Bonjour à tous ! Je suis Florence Porcel, community manager officielle de l’Univers, et je vous souhaite la bienvenue dans le 42ème épisode de ce podcast où je ne répondrai pas à la grande question sur la Vie, où je ne répondrai pas non plus à la grande question sur l’Univers, et où je répondrai encore moins à la grande question sur le Reste. Eh ouais, c’est comme ça.
L’INDE AUTOUR DE MARS !
Du coup commençons par l’événement de ces derniers jours et il est historique : le 24 septembre dernier, l’Inde est entrée dans l’Histoire avec plusieurs premières pour une seule mission.
D’abord, sa sonde Mars Mission Orbiter a réussi l’exploit de se placer en orbite autour de Mars. Il faut savoir que c’est la première fois dans toute l’histoire de l’exploration spatiale qu’un pays y arrive du premier coup. Enfin… l’Europe aussi avait réussi à faire ça du premier coup mais aux dernières nouvelles, l’Europe n’est pas un pays.
Ensuite, l’Inde devient le premier pays d’Asie à explorer Mars. Quand on pense au spatial chinois qui s’est posé sur la Lune il y a moins d’un an et que ça faisait 37 ans qu’on avait rien posé sur elle, ou encore qu’ils ont construit leur propre station spatiale, que l’Inde les grille sur Mars, c’est quand même à souligner.
Et enfin cette sonde, elle a été construite en un temps record et avec un budget low-cost ! Il n’aura fallu que 3 ans pour la concevoir et la fabriquer, avec un coût de 74 millions de dollars, ce qui est une somme tout à fait ridicule dans le domaine. Pour vous donner une idée, la sonde américaine MAVEN qui s’est mise en orbite martienne aussi quelques jours avant a coûté 671 millions de dollars. Et Gravity, c’est 100 millions de dollars. Se mettre en orbite pour de vrai autour de Mars coûte moins cher que se mettre en orbite pour de faux autour de la Terre – en tout cas quand on est Indien… et Indienne !!
Parce que c’est l’autre très bonne surprise de cette histoire : beaucoup de scientifiques indiennes ont fait partie de cette mission : 20 % du personnel de l’ISRO, agence spatiale indienne, sont des femmes ; et elles comptent pour 10 % des ingénieurs – c’est certes peu mais c’est un bon début. Et surtout, c’est une physicienne qui était directrice des opérations sur cette mission, et il y a quelques années à l’occasion d’un lancement de satellite, le directeur de projet, le directeur de mission et le directeur des opérations étaient des directrices. Je ne suis pas sûre qu’on puisse en dire autant du côté de l’agence spatiale européenne…
Mais la sonde n’est pas seulement un exploit technologique, elle a aussi un but scientifique et elle va analyser la présence de méthane – ou non – dans l’atmosphère de Mars pour savoir si l’existence d’une forme de vie primitive sur la planète est possible ou pas.
FROM MARS, TO INDIA
Mais en attendant les résultats scientifiques, voici les images qu’elle nous envoie, cette sonde indienne… Ça, c’est la toute première…
Et celle-là, c’est la dernière en date…
Et celle-là, entre les deux, qui est sublime et où on voit très distinctement l’atmosphère martienne… Quelle bien belle planète !
En la voyant comme ça, on ne se doute pas que c’est un désert extrêmement hostile pour notre organisme fragile de bipède organique… Et pourtant !
Rester coincé tout seul sur Mars est un cauchemar de tous les instants et c’est le sujet de ce roman monstrueux que j’ai dévoré d’une traite.
L’histoire est très simple : suite à une tempête de sable, une équipe d’astronautes est contrainte de partir, mais ils laissent l’un d’entre eux laissé pour mort. Sauf qu’il n’est pas mort, et le livre est en fait son journal de bord à partir du moment où il revient à lui et où il se rend compte qu’il est tout seul sur Mars, avec heureusement un module d’habitation en bon état, mais sans aucun moyen de communication, donc sans moyen de faire savoir qu’il est vivant.
Et c’est tellement crédible !! Alors souvent un peu technique, du coup, parce que ça pose tout plein de problème d’ingénierie, mais c’est une sorte de mélange entre Robinson Crusoé, Apollo 13 et Gravity – avec en plus un personnage plein d’humour donc c’est souvent drôle. Et c’est tellement réussi que les droits ont déjà été rachetés par le cinéma et que Ridley Scott est en train de préparer un film. Donc si vous cherchez un excellent thriller, « Seul sur Mars » de Andy Weir.
