[TWITTER] Pendant ce temps-là, dans l’Univers… (2)

Je vous parlais il y a plus d’un an déjà de mon projet de faire vivre tout l’Univers sur Twitter, via 30 comptes regroupant approximativement tout ce qu’il peut contenir.

Régulièrement donc, ces chenapans nous informent, nous interpellent… et échangent parfois entre eux des noms d’oiseaux dans des gazouillis qui fusent à la vitesse de la lumière. Par exemple…

Quelques jours plus tard, un article intitulé « Les premières étoiles côtoyaient probablement des trous noirs« . L’inquiétude des principaux intéressés ne s’est pas fait attendre…

LIENS
Pour suivre l’Univers
Pour suivre mon compte perso
Et pendant ce temps-là, dans l’Univers… (1)

[TWITTER] L’Univers, la Voie Lactée, Twitter et moi

Ça m’a pris comme ça. C’est peut-être l’aboutissement de toutes ces années de lectures, de rêves, de questions existentielles, de recherches de réponses et d’écoutes de conférences. C’est peut-être le point de départ de quelque chose de nouveau. C’est peut-être tout ça à la fois. Allez savoir.

En tout cas, voilà : j’ai créé sur Twitter, en 30 comptes, tout l’Univers. L’infiniment petit avec la physique quantique, les neutrinos et le boson de Higgs ; l’infiniment grand avec l’Univers, le cosmos et les galaxies ; et l’entre-deux avec le système solaire, son étoile et ses planètes – dont la nôtre.

Il manque sans doute des éléments, mais je pense que je peux balayer très large en ce qui concerne la physique, l’astrophysique et la cosmologie avec ces 30 possibilités de relayer les dernières découvertes scientifiques, les plus belles photos et les nouvelles des uns et des autres.

Parce que je veux que ces comptes vivent. Alors j’ai créé à chacun une personnalité, des qualités et des défauts, un caractère plus ou moins prononcé et des relations aux autres particulières…

Par exemple :

– Le Soleil : il en a ras-le-bol que les Terriens le prennent soit pour une feignasse, soit pour un planqué. Alors il passe son temps à leur expliquer que si, en fait il est toujours là, c’est seulement la Terre qui tourne et les nuages qui le cachent, et que c’est marre. En plus, il est amoureux de la Lune qui passe son temps à le titiller (et qui est un peu une coquinoute qui ne rêve que d’une chose : que des hommes reviennent la visiter…)

– Pluton : le loser de la bande. Non seulement ce n’est plus une planète, mais en plus il n’est même pas le plus gros objet de la Ceinture de Kuiper (qui, elle, passe son temps à essayer de pécho les nébuleuses qui restent insaisissables et évaporées).

– Uranus : c’est le troll du système solaire. Il est loin de tout, les Terriens ne s’intéressent pas spécialement à lui, il est donc toujours de mauvaise humeur, voire agressif.

– Saturne : c’est la planète bling-bling. Il fait le fier avec ses anneaux, qu’il appelle « mes Précieux » et a un ego très développé. Il se sentira très à son aise sur Twitter, sans aucun doute.

– Les neutrinos : alors ils sont bien emmerdés, les neutrinos. L’un d’eux, Jojo le Neutrino, a pété les plombs et a absolument voulu griller la vitesse de la lumière. Il a donc triché en bidouillant un câble et fausser les mesures. Du coup, l’ensemble du groupe est la risée de l’univers.

– Le boson de Higgs : c’est le petit rigolo. Il joue à cache-cache avec les Terriens qui n’ont encore pas réussi à le trouver. Mais je crois qu’il va être obligé de faire son coming-out dans quelques semaines, voire quelques mois…

– Etc, etc…

Voyez, je m’amuse bien. Evidemment, 30 comptes à suivre, c’est beaucoup. Mais si vous vous faites une liste avec tous ces comptes, vous pourrez assister à :

– du LOL

– des tweetclash

– du NSFW

– du savoir

… ou encore (parlant de la sonde New Horizons qui arrivera près de Pluton en 2015)

– des scènes de ménage cosmiques

– et peut-être même à des LT de conférences, de livre, de documentaire…

… bref, à tout un tas de choses qui font mon quotidien de petite chose vivante, consciente et pensant posée sur cette merveilleuse petite planète.

