tac extraterrestres et en avale son contenu, ce qui a pour effet de le désintégrer de l’intérieur. Il se tord, il râle, il convulse, il crie, toussa, et à un moment, il finit par tomber dans la chute bouillonnante. Là, il continue de se désintégrer dans l’eau jusqu’aux brins d’ADN. Et pouf ! Voilà la Terre semée, y a plus qu’à laisser mijoter quelques millions d’années. (Ou quelques secondes vu les images qui nous montrent déjà la division des cellules.)

Bon alors déjà, descendre d’un gars qui s’est désintégré dans l’eau d’une Terre déjà formée comme aujourd’hui, ça se pose là comme exactitude scientifique. La tectonique des plaques, la dérive des continents qu’ont connues nos lointains ancêtres, ça… non ? Ça ne dit rien aux Américains bien entendu. Et le fait que les fouilles aient trouvé les premiers hominidés en Afrique… Non ? Toujours pas. Bien entendu, l’Humanité blanche et consensuelle descend de cet extraterrestre glabre, imberbe, et de la couleur d’un iceberg. Darwin et Luther King se retournent dans leurs tombes respectives. Mais passons.

On fait un bond pour arriver en 2089 où on entend des gratouillis dans une grotte, et pouf ! une scientifique (Noomi Rapace, extraordinaire Lisbeth Salander du Millenium suédois) découvre une jolie peinture rupestre représentant des gars qui pointent le doigt vers cinq billes dans le ciel. Etant donné que le même schéma a été découvert partout dans le monde venant de civilisations spatio-temporellement éloignées, on en conclut donc que ce n’est pas une carte cosmique, mais carrément une « invitation ».
Bon. Admettons.

Là, le titre du film apparaît, les choses sérieuses peuvent commencer.

Nous sommes cinq ans plus tard et le vaisseau Prometheus se trouve très très loin de la Terre. Tout le monde roupille là-dedans, sauf un robot qui ressemble à s’y méprendre à un humain, magnifique spécimen aryen blond aux yeux bleus, qui répond au doux nom de David.
David joue au basket en faisant du vélo, mange (les robots sont friands de plateau-repas c’est bien connu), apprend des langues rares en e-learning et regarde des vieux films de guerre. Bon admettons, on s’occupe comme on peut. Mais je suis désolée de le dire : on ne croit pas une seule seconde à sa condition de robot.

Et puis quand il en a marre de mettre des paniers en tournant en rond sur sa bicyclette, il va lire les rêves d’Elizabeth (Noomi Rapace, donc) où l’on apprend que la petite a perdu sa maman très jeune et qu’après une conversion sur la mort avec son papa qui lui apprend qu’il n’y a pas d’autre hypothèse possible que le paradis, pouf ! elle devient croyante avec une foi d’enfer (si j’ose dire).
Ces histoires de dieux, de religions, de Création commence déjà à bien me gonfler : « Bonjour, je suis Ridley Scott, gros beauf américain, et sous-couvert de science-fiction je fais de la propagande en faveur du Créationnisme, pour que des gens intelligents et cultivés puissent dire plus tard que ben non, Lucy c’est des conneries, c’est Adam et Eve la vérité ! » (C’est du vécu, ça fait plus de dix ans maintenant mais je m’en remets pas.)

Et puis à un moment, le vaisseau vacille, puis une secousse. On se dit tiens, peut-être un astéroïde farceur qu’on s’est pris dans la tronche. Mais non non, c’est juste qu’on est arrivé. (C’est bien connu, quand on arrive à destination la voiture tangue et fait des bong.) Passons.

Nous avons donc une aryenne blonde aux bleus qui fait frénétiquement des pompes avec les cheveux mouillés et à moitié nue. L’utilité de cette scène ? Je cherche toujours. Elle se lève, le temps de filmer son cul, et elle enfile un peignoir avant d’ordonner à David de réveiller tout le monde. L’utilité de voir son cul ? Je cherche toujours. Mais nous avons fait connaissance avec la chef du vaisseau, une dénommée Vickers (Charlize Theron).

Tout le monde se réveille, prend un petit-dej, on a une séquence sur le rebelle de la bande qui « n’est pas là pour se faire des potes mais pour se faire du fric » et qui envoie chier son voisin de cantine (je cherche toujours l’intérêt de la scène) et tout le monde se retrouve dans le gymnase pour une réunion improvisée.

Vickers présente David, toujours droit comme un i et sourire niais, et envoie un film sous forme d’hologramme : un vieux schnock apparaît et ce qu’il avait à dire devait être tellement important que je l’ai oublié, dis donc. En plus, pardon mais… euh, c’est une blague, le vieux, là ? Ils n’avaient pas d’enveloppe maquillage, dans leur budget, sans déconner ? Même moi avec du papier mâché je peux faire mieux si je veux prendre 95 ans. On n’en est pas à dix minutes de film que je me fais déjà chier et qu’en plus j’ai l’impression qu’on se fout de ma gueule.

