Après avoir parodié Lara Fabian avec « Je DM » et Patrick Bruel avec « T’as pas le droit« , je me suis souvenu que j’avais aussi des chansons rien qu’à moi.
Mais voilà : c’est une chose de les enregistrer pour ses parents et ses grands-parents, c’en est une autre que de les partager sur un blog ouvert à tous. Surtout quand lesdits enregistrements datent d’une époque où Twitter n’existait pas (pensez donc !) et où je n’avais jamais approché un professeur de chant à moins de 20 kilomètres.
Mais je me suis lancée il y a quinze jours en partageant « Crépuscule » avec vous. Je souhaite renouveler l’expérience aujourd’hui avec « Un marin », qui date de la même époque.
Bonne écoute…
UN MARIN
Un marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère
De vagues d’amertume
A un flot salé de larmes
Récif d’espoirs mais rien n’y fait
Il préfère l’écume
L’appel passionné du large
Le bruyant silence du mystère
Le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère
Une tempête s’est levée
La belle se met en colère
Les rouleaux jusqu’au septième ciel
La couleur a changé
Mais à force de caresses
Il vit de sa piquante maîtresse
Le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère
C’est un monde parallèle
Où tous les jours sont différents
Elle peut rire mais jamais ne dort
Elle aime sentir en elle
De nombreux être vivants
Passera jamais l’arme à bâbord
Mais le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère
Sur sa falaise
Dans son malaise
Elle voit la mer
En adultère
Dans son chagrin
Elle sent le grain
Le grain de folie
Sur son mari
Un marin qui meurt en mer
Et sa femme qui l’espère