Cela reste du divertissement et du léger (même si je serai ravie de vous apprendre des trucs), mais je vais faire très, très attention à ne pas faire d’erreur scientifique. Je ne suis pas spécialiste, juste passionnée et monomaniaque, mais j’aime autant ne pas dire de conneries. Cela dit, errare humanum est : si vous en voyez passer une, n’hésitez pas à m’en faire part ! 😉

Si vous voulez suivre ma folie douce, alors bienvenue dans mon Univers…

PS : les comptes sont en _VL pour Voie Lactée. La plupart des noms seuls sont déjà pris…

[PARODIE] T’as pas le droit (ACTA, SOPA)

Toujours en hommage à l’ami Jcfrog, voici une nouvelle parodie de mon humble cru.

Etant donné le sujet choisi, je précise que je tiens à ne parodier que des artistes dont j’ai acquis les albums et les partitions de piano de manière tout à fait légale (achat ou cadeau), et ce non par peur du grand méchant FBI/Hadopi/loup (rayez la mention inutile) mais pour une question d’éthique personnelle.

Bonne écoute ! 🙂

 

T’AS PAS LE DROIT (ACTA, SOPA)

(Chanson originale : « Qui a le droit ? » – Gérard Presgurvic/Patrick Bruel)

 

On leur a dit vous êtes tous des vieux cons

Vous n’avez rien compris au web que nous voulons

Vous, vous voulez tout voir et tout savoir

Nous surveiller, sans droits que des devoirs

 

Ils nous ont dit on va tout arrêter

Le tout gratuit, les ayant-droits pillés

Nous on veut bien payer pour du contenu

Chères industries sortez-vous les doigts du cul

 

T’as pas le droit, t’as pas le droit

ACTA, SOPA de faire ça

De nous priver de nos libertés

Dans le monde entier

 

On n’a pas envie d’être à la merci

De législateurs qui

Ne connaissent pas mais mettent à la casse

Ce polymédia qui les dépasse…

 

Ils nous ont dit le partage c’est pas bien

On perd du fric et on contrôle plus rien

Y a que la censure pour nettoyer tout ça

Toutes ces ordures et tous ces hors-la-loi

 

Ils légifèrent sans rien dire à personne

Car ils espèrent vraiment changer la donne

Logiciels libres, culture, médicaments

Ils interdisent – ça doit stopper maintenant

 

Refrain

[PARODIE] Je DM

Jcfrog est une de mes idoles des Internets mondiaux et j’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises grâce au Grand Webze.

Dieu est grand, je suis toute petite !

J’ai eu envie, il n’y a pas longtemps, de lui rendre hommage en parodiant ses parodies (hein ? oui, c’est tiré par les cheveux).

J’ai enregistré la chanson, inventé un personnage, commencé à coucher trois ou quatre vannes sur le papier… Et au moment de me retrouver devant la webcam, je ne l’ai pas senti. Au mieux ça n’aurait pas été drôle, au pire… pathétique.

Je m’abstiens donc… mais voici tout de même, rien que pour vous embêter, la fameuse chanson… Et du coup, ça m’a donné envie d’en faire plein d’autres.

(Enregistrée le 31 décembre chez mes parents sur le dictaphone d’Ernest, sous l’oeil torve du chat. Mixée sur Audacity. Ah ouais : attention, y a du moyen technique.)

Je DM by FlorencePorcel

(Eh, oh, ça va, hein. La dernière fois que j’ai pris un cours de chant, Twitter n’était pas né, alors…)

 

JE DM

(Chanson originale : « Je t’aime » – Lara Fabian/Rick Allison)

 

D’accord il existait d’autres façons de se draguer

Un coup de fil ou un verre mais ça fait pas très connecté

Pis comme je suis un trouillard, ça m’arrange bien de me cacher

Derrière un avatar photoshopé

 

D’abord je trolle un peu, ça m’amuse de te voir t’énerver

Ensuite, dès que je peux, je te #FF, je te RT

Tu abaisses ton pare-feu, ah enfin tu m’as followé

Maintenant faut jouer franc-jeu, je vais te plugger

 

Je DM, je DM

Une dose de geek, une dose de LOL

Pour t’encapsuler le protocole

Je DM, je DM

Un mot fripon, un mot sympa

140 caractères pour toi

Tu vois je DM comme ça

 

D’accord je t’ai confié tous mes ID, toutes mes IP

Même celles dont seul Zuckie est le gardien inavoué

Sur ces réseaux du web, l’ACTA nous regardait surfer

J’ai tant voulu tes boobs en webcam mais t’as refusé

 