Bref. Il donne la parole à nos deux scientifiques (Elizabeth et son mec) qui sont censés être les chefs de la mission mais dont on a l’impression qu’ils viennent de l’apprendre. Ils expliquent en deux mots aux autres qu’ils sont venus rencontrer les « Ingénieurs » et puis… c’est tout. Ok. Bon. Je cherche toujours l’intérêt de cette séquence (à part peut-être celui d’expédier d’un revers de caméra celui qui ricane quand il ose dire que mais euh et le darwinisme, tout ça ?…)

Vient ensuite la phase de descente sur la planète. Trop fastoche. Et puis alors ils tombent direct sur une piste d’atterrissage au bout de laquelle il y a LE truc à trouver (une caverne). C’est quand même formidable, un bol pareil. Pouf ! pouf ! les voilà posés, et la première expédition commence.

A partir de là, je vais vous la faire courte. On a en vrac :

Deux décors vieillots et déjà vus
L’intégralité de l’histoire se déroule en alternance dans deux décors : le vaisseau et la caverne. C’est un peu facile en 2012, alors qu’on aurait les moyens techniques de faire des putains de balades sur une autre planète.
Au lieu de ça, on a un vaisseau dont l’intérieur est digne des films des années 90 et une caverne banale avec des installations extraterrestres au design signé H.R. Giger qui est peut-être très doué, mais dont on connaît tellement le travail qu’il n’apporte aucune dimension exotique ni même esthétique. Et je le soupçonne d’avoir fait sa feignasse en copiant-collant les décors qu’il a pu faire auparavant. Bref. Grande déception visuelle. Même les hologrammes ne sortent pas du lot.

Les costumes ne créent pas non plus la surprise avec des combinaisons et des casques que n’aurait pas reniés Jules Verne.
Vraiment : décors, costumes, design, graphisme… Zéro pointé. Déjà vus cent fois chacun, aucune recherche, pas d’originalité, on régresse.
J’attendais pourtant beaucoup d’un élément impressionnant : la sculpture de la tête présente sur l’affiche et mise en avant dans les bandes-annonces. Ne vous attendez à rien d’extraordinaire : dans le film, ils ne la calculent même pas.

Des personnages creux
Difficile de parler des personnages tant ils sont vides. Vickers, grande blonde glaciale et désagréable, ne sert à rien. David pourrait être un personnage intéressant mais on ne croit pas deux secondes à sa condition de robot. Elizabeth sort peut-être du lot, peut-être parce que les autres ont trois lignes de textes (pour les chanceux) ou meurent dès le début.
Voilà, j’ai fait le tour.

Un scénario vide mais plein d’incohérences
Le scénario, en plus de faire de la propagande pro-Créationnisme, multiplie les clichés insupportables (« Oh ! Une plante bizarre extraterrestre qui paraît agressive… Approchons notre tête pour mieux la voir et faisons gouzi-gouzi. Oh ! Ben ça alors, je me suis fait bouffer, quelle surprise…) et ne tient pas la route deux secondes.
Ils atterrissent du premier coup pile en face de la caverne ; y en a deux qui restent dedans et évidemment ils y meurent dans d’atroces souffrances moins de dix minutes après ; elle est pleine de cadavres d’extraterrestres morts pour une raison inconnue qu’on ne connaîtra jamais ; David y récupère des amphores (qui la remplissent pas millions ! et ça n’a pas l’air d’intéresser qui que ce soit) et la dissèque pour y trouver un truc bizarre dont on ne saura jamais ce que c’est ; il en profite pour en glisser un morceau dans le verre d’un scientifique pour l’assassiner mais on ne saura jamais pourquoi ; finalement le vieux n’est pas mort et il est à l’intérieur du vaisseau pour une raison qui m’échappe toujours ; on nous dit que finalement Vickers est sa fille et il l’avait caché à tous, on se demande encore à quoi ça sert ; la caverne est respirable pour les humains mais elle est ouverte sur l’extérieur toxique et tout le monde trouve ça normal ; Prometheus explose en vol, et la seconde d’après il est intact sur le sol avec pressurisation impeccable et pièces à l’intérieur nickel et sans égratignures…
Bref. Rien ne tient debout dans ce film. Rien.
Et on continue dans la bien-pensance américaine à vomir : Elizabeth (stérile, mais bref) se retrouve enceinte (de quelques heures) d’un extraterrestre et veut se le faire enlever. Elle demande une césarienne. Chez moi ça s’appelle un avortement, mais faudrait voir à ne pas dire de gros mots, hein.
Et la bestiole en question est un petit calamar qui se transforme en poulpe obèse, puis en créature alien sur deux jambes comme dans les films Alien (admettons puisque c’est censé être le prequel, mais comment cette transformation est possible en cinq minutes, je me demande.)
Et surtout… Quel est le putain de rapport avec les dieux grecs extraterrestres ???