ALLÔ LA TERRE ? SUR VENTS CONTRAIRES
Et décidément c’est un peu la fête des contenus de qualité sur le thème des sciences, de l’espace et de l’exploration spatiale, en ce moment – et j’aurais dit ça même avant qu’on me propose d’en faire partie.
Je vous présente Vents Contraires, la revue collaborative du théâtre du Rond-Point, à Paris. Quel rapport avec les thèmes abordés dans ce podcast, me direz-vous ? Eh ben à l’occasion de l’Exoconférence d’Alexandre Astier, actuellement à l’affiche du Rond-Point, Vents Contraires a monté tout un dossier qui s’appelle « Allô la Terre » et qui regroupe des tas de contenus très différents sur le thème du contact avec une civilisation extraterrestre.
Il y a des poèmes, de la BD, des chroniques, des vidéos, des interviews – et dans les interviews, il y a des gens aussi divers et passionnants qu’Emmanuel Kreis qui est historien des religions et qui a un point de vue super intéressant sur le conspirationnisme ufologique ; il y a Xavier Passot, le responsable du GEIPAN (Groupe d’Etudes d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés) au sein de l’agence spatiale française ; bon il y a moi ; mais surtout, il y a Alexandre Astier, et ça… l’entendre parler de toutes ces choses-là, pour moi, c’est du petit lait.
Quant au spectacle lui-même, je l’ai vu, donc, et qu’est-ce que vous voulez que je vous dise… C’est drôle, intelligent, instructif, inspirant, vertigineux, grinçant, poétique… C’est du Astier, quoi.
Et pourtant je suis pas la cible, clairement ! J’ai souvent été frustrée parce que c’est hyper grand public – et c’est très bien !! et heureusement qu’il est là pour le faire – mais pour des gens qui s’intéressent à tous ces sujets depuis des années, des amateurs éclairés comme on dit, ça reste un chouïa frustrant parce qu’on aimerait qu’il aille un peu plus loin, qu’il creuse plus certains aspects qu’il ne fait parfois qu’effleurer.
Mais bon… C’est sûr que s’il avait fait ça, le spectacle durerait 12 heures, c’est pas gérable – enfin pour lui ! parce que moi perso, je pourrai l’écouter 25 siècles causer de ce genre de thématiques sans m’ennuyer 3 secondes.
Donc, l’Exoconférence, foncez-y si ça passe pas trop loin de chez vous.
ELENA SEROVA, PREMIÈRE RUSSE DANS L’ISS
Il y en a 3 par contre qui sont partis loin de chez eux, à 400 km d’altitude précisément, ce sont les astronautes du nouvel équipage de la Station Spatiale Internationale qui ont rejoint leurs petits camarades déjà sur place le 26 septembre dernier : il s’agit de deux Russes et d’un Américain, à savoir Barry Wilmore, Alexandre Samokoutiaev et Elena Serova – les voici accueillis par Reid Wiseman et Alexander Gerst – Maxime Souraev étant hors champ.
Cette semaine c’est Elena Serova qui m’intéresse puisqu’elle est la première cosmonaute, donc la première femme russe, à monter à bord de la Station Spatiale Internationale… C’est la quatrième femme russe dans l’espace mais celle qui l’avait précédée avait volé vers la station Mir en 1994 et en 1997 – ce qui fait quand même 17 années sans femme russe dans l’espace…
Elena Serova est ingénieure, diplômée de l’institut national supérieur d’aviation de Moscou, elle a été sélectionnée dans le corps des astronautes en 2006 à l’âge de 30 ans, et après plusieurs années de formation à la Cité des Etoiles, la voici dans l’expédition 41/42 en tant qu’ingénieure de vol où elle va passer les 6 prochains mois dans l’ISS à faire des expériences en biophysique et en médecine.
Et bien évidemment, un journaliste a quand même réussi à lui demander comment elle allait faire pour prendre soin de sa coupe de cheveux dans l’espace. Voici ce qu’elle a répondu :
LES GARDIENS DE LA GAL… DE l’ISS
Restons dans la Station Spatiale Internationale avec le tweet de la semaine : « Il y a maintenant 6 humains, 20 souris, des mouches, des poissons, des plantes, et un robonaute dans l’ISS. C’est un vrai zoo, là-haut ! »
Tu m’étonnes… Une véritable arche de Noé, cette station spatiale, c’est vraiment n’importe quoi… M’enfin tant qu’il n’y aura pas des licornes et des chatons mignons, je vous préviens que j’y foutrai pas les pieds.