Je DM, je DM

Une dose de geek, une dose de LOL

Pour t’encapsuler le protocole

Je DM, je DM

Un mot fripon, un mot sympa

140 caractères pour toi

Tu vois je DM comme ça

[LIVRE/WEB] Les miscellanées d’Internet (A. Dubuquoy, N. Prat)

En voilà un livre frais, sympathique, drôle et instructif sur les internets ! Antoine Dubuquoy, blogueur, et Nico Prat, journaliste, sortent demain chez les bons libraires leurs Miscellanées d’Internet aux Editions Fetjaine.

 

 

Je l’ai lu (parce que j’en ai un exemplaire dédicacé alors c’était la moindre des choses, hein) et j’ai bien rigolé. Mais j’ai appris des tas de choses, aussi : de l’origine du #vraimentPD à l’histoire du web, en passant par des personnalités que je ne connaissais pas et des chiffres en tout genre.

Les Miscellanées, ce sont 244 pages de tout et de n’importe quoi sous la forme de paragraphes de deux ou trois lignes à une ou deux pages. L’alternance d’informations sérieuses et de phénomènes LOL rendent le livre très agréable à lire et jamais ennuyeux. On passe du grave au WTF, de YouPorn à l’évolution du prix du gigaoctet et des mèmes à un quizz. En somme, une parfaite adéquation entre l’objet étudié (Internet) et la forme utilisée (un livre en bois d’arbre).

On sent que les deux compères se sont bien amusés à composer ce foutraque d’informations en tout genre. Le vécu crève les pages, à la plus grande joie du lecteur qui se transformera en xD pendant quelques lignes, lors de la description d’une tentative de prise de contact avec une FAI ou à la simple évocation de la zone blanche. Extrait :

« Pour l’internaute ou le simple geek en vacances, la zone blanche déclenche des suées, provoque une torsion des entrailles, la chute des cheveux, voire des dents, et déclenche un état de nervosité intense se manifestant par une propension à tourner en rond, à escalader les toits, les arbres, les collines, montagnes, poteaux télégraphiques, le bras tendu vers le ciel, le smartphone pointé vers l’immensité céleste dans l’espoir de capter ne serait-ce qu’une demi-barre. » (p.43)

Les deux auteurs savent de quoi ils parlent et beaucoup de web-addicts s’y retrouveront dans des descriptions ou des références parfois invisibles pour le grand public. Mais ils réalisent quand même l’exploit d’expliquer clairement les bases de l’histoire de ce (multi)média qui a bouleversé l’Humanité et de transmettre avec succès les éléments de cette culture particulière et émergente.

C’est un livre que j’aimerais offrir à ma grand-mère qui ne comprend rien à ce que je fais de mes journées (et c’est bien normal) ainsi qu’à mes coupines qui me reprochent (et c’est normal aussi) de leur parler avec un vocabulaire imbitable.

Ces Miscellanées couplées avec l’excellente Encyclopédie de la Web Culture de Titiou Lecoq et Diane Lisarelli sont le meilleur moyen, à mon sens, de comprendre les enjeux (géo-politique, politique tout court, économique, sociologique, culturel, etc), les nouvelles professions et les bases de la culture que représente Internet aujourd’hui. Et en se marrant, par-dessus le marché !

Parce que, et Antoine Dubuquoy et Nico Prat l’ont parfaitement bien transmis, Internet est historiquement et (donc) intrinsèquement construit par des gens qui ne se prennent pas au sérieux. « Il n’y a plus de questions, que des réponses » (p.28), affirment-ils non sans humour à propos des moteurs de recherche. « Les internautes sont de sacrés taquins… » (p.181), se réjouissent-ils au sujet des pionniers du web, champions toutes catégories de l’auto-dérision et des taquineries bon enfant.

Leur style parfois « bloguesque » aidant, ces deux passionnés d’Internet se font les passeurs d’une composante essentielle : les internautes sont des sales mômes, bourrés d’imagination, d’une créativité sans borne et flanqués d’une bonne dose d’insolence. (A nous de faire en sorte de ne pas perdre cet esprit que les grands de ce monde ne comprennent pas.) Fuck yeah !  

Interview d’Antoine Dubuquoy, blogueur, homme de médias et co-auteur des Miscellanées d’Internet

Quelle est l’histoire de ce livre ?