Bref. Non seulement c’est visuellement pauvre et scénaristiquement déplorable, mais en plus on nous ressert une vieille recette qu’on connaît par coeur et qui ne crée rien d’autre que de l’ennui profond. En 2012, c’est possible de trouver autre chose que de la SF sans monstre vert gluant, ou comment ça se passe ? Non parce que, dans le genre, je pense qu’on a tout fait et tout vu, hein. Prometheus, tu ne sers à rien, si je peux me permettre.

Quitte à aller voir de la science-fiction, fuyez ce film et allez voir Men In Black 3. Ce n’était pas très réussi non plus mais au moins il ne se prend pas au sérieux et il traite de vraies idées intéressantes de science-fiction.

29 réflexions sur « [CINEMA] Prometheus : mauvais ou affligeant ? »

  1. J’aime beaucoup le jeu de ceux qui se croient intelligents de dénigrer des films de genre. De traiter des réalisateurs de gros beauf jusque parce qu’ils sont américains et que, c’est bien connu, tous les américains sont bêtes, croyants et bouffent du McDo, d’avancer que « je suis étudiant en biologie ce film c’est n’importe quoi… ». Qui semble bien imbécile de tenir de tels propos bourrés de clichés ? De jouer au jeu du « je cherche l’interêt de cette scène, de ce plan.. » là ou depuis la nuit des temps le cinéma use d’éléments anodins pour mettre en place une ambiance, un décors, des relations, des enjeux. Surtout méfiance, à trop vouloir juger on peut passer soi-même pour idiot. Car si Prométheus l’est, c’est une partie énorme de la SF intouchable qui l’est, le film brassant plus dd thématiques, proposant des réflexions plus riches qu’à l’accoutumée… Peut-être n’aimez-vous simplement pas le genre or mis un ou deux titres qu’il est de bon ton d’évoquer en milieu « cinéphile ». Et quoi de mieux pour finir en beauté que de juger à tort des personnes mal connues, faussant alors la vision de leurs oeuvres. Car oui, madame, peut être bien que ce cul a une raison d’être à l’écran, car non madame, vous n’êtes pas face au traditionnel blockbuster décérébré du dimanche devant lequel vous êtes venues vous encanailler entre deux Frères Dardennes… et probablement que sieur Ridley aurait à vous apprendre sur bien des choses…

    • LOL.
      Mon « cinéma de genre » préféré est le film catastrophe et mon réalisateur fétiche est Roland Emmerich.
      Avant de porter un jugement sur ma personne, vous auriez mieux fait de vous balader un peu sur ce blog, vous auriez appris que la SF est mon dada (contrairement au cinémâââ).
      Je n’ai jamais vu de film des frères Dardenne et m’en garderai bien. Quant à « 2001 », il faudrait me payer cher pour que j’accepte de le voir une 2ème fois.
      Je vous laisse à votre mépris, « 2012 » m’attend pour un 120 435ème visionnage.

  2. Quel plaisir de lire votre résumé de Prometheus. Je dois avouer qu’en sortant du cinéma avec des amis, nous étions tous circonspects, abasourdis, hébétés et unanimement très déçus. Et plus le temps passait, plus le mot ‘ratage’ nous venait à l’esprit.
    Bien que l’idée première soit intéressante et l’image absolument magnifique, la réalisation est une vaste fumisterie, de nombreux fans tentent sur les forums de nous expliquer à coup d’extrapolations abracadabrantes que tout est crédible, mais franchement…qui y croit, surtout lorsqu’ils rajoutent le ‘y aura 30 minutes de plus sur le DVD qui expliqueront’. Nan mais on se fout de qui là?