There are now 6 humans, 20 mice, some fruit flies, fish, plants, and a Robonaut on ISS. It’s basically a zoo up there!
— Mason Hall (@space_mace) 26 Septembre 2014
LE CHAÎNON MANQUANT DE LA VIE ?
Il y a donc un radeau bourré de vie en orbite basse autour de la Terre, mais quid de la vie ailleurs ? Les scientifiques cherchent toujours – mais on a peut-être une nouvelle piste. Pour ça il faut que je remonte au fonctionnement des étoiles alors je vais essayer de résumer sans dire de bêtises.
Les étoiles, c’est rien d’autre que des usines de fusion nucléaire. À la base, y a beaucoup d’hydrogène. Pourquoi l’hydrogène ? Parce que c’est l’élément le plus simple, il est seulement composé d’un proton et d’un électron. Bon, de l’hydrogène, donc. Il fait tellement chaud au cœur des étoiles que les atomes d’hydrogène fusionnent pour donner des atomes d’hélium. Et voilà, n’importe quelle étoile que vous voyez, Soleil y compris, fabrique de l’hélium, c’est leur job – rien d’autre. Et ça, la transformation de l’hydrogène en hélium, c’est un truc du genre 95 % de leur vie. Enfin je suis pas exactement sûre du chiffre, vu que ça dépend de la taille des étoiles, mais c’est une très grosse partie, quoi.
Et puis un jour, ben y a plus d’hydrogène. Alors du coup c’est l’hélium qui commence à être fusionné – parce qu’il fait toujours très très chaud, là-dedans. Mais comme ça change ses petites habitudes de plusieurs milliards d’années, ben ça la gonfle, donc elle commence à gonfler à ce stade-là. Et plus y avait de masse à la base, c’est-à-dire plus y avait d’hydrogène pour former l’étoile, plus l’étoile est massive, plus elle a d’énergie et donc plus elle peut continuer longtemps à fusionner des atomes – et évidemment, les nouveaux atomes formés deviennent de plus en plus lourds ; donc on est passé de l’hydrogène à l’hélium, puis après avoir fusionné de l’hélium, elle fusionne du carbone, puis du néon, puis de l’oxygène, puis du silicium, puis du fer, et en général après ça elle se transforme en supernova, et là ça synthétise tous les éléments plus lourds que le fer – mais toutes les étoiles n’atteignent pas ce stade – le soleil par exemple mourra bien avant, comme le résume très clairement ce tableau.
Donc vous imaginez bien qu’avec les températures nécessaires à ce genre de cuisine, on peut pas bien fabriquer les éléments du tableau périodique ailleurs que dans les étoiles – d’où l’expression « poussières d’étoiles » puisque tout ce qui nous compose vient de ces jolies petites choses qui ont brillé un jour. Dont, évidemment, ce qui nous intéresse ici, à savoir les briques de la vie.
Mais revenons à la mort des étoiles. Quand elles ne sont pas très grosses, comme le soleil, leur cœur s’effondre pour former des naines blanches, et elles expulsent leurs couches externes, constituées des atomes qui ont été fabriqués, et ça crée des nuages de gaz qu’on appelle nébuleuse planétaire – oui, rien à voir avec les planètes. En voilà quelques exemples, et c’est comme ça que le Soleil finira. Ces cadavres cosmiques sont quand même les objets les plus sublimes de l’Univers, on est bien d’accord…
Et pour les supernovae, c’est pareil, les couches externes sont expulsées dans l’espace – ce qui donne des rémanents de supernova, comme sur ces images – mais comme cette fois le cœur explose – enfin il explose pas vraiment, c’est un peu plus complexe que ça mais je suis pas compétente pour rentrer dans les détails – donc ça produit des ondes de choc monumentales et ça fait valdinguer tous les éléments lourds qui ont été produits un peu partout, et en plus de ça, l’onde de choc arrive jusqu’aux autres nuages de gaz et de poussières des étoiles moins grosses, ce qui les sort un peu de leur torpeur, et ça provoque ou ça accélère leur contraction créée par la gravitation, et pouf ils s’effondre sur eux-mêmes, et pouf ça donne de nouvelles étoiles, etc etc…
Ça fait donc maintenant 10 minutes que je vous raconte les étoiles, la fusion thermonucléaire et le reste mais pourquoi exactement ?… Ah oui ! Les briques de la vie.