Blogueur depuis 2005, et amoureux du livre depuis toujours. J’ai eu envie de passer du digital au papier, par amour de l’objet. Un iPad ne sent rien. Un livre neuf sent la colle et le papier. Gamin, je rêvais de passer un jour chez Bernard Pivot… Bon, il a arrêté Apostrophes avant que je sorte mon livre… Internet est ma grande passion. Internet a bouleversé ma vie. J’ai eu envie d’écrire un livre à ce sujet… Un ami, David Brunat, qui a écrit Les Miscellanées du Tennis, m’a présenté à Gilles Verlant, le directeur de la collection. Gilles a aimé l’idée d’un livre de miscellanées consacrées à Internet.

Nico et moi avions travaillé sur un projet commun, le blog du patron d’une grosse agence de com. On a sympathisé. Je lui ai proposé de participer aux Miscellanées. On a signé le contrat. Et on a commencé à bosser…

Comment s’est fait le choix des rubriques, leur ordre et leur distribution ? 

Nous avons présenté à Jean-Louis Festjens, notre éditeur, un pitch très détaillé du livre, avec un plan, et une liste de tous les sujets dont nous souhaitions parler. Les Miscellanées étant un genre littéraire basé sur l’accumulation d’histoires, d’anecdotes, de listes, sans hiérarchisation, sans chronologie, le travail à deux sur le projet était assez simple. Lister tous les sujets, les répartir en fonction de nos centres d’intérêt, de ce que nous maîtrisions le mieux, etc… A partir de cette liste, nous avons chacun commencé à écrire de notre côté, en stockant tout sur Google Docs.

Vous n’êtes pas de la même génération. Qu’est-ce que Nico t’a apporté, et au contraire, que penses-tu lui avoir transmis ?  

J’ai traité les sujets historiques et Nico s’est concentré sur les lolcats… Normal, j’ai 47 ans, lui 26. La preuve que la Génération X peut travailler avec la Génération Y…

Je ne sais pas ce qu’on s’est transmis, mais on s’est bien marrés en écrivant le livre. On aime le rock, on aime l’humour trash. On boit des bières entre potes. A peine le manuscrit remis à l’éditeur, on a lui a soumis deux nouveaux projets… On va voir si Dubuquoy & Prat, vont être comme Leiber & Stoller, Pomus & Schuman, Gallagher & Gallagher, Lennon & McCartney, Mario & Sonic, Tintin & Milou, Boileau & Narcejac…

Un livre papier sur Internet… avec des liens non-cliquables par définition… N’est-ce pas paradoxal ? 

Internet évolue à une vitesse vertigineuse. Et son histoire même récente s’efface de la mémoire collective extrêmement rapidement. Le paradoxe du livre est d’avoir voulu compiler ces moments pour montrer qu’il y a une continuité historique. Et des constantes dans la nature même d’Internet.

Les liens non cliquables sont là pour que les curieux aillent vérifier ce que nous avons écrit… Mais nous avons écrit chaque miscellanée de façon à ce qu’elle soit totalement autonome. Ce qui dans certains cas est un vrai challenge, quand il s’agit de décrire une image publiée sur 4chan, ou de raconter Two Girls One Cup…

Y aura-t-il une version e-book ? 

Yeah ! Elle sortira peu de temps après la version papier. Et les liens seront cliquables…

Concernant le piratage, vous dites : « Il y aura toujours quelqu’un pour vous taper sur les doigts, comme si vous aviez 12 ans » (p. 29). Diriez-vous toujours la même chose si votre livre était piraté ? 

A moins de s’appeler Marc Musso ou Guillaume Levy (il y a un gag caché dans la phrase) il semble difficile d’envisager faire fortune en sortant un livre. Le livre est un vecteur de notoriété, de visibilité. Pour ce qui est du piratage, si quelqu’un a suffisamment de temps à perdre pour scanner les 250 pages des Miscellanées, notre éditeur ne sera pas ravi. Si quelqu’un fait des emprunts et tant qu’il cite ses sources, pas de souci.

En sortant un livre papier, j’accomplis un vieux rêve, tout en étant conscient du changement d’époque dans lequel nous sommes. Nous n’avons pas encore atteint le « tipping point », le point de basculement vers le 100% numérique, mais nous nous en rapprochons.