    Quand un astronaute fait face à un monolithe noir dans une chambre à coucher, ça déclenche évidemment de l’extrapolation à tout va et on aime ou déteste pour ça l’oeuvre de Kubrick depuis plus de 40 ans. Mais ici Prometheus abuse du procédé comme si il fallait un manuel en 10 tomes pour avoir le ‘droit’ de comprendre le film, alors comment s’immerger ne serait-ce qu’une seule minute dans cette oeuvre lorsqu’elle est tapissée d’incohérences plus idiotes les unes que les autres? D’ailleurs j’en cite quelques unes:
    – Un type hypertrophié aux hormones se fait fondre dans la rivière et enfanterait, soit disant, l’humanité. Le réa oubliant qu’il y a un peu trop de végétation aux alentours. Nous faire croire qu’arrière grand papa était tout grand et bleu et qu’il a fondé l’humanité, ou porté des bactéries, c’est selon les interprétations 550 millions d’années ou, si y a relent de créationnisme, 6 millions d’années. Dans les 2 cas, les ingénieurs datent un peu, d’où leur teint délavé probablement.
    Vivement un film parodique ou un alien débarque sur terre il y a 8 millions d’années et se pose au dessus d’une rivière parce qu’il a une énorme diarrhée. J’ose à peine imaginer l’évolution..mais revenons aux incohérences:
    – 1000 milliard pour une expédition constituée de bras cassés, de guignols et d’alcooliques. (Weyland ne fait jamais aucun test lors des recrutements, une peu comme dans Armageddon quoi, mais là au moins ils avaient pas le choix, il fallait Bruce et son équipe pour sauver le monde)
    – Les portes automatiques s’ouvrent à moitié juste pour voir Charlize faire des pompes, c’est comme ça car parait le réa l’a décidé, Chez Scott les portes automatiques ont 3 modes: ouverts, fermés et demi-fermés (un demi pshhhh quoi)
    – Chez Weyland Corp, on parle de la mission seulement à l’arrivée, surtout pas au départ ni lors du casting de l’équipe (vu qu’il y en a pas eu).
    – Le vaisseau trouve les reliques en 3 minutes, se poste et hop ils foncent tous comme des gamins à l’entrée de Disneyland Paris. Ensuite y a la tempête que personne n’a vu venir, j’imagine la qualité des systèmes de prévision météo d’ici 80 ans.
    – On enlève les casques dès qu’on voit le symbole ‘air respirable’ clignoter, sur un autre forum quelqu’un a qualifié ça de ‘suicide biologique’, c’est tellement vrai. En plus on pose les casques près de l’entrée, probablement à l’accueil avant la visite guidée.
    – Le géologue a tellement la trouille qu’il s’enfuit de la salle des urnes…pour revenir y taper le carton avec son pote quelques heures plus tard, ne manquant pas de titiller de l’alien serpent, joyeux animal rigolant de toutes ces petites dents.
    – En plus le géoguignol et son disciple sont pas foutus de trouver la sortie, dans le prometheus presque tout le monde s’en fout…y compris le pilote occupé à compter fleurette à Charlize. Tandis que d’autres vident les réserves de vodka.
    – Ah et le lendemain? Y a pas un signal ‘mort’ qui clignote, un changement de température corporelle ou un hurlement enregistré, une absence de ‘check je suis en vie’ sur la console? Ben non, mille milliard de $$ et ils ont oublié ce genre de gadgets et pour tout le monde, c’est juste normal de laisser deux gars sur un vaisseau inconnu…la routine quoi.
    – On emporte des bouts d’aliens en 4ème vitesse et on les ausculte à l’air libre, tranquillou, c’est très pro.
    – Si Elisabeth a bien fait une ‘opération abdominale’ dans un pod conçu uniquement pour les hommes, la machine, elle, aurait aussi du arracher la matrice, organe pas vraiment masculin, mais passons…
    – Et ça pousse bougrement vite ces trucs en plus. Elizabeth parcoure les couloirs du vaisseau en sang, une plaie béante agrafée, mais bizarrement, l’équipe de Weyland s’en balance complètement de cet avortement et de son état, pourtant David avait tout fait pour qu’elle enfante un petit poulpe. Franchement là, je sais pas si ça va l’aider à compléter le manuel de la chaîne de fabrication d’un xéno.
    – Passons les situations stupides du copain d’Elisabeth qui veut qu’on l’enflamme (probablement à cause de la vodka ingurgitée), les fusils à plasma qui font rien à personne, la réanimation d’une tête d’ingénieur de plus de 2000 ans (bizarrement 2000 ans d’âge ça fait rien à un alien qui a de l’ADN humain), pour détourner l’attention, David n’en fait qu’à sa tête (humour) et joue même du pipeau en tâtant des prothèses mammaires luminescentes, quel coquin cet androïde et quelle scène ridicule aussi.
    – Dans le ridicule, continuons avec Papy Weyland qui va voir son créateur et sussure LA question qu’il faut pas poser, David se fait donc arracher la tête par l’ingénieur mécontent qui en profiter pour filer bousiller la terre en rab.
    Mais le joyeux trio de pilotes décide de se suicider et de laisser Charlize prendre seule le vaisseau de secours (avec toute la vodka et le piano),…mais qui laisserait Charlize seule sinon le scénariste qui a pas réfléchi une seconde…mais bon elle va pas avoir l’occasion de vider les bouteilles vu que…
    – Chalize finit en crêpe suzette, ce qui est dans la constante de son rôle tout au long du film d’ailleurs, tandis que ce rejeton de poulpe d’Elisabeth achève l’arrière grand-père et laisse s’échapper Elisabeth, qui, elle, part à la recherche de la tête de David, ayant eu le temps de trouver l’équipement complet du petit alpiniste en herbe (les vaisseaux des ingénieurs ont une entrée facile et une sortie en rappel, c’est prévu comme ça)
    – Au final Elisabeth et David 1/8ème foncent demander des comptes aux grands types tout bleu, et nous on tente désespérément de coller ce prequel qui en est un mais qui n’en est pas un parce que Ridley l’a dit au reste de la saga d’Alien.