Donc… Au cœur de notre Voie Lactée – vous savez ? là où ça sent la framboise… bref. Y a des gigantesques nuages de gaz où se trouvent donc tout un tas d’atomes qui s’assemblent pour former des molécules – et qui dit nuages de gaz dit aussi… aussi… lieu de formation des étoiles ! Faut suivre, hein.
Et donc en gros, regarder là-bas à 27 000 années-lumière du Soleil, c’est un peu comme si on observait ce qui s’est passé au moment où notre propre système solaire s’est formé. Or ! des chercheurs viennent d’y trouver tout plein de ça ! Alors ça, c’est une molécule d’iso-propyl cyanide, composée d’atomes de carbone en gris, d’atomes d’hydrogène en blanc et d’un atome d’azote en violet. Et alors ? me diriez-vous. Et vous auriez raison. Eh ben le truc, c’est que jusqu’ici, on trouvait beaucoup de ça. C’est presque la même chose, et bien évidemment, tout est dans le « presque ». La différence entre ça, et ça, c’est que dans celle qu’on connaissait bien, les atomes se suivaient un peu comme dans un collier de perles. Alors qu’ici… c’est subtil, hein, je vous l’accorde, mais ça forme une ramification en sorte de patte d’oie – évidemment ce serait plus flagrant si on avait un gif en 3D mais j’ai pas trouvé.
Et le fait que les atomes se soient organisés comme ça, contrairement à la première version qu’on connaissait bien, ça permettrait à d’autres atomes de venir s’y accrocher pour former des molécules beaucoup plus complexes, comme… TADAAAM des acides aminés qui, comme chacun sait, permettent de former l’ADN et donc la vie – telle qu’on la connaît, toujours, hein.
Or, vous savez sans doute qu’on trouve tout plein d’acides aminés dans les météorites, ce qui a conduit à la théorie de la panspermie. En gros, ça dit que les briques de la vie ne sont pas nées sur Terre, mais dans l’espace, et qu’elles ont été amenées sur Terre par les météorites qui s’y sont écrasées.
Cette découverte est donc un pas de plus vers cette théorie – les molécules d’iso-propyl cyanide se formeraient donc dans les nuages de gaz où se forment les étoiles, elles permettraient à d’autres atomes de venir s’y accrocher pour devenir des molécules plus complexes comme les acides aminés, qui s’accrocheraient à des poussières qui passent par là et qui deviennent ensuite de plus en plus pour arriver au stade de caillou, caillou qui s’écraseraient sur des planètes d’un système en cours de formation autour d’une étoile formée dans un nuage de gaz, et tous ces acides aminés copuleraient joyeusement dans une soupe d’eau liquide et d’énergie solaire sur un bébé planète pour former de l’ADN et ensuite la vie et ensuite moi qui vous raconte tout ça… Pfiou !…
Ceux que j’ai perdu en route, levez la main ? Ah ouais quand même. Mais attendez, c’est pas fini !
Quand j’ai partagé l’article de Science et Avenir qui en parle, y a Martin Fournier qui m’a répondu ça : « pour détailler un peu, tant qu’on n’a pas trouvé de carbone sp3 asymétrique, on n’a rien trouvé ».
Alors j’ai pas compris ce que ça veut dire, mais en gros, si ça se trouve, je viens d’écrire 12 pages d’explication pour rien. Mais comme il vient de finir sa thèse d’astrochimie, j’ai un peu tendance à lui faire confiance.
Donc voilà. Peut-être ben que oui y aurait de la vie virtuellement possible partout dans l’Univers, mais peut-être encore ben que non.
NON, PLUTON N’EST PAS « REDEVENUE » UNE PLANÈTE
Puisqu’on est dans les réponses de Normands, plusieurs personnes ces derniers jours sont venus me dire que ça y est, Pluton était redevenu une planète ! Alors que ce soit bien clair : NON.
Cette rumeur provient d’une réunion d’astronomes américains qui ont décidé de la surclasser, comme ça, à la cool, mais ça marche pas comme ça en vrai. Parce que moi aussi je peux le faire, hein. Mais en fait non : il n’y a que l’Union Astronomique Internationale qui puisse prendre des décisions sur la nature des corps célestes – et c’est tout ! C’est comme ça. C’est eux qui font les lois.
Alors je rappelle la définition d’une planète.
Il faut que ce corps soit en orbite autour d’une étoile – c’est bon puisque Pluton tourne autour du soleil.