Dans la rubrique « Bonjour ! », vous avez réussi à placer « Hitler » et « sodomie » dans la même phrase. C’était un défi que vous vous étiez lancé ? :p

Aucun défi, sinon une totale liberté de ton pour parler aussi bien de sexe, de politique, que de religion, de chats, ou de technologie…

Quand vous parlez de la bulle des années 2000, du tout-facile côté entrepreunariat et des vieux modems, on sent une solide nostalgie. Est-ce le cas ?

Aucune nostalgie, plutôt un regard amusé. En 1997, quand j’ai eu ma première adresse mail, je n’avais que très peu de gens dans mon entourage familial à qui envoyer des messages par ce canal… Alors quand on en trouvait un, on lui envoyait un mail. Et on passait un coup de fil pour être sûr qu’il l’avait reçu… En plus, dès qu’il y avait deux images sur une page web, le truc ramait et on attendait des heures… L’horreur ! Donc, pas de nostalgie du tout !!!

Votre livre est très documenté. Avez-vous réellement regardé tous les documents que vous nous proposez, comme les différentes sextapes, l’intégralité de YouPorn, 2 Girls 1 Cup, Amandine du 38, Jean-Pierre du 59, etc ? 

OUI, on a fait un facts checking de folie. Nico et moi avons le sens inné de l’investigation et du travail bien fait.

Page 50, un mot so XXème siècle fait son apparition : « vidéoclub ». WTF ??

OMFG ! On a été trollés !!!

Vous qualifiez les « Kikoo Lol » de « gamines peu sûres d’elles ». Euh… comment dire. JE M’INSURGE. Un Kikoo Lol est autant un garçon qu’une fille ; qu’est-ce que c’est que cette misogynie primaire, dites donc ?? 

Ma fille n°3, qui a 12 ans, m’a fait la même remarque hier… On va avoir des ennuis, je le sens. Déjà que Nico est fâché avec toutes les blogueuses mode….

Pour expliquer ce que veut dire « IRL », vous donnez un exemple : « J’ai rencontré @machin IRL. Il est plus drôle sur Twitter. » (p. 93) JE VEUX DES NOMS.

Nico Prat par exemple. Et je pense qu’il dira la même chose de moi. IRL, je suis hyper chiant, du moins c’est ce que me disent mes enfants…

Avez-vous été censuré sur des sujets, ou au contraire vous en a-t-on imposé d’autres ? 

Aucune censure, sinon le souhait de l’éditeur que le logo Youporn ne soit pas sur la couverture… Juste quelques adoucissements ça et là, dans le choix des mots… Jean-Louis, l’éditeur, et Gilles, le directeur de collection nous ont laissé carte blanche. Bonheur, quoi.

Antoine Dubuquoy ne peut pas être foncièrement mauvais puisqu’il est amateur de madeleines longues aux oeufs frais, qu’il a un blog et même un compte Twitter.

[TWITTER] Twitter, sa culture, ses habitants

Ce billet s’adresse à toi, internaute, qui tweete comme il respire. Il te permettra de te reconnaître, et peut-être même riras-tu si tu n’as pas oublié de savoir rire de toi-même et de tes semblables. (Si, tu sais, l’autodérision, tu te souviens ?…)

Ce billet s’adresse surtout à toi, internaute pour qui Twitter est un monde bizarre, auquel tu as essayé de te joindre mais sans succès, te demandant pourquoi diantre c’était si compliqué de s’y intégrer, et comment par tous les boobs saints faisait-on pour comprendre tous ces messages bizarres. Si tu cherches des réponses purement techniques, je te renvoie à mon Initiation à Twitter. Je vais te parler ici de la culture de cette planète parallèle.

(Un glossaire du vocabulaire utilisé se trouve en bas de page.)

Les habitants de Twitter sont l’élite

Il faut le savoir.

Enfin non, ce n’est pas tout à fait vrai.

Les habitants de Twitter sont persuadés qu’ils sont l’élite – la nuance est légère, mais elle est primordiale.

Les habitants de Twitter sont les plus beaux (derrière leurs avatars tripatouillés, qui n’ont rien à voir avec la choucroute, ou – les pires – détourés à la truelle sur Paint), les plus intelligents, les plus cultivés, les plus en avance sur les tendances, et les plus rapidement informés. (Bon, ça c’est vrai, faut le reconnaître.)

L’habitant de Twitter est donc souvent extrêmement imbu de sa personne, et supportera mal les critiques sur sa manière d’être et de faire.