    Je rejoins Killian concernant la « néantitude » de ce film approchant les abîmes creusées par l’immonde ‘Phénomènes’, lui aussi défendu bec et ongles par certains fans prétendant que nous n’avons pas un Q.I. assez développé pour apprécier cette oeuvre (il faut savoir y détecter les subtiles mimiques de Mark Wahlberg, généralement aussi expressif que la plante en plastique qu’il redoute tant)
    En fait, ça doit être pareil pour Prometheus, nous, les milliers de gens déçus, sommes trop idiots pour ne pas comprendre qu’il ne s’agit pas d’Alien parce que la planète a un numéro différent, que les trucs qui ressemblent à de l’Alien ne son pas de l’Alien et que les incohérences n’en sont pas parce qu’avec un peu d’extrapolation on arrive à tout expliquer. La dernière oeuvre de Scott est donc juste une gigantesque boîte à extrapolation comme jamais le cinéma n’en a créé et pour cela elle mérite toute notre considération, pour cela uniquement.

  3. Bonjour,

    Halalalala mais quelle joie de voir que ne suis plus seul … non parce que depuis que j’ai vu ce film, j’ai l’impression d’être comme un adorateur de Lady Diana vivant le drame du pont de l’Alma ou le fan de Madonna qui dès qu’il voit Lady Gaga, il sort un crucifix, et … et … et bah quand je vois IMDB, Allo Cine, les appréciations des autres (d’ou viennent-ils? qui sont-ils? Des amis à David Vincent ? les 4400? Les Illuminati?), qui sont positives, voire élogieuses (j’ai lu entre autre le film de la décennie!) me font dire que je suis comme Rainman répétant nerveusement quel est le connard qui a réalisé ce film de merde! quel est le connard qui a réalisé ce film de merde! Bref, à la sortie du cinéma, à 15 euros (12 pour la place, 1 pour les lunettes qu’evidemment tu te les gardes … la consigne tu connais abrutis ? & 2 pour réserver, pcq je me disais que ça va être bondé, faux!) je me suis senti violé! (bon évidemment, toutes proportions gardées). Je ne vous parle pas de mes amis que j’ai traîné & a la sortie, ils me font: « non mais Kilian c’est la dernière fois que tu nous emmènes voir un film » … je paie encore des bière. Oui cette place de cinéma est proche d’un emprunt toxique via un subprime U.S. Je ne parlerai pas de ce film, creux, mais dès l’intro, j’ai vu cette série de paysage, ho oui c’est beau, mais une intro comme ça c’est signe qu’on a rien à dire. Je parle pas de la confusion qui est menée entre les articles de magazines qui disaient que c’est une prequelle avec les 8 dernières minutes qui font la relation avec le 1er Alien mais en conclusion du film non … , c’est tellement confus qu’on ne sait plus , bref, c’est un film qui a le cul entre deux chaises. Je n’ai même pas tilté sur le créationnisme, l’aspect un peu trop blond (à la limite, les deux « aryens » ont été mes préférés dans leur rôle de personnages froids) & tout le reste, très franchement je m’en fiche. J’ai du mal à croire que R. Scott se mette à faire la promo pour une certaine culture US de manière volontaire. A mon sens il a perdu son mojo … et dire qu’il veut commettre une suite & un Blade Runner II … non pitié!!! sauvez le cinéma!!! Je suis prêt à voter Cheminade (oui, ceux qui ont voté pour lui, savaient déjà) & rejoindre les Scientologues. Bref, il faut que ça tienne la route en terme de scénario mais qd on voit que les deux loustiques de scénaristes ont commis « the darkest hour » pour l’un & « cowboys vs aliens » pour l’autre, ça a fait ch’boum ds ma tête. Bref, je suis circonspect, dubitatif & affligé de ne par comprendre le pourquoi du comment & de voir qu’une majorité adore ce film. Ont-ils vu le 1er Alien ? Le reste ? Ont-ils aimé ? ce n’est pas possible d’aimer la quadrilogie (surtout les 2 premiers) & finalement d’accepter cette prequelle? Est ce que j’ai passé le cap que mes parents & mes grands parents ont passé pour dire: « c’était mieux avant, aujourd’hui c’est de la bêtise, ça c’est un vrai film! » (Il est vrai que quand je vois une Dodge Diplomat Sedan de Police US des années 80, j’ai mon fantasme de gamin qui revient au galop & je tire ma larme) … non que diable, j’ai aimé des Blacks Swan, Fighter, Avatar, Intouchable & j’en passe (Oslo, 31 Aout ? ouai enfin non … ça m’a saoulé de voir des Norvégiens qui veulent faire des films Français dit d’auteur), donc je suis de mon époque … enfin je crois. Je pense qu’on peut en faire une thèse pour ce qui est de comprendre la réussite de ce que je qualifie la plus grande arnaque cinématographique (bon … y’a bataille avec Phénomène … pcq 200 Millions d’euros pour filmer des arbres qui bougent, c’est fort!) dans l’histoire du cinéma. Voila, désolé fallait que ça sorte. J’ai finis ma thérapie!