Il faut aussi que ce soit un corps en équilibre hydrostatique – c’est-à-dire une sphère, hein – qui ne produise pas de fusion thermonucléaire – sinon ça s’appelle une étoile. Et aux dernières nouvelles, Pluton ne fusionne pas d’hydrogène pour produire de l’hélium, donc jusqu’ici tout va bien.
Et troisième point, il faut que le corps en question ait fait le ménage d’un point de gravitationnel, c’est-à-dire qu’il ne doit pas y avoir d’autres corps qui gravitent au voisinage de son orbite. Et là par contre Pluton a merdé, on en trouve des kilotonnes, dont certains qui sont plus gros que lui – comme Eris, par exemple.
Et l’argument de « ouais mais quand même, Pluton a des lunes » n’est pas valable ! On trouve des astéroïdes, qui ont des lunes, et ça n’en fait pas des planètes pour autant !
Et de toute façon, c’est UAI qui décide, et c’est marre. Alors après, on peut effectivement discuter des conditions dans lesquelles cette décision a été prise… Et là je vais me taire 5 minutes et je vais laisser causer l’ami e-penser qui a expliqué ça beaucoup mieux que je ne le ferai jamais.
Voilà. Mais dans ces conditions, on peut aussi remettre en question la validité des lois qui sont votées en l’absence d’un certain nombre de députés et de sénateurs.
Voilà.
Oh, et pour en finir avec cette histoire, vous savez pourquoi ça fait autant polémique, surtout du côté des scientifiques américains ? Non parce que globalement ailleurs, on s’en fout, hein.
Ben c’est parce que du temps où elle était une planète, c’était la seule découverte par un Américain. Eh ouais.
Et parce qu’aussi ils ont fabriqué une sonde qui s’appelle New Horizons, chargée d’aller étudier Pluton, qu’elle a été envoyée le 19 janvier 2006 vers la planète la plus éloignée du système solaire, ce qui leur aurait permis de réaliser encore tout un tas d’exploits, mais que 9 mois après le lancement, le 24 août 2006, bim ! l’UAI décide que leur planète chouchoute n’en est plus une.
Ah ben ils font la gueule, depuis, c’est sûr… Donc voilà ce qu’on pouvait dire à propos de Pluton.
LES UTOPIALES
Revenons à des choses moins polémiques avec la date de la semaine, et je voudrais vous signaler que du 29 octobre en 3 novembre se déroule les Utopiales. Les Utopiales, c’est un festival international de science-fiction qui a lieu tous les ans à Nantes et voici le teaser de cette année…
Je vous informe que je fais partie des invités de cette année puisque j’interviendrai dans différentes tables rondes sur des sujets divers, que je fais partie d’un jury littéraire qui décernera un prix, et qu’il y aura même une « rencontre avec » organisée à mon sujet… C’est bien parce que la « rencontre avec » de la veille ce sera Alexandre Astier – ahahah ça fout pas la pression DU TOUT, alors faites pas les cons, si vous êtes dans le coin venez, ce sera le vendredi à 16 heures, j’ai trop peur de me retrouver toute seule.
Et voilà, c’est la fin du 42ème épisode de ce podcast. Si vous l’avez apprécié ainsi que les 41 précédents, vous pouvez voter pour lui chaque jour pour les Golden Blog Awards – je vous en remercie d’avance.
Merci à tous ceux qui le téléchargent sur iTunes, qui le regardent sur Youtube, et qui le partagent, vous m’avez encore hissée à des sommets tels que je grille la politesse à Etienne Klein lui-même et que audio et vidéo confondus, je me classe juste derrière les monuments de Jean-Claude Ameisen et de Mathieu Vidard…
En parlant de Mathieu Vidard, je co-anime avec lui le quiz scientifique de la Tête au Carré du lundi au jeudi à 14h50 sur France Inter – n’hésitez pas à vous inscrire si ça vous amuse de jouer ; je vous informe également que je fais partie des speakers de TEDxReims le 21 novembre prochain dont le thème sera la société 3.0 ; et enfin je voudrais adresser un merci monumental à l’ami d’e-penser. J’ai fait un caméo d’une demi-seconde dans sa dernière vidéo sur la relativité […] et mes abonnements Youtube ont augmenté de 500 %. Un immense merci à lui, donc, et bienvenue à tous ceux qui me rejoignent !
En attendant le numéro 43, vous pouvez donc me retrouver sur Facebook, sur Twitter et sur mon blog. Prenez soin de vous, prenez soin de notre planète, et n’oubliez pas de rester le nez en l’air à ne rien faire !