Et alors, petit indigent, si tu te permets une remarque sur sa manière de tweeter, tu t’attireras l’ire de l’habitant ainsi que de ses sbires et plus jamais rien ni personne ne le fera changer d’avis sur toi. Il ne te restera plus qu’à suicider ton compte et revenir vierge de toute effronterie.

Parce que faut pas déconner, oh. Y a un minimum de respect – et même de crainte – à avoir. Tu nous prends pour qui, p’tit con ?? T’ahar ta gueule à la récré le jour des #FF.

L’habitant de Twitter a des coutumes

Comme toute planète qui se respecte, il y a des us et coutumes qui se sont mises en place au cours des ères géologiques, des millénaires, des générations, et de l’évolution de
l’espèce. 
Je ne vais pas m’y attarder.

Je ne parlerai donc que des #FF qui servent à (dans le désordre) :

– Faire une Fellation à un habitant que tu aimes beaucoup parce que tu voudrais qu’il te remarque – voire, soyons fou (mais rêve pas), qu’il te follow back.

– Fuir une Foufoune un peu lourde : tu lui fais un joli #FF personnalisé et tout, elle n’en pourra plus pendant au moins deux jours, et arrêtera peut-être de te harceler en DM. Attention effet pervers (si j’ose dire) : elle pourra penser que c’est dans la poche et reprendra ses assauts de plus belle.

– Fabriquer un Fouet. Il y a deux sortes de Fouet : celui du maître sur les esclaves (un petit #FF collectif d’un habitant important sur des subalternes, et ils continueront à lui Faire une Fellation pendant au moins trois mois tellement ils ne sauront pas comment le remercier d’un tel honneur), et celui du petit habitant sur des habitants moyens, voire des habitants moyens entre eux (le #FF sus-nommé sera tout en ironie, en pique, et en hargne à peine cachée, avec des tas de noms suivis d’un commentaire digne de la réaction d’un Brice de Nice des familles.)

– Faire le Fourbe et bien rigoler intérieurement : citer tous les habitants que tu as sautés dans un même #FF sans que personne, et surtout pas les personnes citées, n’en sache quoi que ce soit. C’est fourbe, mais qu’est-ce qu’on rigole. (Répéter l’opération autant de fois que nécessaire, n’oublions pas que 140 caractères, c’est parfois vraiment trop peu.)

– Fuggérer des Followers (ouais OH BON hein ça va). C’est le but premier des #FF : dire aux habitants qui ont les clefs de chez toi quels sont les autres habitants chez qui ils peuvent aller chercher une clef parce que leur maison vaut le coup d’œil.

La planète de Twitter et l’espace-temps

Il faut savoir que Twitter vit dans un espace-temps bien séparé de celui du commun des mortels de la vie réelle. Une heure sur Twitter correspond à peu près à une journée de la vraie vie. Une seconde correspond à une heure, etc etc…

Il m’arrive de plus en plus souvent, pour prendre un exemple bien concret, qu’une copine qui n’est pas sur Twitter me parle d’une info un soir et que je m’écrie : « Ouh la la mais c’est vieux, ça !!… Ca date au moins de ce matin, non ? » sur le même ton que si on venait de m’apprendre la mort de Michael Jackson. Oui, ça peut agacer.

Mais ça, ce n’est que pour les modes et les tendances, du genre les expressions hypes, les concours débiles mais drôles, et tout ce pain et ces jeux qui divertissent le bon peuple de Twitter pendant que les habitants importants y font des choses importantes qu’on ne peut pas comprendre tellement c’est important.

Pour le reste, la planète Twitter vit dans le futur. C’est un fait : nous savons tout avant tout le monde. Oui, ça peut agacer.

Bien. Je vois que ce n’est pas très clair. Je vais donc donner deux exemples.

Admettons qu’un illuminé lance le hashtag #quandjaurai50ans. Hop ! Ca prend comme une traînée de poudre et tout le monde y va de son tweet. Mais finalement, ce n’est pas le meilleur amuztag (oui, je l’invente, c’est aussi ça, Twitter).

Y aura toujours un habitant plus malin (aigri, énervé, de mauvaise humeur, rabat-joie, cynique, jaloux – rayez les mentions inutiles) que les autres qui commencera à dire : « Mais arrêtez avec #quandjaurai50ans, ça va, c’est so 11 heures du mat’, quoi ! » (Tweet envoyé à 12h11.)