    *gaga oulalala* … Rahhh Vade Ratro!

      • Bonjour, je refais un tour sur votre critique histoire de rigoler un coup avec un pote qui n’avait pas fait le même constat mais il est en train de retourner sa veste par des « ha ouais c’est vrai ça! ».
        Bon moi, je m’en suis remis mais j’ai attendu longtemps avant de remettre les pieds dans une salle … merci ô maitre Nolan avec ton Dark Knight Rises.
        Très bon blog en passant (je n’avais pas vu le bouton accueil à l’epoque tellement aveuglé par ma haine de ce film).

        Bonne continuation!

  4. Bonjour Florence !

    Je suis étudiant en biologie évolutive et pour moi ce film est vraiment honteux !
    Mais je suis rassuré de voir qu’il y a des gens intelligents comme vous, qui ont vu que ce film puait la propagande religieuse de surcroît créationniste !
    Malheureusement la majorité des gens ne sont pas comme vous, la plupart vont gober ces imbécillités et vont les recracher le dimanche au café du coin de la rue…

  5. Bonjour,

    J’ai vu le film hier et je trouve votre « critique » sacrément de mauvaise foi . IL est expliqué dans le film de quoi sont morts les extra terrestres . La capsule pressurisée est la cellule de survie de Vikerz qui a été éjectée avant le « choc » avec le vaisseau extra terrestre (d’où la présence de l’alien quoi était dans la machine à opérer ) .
    Après vous vouliez peut être qu’ils cherchent pendant une heure et demie dans un désert avant de tomber comme vous dites sur le truc à trouver mais je pense que ça ne vous aurais pas plu non plus . je passe aussi sur la terre déjà formée . Ils sont censés (les ET) créer l’homme , pas tout le reste . Certes le film laisse pas mal de choses sans réponses mais je crois surtout que c’est votre coté Darwiniste qui a été froissé et vous n’avez pas pu voir plus loin . A partir de ce moment là , vous n’avez regardé le film qu’à travers ce prisme . Je rappelle que c’est du cinéma , c’est à dire pour beaucoup, un divertissement , n’essayez pas d’en faire un témoignage scientifique .

    • Cher jpdubois,
      Je crois que vous vous trompez à mon sujet.
      Ma définition du cinéma est le grand spectacle et le divertissement. Pour vous donner une idée, j’adore « 2012 » et je l’ai vu à peu près 30 fois. Et pourtant, on ne peut pas dire que ce film soit scientifiquement exact et crédible – loin de là.
      Je me fiche donc complètement du prisme du « darwinisme » comme vous le dites. Si j’y fais allusion, c’est parce que le film lui-même y fait allusion : ce qui est une erreur à mon sens. S’il était parti du principe qu’on l’a été créé par des extraterrestres et qu’il avait tenu le truc, j’aurais adoré. Malheureusement, c’est un film tenu par une équipe de scientifiques et donc… un scénario qui se veut de la science-FICTION mais qui se base sur la SCIENCE-fiction ne peut pas tenir debout.
      Donc : il ne tient pas debout, il est bancal, et le nombre d’incohérences sont tellement nombreuses que ça en fait, au final, une bouillie infâme.
      En plus, ce n’était ni du grand spectacle, ni divertissant.
      Voilà mon avis.
      Et pour votre gouverne, ce n’est pas une lubie de ma part : de nombreuses personnes sont de mon avis. Ce serait trop vous demander de le respecter ? Je vous donne quand même ce lien : Odieux Connard raconte le film de manière hilarante et sans rater un détail. Vous verrez que le scénario (et/ou le montage !) sont totalement ratés. Et c’est un fait. Pas un avis subjectif.
      http://odieuxconnard.wordpress.com/2012/06/03/promethee-use-et-abuse/
      Bonne journée ! 🙂

    • Jamais je suis sorti d’une salle de cinéma aussi furieux ! Quelle honte ce film ! Rien n’est crédible : Personnages, situations, scénario…Un petit détail que beaucoup de gens ont zappés : Dans Prométhéus, il situe les planètes LV (246 pour Alien 1 et 233 pour Prométhéus) dans le système Zetta Reticuli ( clin d’œil à certains témoignages d’enlèvements d’ET dans les années 50, allez vérifier), système qui se situe à 39 années lumière de la Terre. Dans le film, ils font le voyage en 2 ans. Un film de SF se doit de donner un semblant d’explication ( au pire tu expliques qu’ils ont un machin bidule technologique et basta) ! Merci Ridley de te la péter avec des détails de ce genre qui au final gâche tout ! Et ce détail est à représentatif du film dans l’ensemble: du non-sens en veux tu en voilà ! Ok, Ridley a coupé pas mal de truc au montage, ça se sent puisque l’ensemble du film est incompréhensible. Pour finir, arrêtez votre complaisance (les défenseurs de ce film en général), ayez l’esprit critique et soyez exigeant ! Le cinéma perd en qualité d’années en années ça devient inquiétant, surtout quand personne s’en offusque….