(Il faut savoir que l’expression « c’est so + complément circonstanciel de temps » est démodée sur Twitter, bien qu’elle ne soit pas encore arrivée sur Facebook.)

Deuxième exemple (z’avez vu la transition de ouf ? ouais je vais parler de Facebook, ouais.)

Prenons l’exemple d’une semaine type. Le lundi à 2 heures, une info tombe sur Twitter, venue du Japon – mettons.

A 8 heures, elle a fait le tour de Twitter France au moins vingt fois.

A 11 heures, les agences de presse commencent les brèves.

A 13 heures, des communiqués complets. Dans l’après-midi, les pure players, voire les chaînes d’info en continu, en parlent.

Les JT prennent le relais le soir même ou le lendemain, mardi.

(L’info, pour l’habitant de Twitter, est sue, intégrée, et digérée depuis 9 heures de mat’, hein, ne l’oublions pas.)

Et avec un peu de chance, l’info arrive sur Facebook le samedi.

La planète Twitter est de gauche

C’en devient aussi ridicule qu’affligeant, et franchement lourdingue.

Je précise une chose essentielle : je suis a-politique. La politique m’emmerde, et ceux qui la font n’ont droit qu’à mon plus profond mépris, quel que soit le bord ou le parti.

Il est donc bien vu d’être de gauche et surtout de critiquer le gouvernement en place. Plus tu seras dans ce mouvement, plus tu te sentiras en osmose avec la planète Twitter.

Malheureusement, trop, c’est trop. Les habitants de Twitter, qui sont les premiers à prôner la tolérance à tout va, sont les premiers à lyncher celui ou celle qui aura le malheur d’avoir une idée de droite, ou de défendre le gouvernement en place – surtout si c’est argumenté et justifié. (Ben oui, les habitants sont de gauche et ultra-anti-droite, mais s’ils avaient des arguments, ben ça se saurait, et ils n’aiment pas trop que leurs détracteurs réfléchissent, eux.)

Et donc comme tout ça est bien vu, on en arrive à deux conséquences aussi dommages et stupides l’une que l’autre : ceux qui ont d’autres idées n’osent pas les exprimer, et ceux qui veulent se faire bien voir en arrivent à faire des excès de zèle qui les ridiculisent.

Exemple. Lundi 11 avril, jour de la mise en vigueur de la loi contre le niqab. On en pense ce qu’on en veut. Mais à lire les bons petits habitants-moutons de Twitter, c’était un crime contre l’humanité et l’univers entier, c’était le nouvel accident nucléaire, c’était pire que Hiroshima et Fukushima réunis, pire même que tous les crimes de guerre de tous les dictateurs de l’Histoire (ben oui pensez… une idée de droite !)

Une habitante de Twitter dont je tairai le nom a donc dit : « Je rêve ou vous êtes tous en train de dire que le niqab, c’est vachement bien ? Eh oh !! Ca va, le politiquement correct ? #onrêveputain » Il a été timidement RT cinq fois, et plusieurs personnes sont venus (presque en cachette) me dire : merci / ah ouf je me sensmoins seule / c’est bien dit / bravo.

Chers habitants de Twitter : n’ayez pas peur de vous exprimer. Je ne m’en prive jamais, et ça fera peut-être réfléchir (rêvons…) ceux qui prônent la révolution, mais qui ne sont en fait que des moutons, et qui disent beaucoup, beaucoup de conneries (qu’ils ne pensent pas forcément toujours.)

Trop de politiquement correct tue le politiquement correct. Et plus personne ne peut vous prendre au sérieux.

Désolée.

La planète Twitter est, sous ses airs de liberté d’expression, très intolérante

On a donc le droit de n’être que de gauche (ou, au pire, neutre).

On ne vous pardonnera pas d’utiliser une expression passée de mode (de l’heure précédente).

On plantera votre tête au bout d’une pique si vous avez le malheur de crier haut et fort que vous préférez regarder les films en VF, parce que la VO, ben ça vous emmerde.

Vous êtes obligé d’aimer Bashung, Tarantino, Gainsbourg, et Audiard sous peine d’être considéré avec mépris comme un gros kikoolol de base.

Surtout ne venez pas dire que vous aimez Lady Gaga, Céline Dion, Johnny Hallyday, Christophe Maé, et Michel Sardou. On vous bannira à la seconde.