        • quant je pense que j’aurai pu le voir via internet gratuitement mais non fallai que je paye pour une merde pareille merci les illuminati c pas une question de fric mais j’ai perdu mon temp pour des coooonerie

  6. J’ai trouvé le mot de passe du premier coup mais j’avoue que j’ai failli essayer de taper en premier « grossedaube ». Moi aussi, j’ai vécu une expérience similaire à la vôtre: excitation puis déception, et qui m’a rendu limite agressif. J’ai donc exorcisé le mal par l’écriture.

    Lorsque je suis entré dans la salle de cinéma et que j’ai vu une bande-annonce avec Blanche-Neige faisant du kung fu et participant à des combats façon « Le seigneur des anneaux » puis une autre avec le président Lincoln en guerrier tueur de vampires, je me suis dit : « il se passe quelque chose de bizarre ici ». Ce doit être une question de générations de cinéastes : quand on fait des films en mélangeant des films qu’on a vus qui étaient déjà eux-même des remakes de films ou autre adaptation et qu’on ne s’inspire plus du tout de la réalité qui, quoi qu’on en dise, dépasse toujours la fiction, on ne peut qu’être condamné à une sorte de dégénérescence des thématiques traitées. Mais à la limite, ça ne me dérange pas plus que ça et ça peut être divertissant du moment que le scénario est intrinsèquement logique, cohérent dans sa structure et dans les motivations de ses personnages. Or, avec Prometheus, rien de ça. On assiste à un naufrage scénaristique total. Les thèmes traités ne sont pas en eux-même de mauvais choix et il y a bien deux ou trois répliques percutantes mais tout cela est noyé au milieu de deux heures d’un océan d’absurdités. Je ne parle même pas de réalisme, c’est de la SF, je parle juste de la logique de l’histoire. La plupart du temps, on ne comprend même pas les motivations des personnages ou leurs changements d’états émotionnels. A tel point qu’on se demande si le mauvais scénario n’aurait pas été en plus aggravé par un montage dévastateur, histoire d’être sûr que ce soit bien raté.
    Dans ce film où la plus grande découverte de l’histoire de l’humanité n’émeut personne, les scientifiques ne prennent aucune précaution, les archéologues ne s’intéressent pas aux tombeaux et les grands méchants sans cœur jouent de la flûte pour démarrer leur vaisseau intersidéral. Ça, de la flûte, on nous en joue. Oui, le résultat est une bouillie informe qui part dans tous les sens sans aller nulle part. Ah si, j’oubliais : on nous révèle l’origine de l’humanité et du fameux xénomorphe. La recette de ces deux créations est en substance comme dans la forme la suivante :
    Une souris verte
    Qui courait dans l’herbe
    Je l’attrape par la queue,
    Je la montre à ces messieurs
    Ces messieurs me disent :
    Trempez-la dans l’huile,
    Trempez-la dans l’eau,
    Ça fera un escargot
    Tout chaud.
    Pourquoi pas, ça fait une très belle comptine. Le problème, c’est qu’il ne s’agit pas d’un film pour enfants, il s’agit d’une histoire rattachée à la saga Alien, un objet quasi religieux pour toute une génération de spectateurs (et c’est bien pour ça que les producteurs ont mis de l’argent dedans). Alors quand des gens dans la salle commencent à rire devant un film censé faire peur, ça en dit long. Entre le scénariste de la nouvelle génération et le réalisateur de l’ancienne, j’ai été jusqu’à me dire (sous le coup de la colère) que ce film était le fruit d’une union entre la dégénérescence et la sénilité d’une partie du cinéma américain. Prometheus devait être la naissance d’un monstre. En un sens, c’est réussi.
    Croyez-moi, pour qu’un film me pousse à prendre la plume pour écrire des trucs aussi méchants, c’est que ma déception a été immense. Et pourtant, je m’attendais à être déçu, puisqu’il était impossible aux professionnels du cinéma d’écrire une histoire en mesure de satisfaire chacun des fans qui fantasme sur le sujet depuis des années. Mais là, vraiment, c’est plus que je ne peux en supporter. Bien sûr, tout ceci n’est qu’un avis personnel et peut-être certains vont adorer ce film. Et puis, après tout, ce n’est qu’un film.

    P.S. : Je suppose que pour apprécier le film, il faut le prendre comme une parodie d’Alien: un mélange entre « Y a-t-il un pilote dans l’avion ? » et « Le retour des tomates tueuses ».

  7. « Prometheus explose en vol, et la seconde d’après il est intact sur le sol avec pressurisation impeccable et pièces à l’intérieur nickel et sans égratignures… » c’est le ‘canot de survie du Prometheus’

  8. Aahahahahahahahahahahhahahahhhahahhahahha, bravo, milles bravos miss Florence,sa c’est une critique constructive !!

    Combien de fois j’ai eu envie de bruler une salle de ciné aprés un mauvais film ???? Tiens, le derniers vu, en plein Luberon (Ridley Scott habite prêt de Cavaillon, disons, son énième forteresse de solitude), j’avais le chat du ciné (eh voui sa existe, dans les petits villes du vaucluse) sur les genoux et je regardait un film con maiiiis con (enfin c’était pour madame alors…) !!! Mais je me perds là !

    Donc bravo à cette description du long métrage (j’y était) ponctuée de remarques personnelles fortes et hilarantes (j’adoooore). Sachant, miss Florence que tu es trés accés cosmos et autres planètes 😉 Je me frotte les mains à lire telles ou telles références par apport à une scène. Enfin quelqu’un qui s’y connait !

    Bon, je ne l’ai pas vu, j’avoue. Par contre j’ai connaissance des 4 autres Aliens.
    Le prix du ciné me rebute. C’est pour cela que j’apprécie vivement cette critique qui, radin que je suis, va m’éviter de sortir a peu prés 15 euros (pris d’une place 3D),que je trouve abuser !!!!! youuuuuuuuuuuupi !!!!!!!

    Maaacélus, vous remercie dame Florence 😉

  9. Bon, je n’ai pas aimé Promethéus à cause de son scénario bancal. Mais je ne partage pas vraiment votre point de vue sur un certain nombre de points :

    – Le créationnisme : Non je ne pense pas Ridley Scott comme un odieux facho américain qui nous expliquerait qu’Adam et Eve est la vérité. Sa carrière entière ne permet pas de lui coller ce type de propos. La création par une race extra terrestre est un sujet banal de SF
    – La remarque sur les Grecs me parait excessivement capillotractés. La Grèce est un des berceaux de la société moderne par son fonctionnement. (Pas le seul mais l’un) Donc se servir de son imagerie n’est pas porteur de quoi que ce soit comme message.
    -Le maquillage du « vieux » me parait pas si dramatique que ça. Mais bon, c’est une appréciation personnelle.
    -l’équipe de bourrus contre les « croyants » est aussi un archétype classique : Aliens, Abyss, Alien, etc… C’est comme si vous refusiez les codes de ce type de film quand ils sont sérieux, que vous ne les tolérez que dans la comédie.
    -Oui les personnages secondaires sont creux je suis d’accord mais les rôles principaux se défendent. ET Fassbender est convaincant.
    – « Ils atterrissent du premier coup pile en face de la caverne » Cela s’appellent pinailler sur des détails. Tous les films possèdent ses contraintes.
    – Elisabeth ne se fait pas avorter car la machine est conçu pour des hommes. Elle ne fait pas de césarienne mais une « intervention abdominale ».

    Bref le film est maladroit dans son scénario sur le rythme et les explications. Mais de là à en faire un brûlot créationniste, et il est visuellement impressionnant, la direction artistique, la lumière, les effets.
    Donc votre « acharnement » est sans doute à la mesure de votre déception mais de là à prêter au film des propos qu’il ne tient pas, c’est surprenant.

    • Pas de souci pour votre point de vue, que je respecte totalement.
      Juste deux/trois petites choses cependant :
      – Certes la machine est conçue pour des hommes. Mais on le sait parce qu’Elizabeth demande une césarienne. On l’aurait tout aussi bien su si elle avait demandé un avortement 😉 Le choix du mot ne me semble pas innocent ici, donc.
      – Je ne traite pas Scott de facho (si ça y ressemble, ce n’est pas du tout mon intention) mais je trouve qu’il y a beaucoup de détails qui vont dans un sens qui dépasse le cadre strict de la science-fiction quand même… Si je parle de Darwin, c’est parce qu’il en est question dans le film. J’aurais été ravie de partir du principe qu’on est faits à partir d’un ET si le postulat avait été placé comme tel du début à la fin. Mais j’ai l’impression que finalement, le réalisateur ne sait pas trop sur quel pied danser. D’où, je pense, toutes ces incohérences et ces maladresses idéologiques.
      – Et je ne l’ai pas trouvé du tout visuellement impressionnant. Je m’attends à une claque visuelle, et il n’en a rien été. Malgré la 3D !

      • Heuuu, vu le truc qu’elle extrait de son abdomen, je ne sais pas si un avortement était vraiment encore d’actualité… d’autant que rien ne prouve que cette chose était logée dans son utérus, pas plus que l’alien sortant à la fin de ton copain que tu as décidé de faire grec. A moins qu’il ait un utérus…

        Pour la caverne su laquelle ils tombe dès leur arrivée, moi j’ai bien entendu David expliqué que des vaisseaux ET, il y en a encore plein (notamment celui qu’ils prennent pour quitter la planète), d’en conclure que, peut-être, c’est pareil pour les cavernes….

  10. J ai arrêté de lire quand la nana deviens croyante car paradis. j ai déjà failli stopper dans ton introduction. je n irais pas voir ce film.

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