N’allez pas trop crier sur les toits que vous habitez en province et que vous le vivez très bien. Faites semblant d’être Parisien, c’est mieux.

Surtout, si vous n’êtes ni journaliste, ni community manager, ni blogueur, ni geek, n’en faites rien savoir. Laissez planer le doute. Au pire, dites que vous êtes dans la com’ ou dans le marketing. C’est (encore) plus ou moins toléré.

Faites croire de temps en temps que votre vie en DM est intense et d’une débauche indécente. Sinon, vous ne valez rien (especially si vous êtes une fille).

N’allez surtout pas dire que les Mac et/ou Gmail ça ne correspond pas à ce que vous attendez d’une boîte mail ou d’un ordinateur – non seulement on vous insultera, mais en plus on vous bloquera.

Faites-vous à l’idée : une grande majorité des habitants de Twitter sont équipés de Smartphones. Ils peuvent donc tweeter de n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui, et vous envoyez des photos du dehors, du métro, de réunion, et de je ne sais où encore (et je ne veux pas le savoir).

Si vous n’en avez pas, ne le dites pas et faites comme si. Mieux vaut mentir que passer pour un pauvre. (Twitter est de gauche, mais bon, faut pas déconner quand même, hein, faudrait voir à ce que les pauvres et les kikoolol viennent pas trop nous emmerder non plus !)

Pour vous faire bien voir, LTez de temps en temps les émissions de télé-réalité les plus pourries, mais faites bien comprendre que ça vous soûle, que vous ne comprenez pas comment on peut regarder ça, que vraiment TF1 est à la botte de Sarko, que c’est une honte de passer de tels programmes, que comment ça se fait que ça fait autant d’audience. (Hein ? Comment ? Moi aussi je regarde et je fais l’audience ? Ah mais moi je LT sur TWITTER, c’est pas pareil, JE SUIS AU-DESSUS DE CA, moi j’ai du recul, JE LE FAIS POUR DENONCER.)

(Oui, sur Twitter, il faut aussi savoir être de mauvaise foi et passer pour un con en toute connaissance de cause, mais mépriser celui qui vous mettra en face de votre propre connerie.)

(Ah, et conseil : ça ira plus vite de couper Twitter que demander à tout le monde d’être un peu cohérents avec eux-mêmes et d’éteindre leur télé.) 

En tant qu’habitant de la planète Twitter, il faut absolument avoir participé au moins une fois à un concours visant à montrer tes nichons, ton slip, ton cul, ou tout autre partie de ton anatomie ressemblant de près ou de loin à des attributs sexuels. Sinon, tu ne fais pas vraiment partie du groupe. Eh oui, Twitter, c’est une version numérique d’un camping et de ses concours de Miss T-Shirt Mouillé (MAIS N’ALLEZ SURTOUT PAS LE DIRE, MALHEUREUX !!!!).

Si tu ne clashes pas toi-même, surtout sois toujours au courant du dernier clash, et mets-y ton grain de sel. On n’aime pas trop ceux qui ne prennent pas partie. C’est toujours un peu louche.

Surtout, sois cynique, ironique, critique à outrance (surtout contre la droite, tavu), et si par malheur il t’arrivait de vouloir être gentil et de dire quelque chose de positif (surtout de la droite, t’as vu), abstiens-toi.

Vermine. Renégat. Traître.

Régulièrement, parle de ton nombre de followers. Tu montreras la puissance de ton ego et tu seras complètement accepté dans la caste.

Et pleure quand on t’unfollow. Parce que c’est pas juste, et celui qui a osé est forcément un gros con.

La planète Twitter et l’orthographe

Sachez que les habitants de Twitter sont très à cheval sur l’orthographe. La moindre coquille, la moindre double-consonne amputée de sa jumelle, le moindre subjonctif imparfait tronqué te donnera pour 20 minutes de mentions incendiaires. Pareil pour une expression mal utilisée, ou pire, une expression passée de mode depuis au moins 20 minutes (faut suivre, putain !)

Cependant, Twitter n’en est pas à une contradiction près (tu l’auras déjà remarqué). Il aime beaucoup l’expression (utilisée à outrance) : « je suis + substantif ». Je suis joie, je suis tristesse, je suis colère, etc. Oui, bah moi personnellement, je suis énervance, voilà. C’est moche. Oui, mais c’est notre culture, alors…

Autre insulte à la langue française, non seulement tolérée mais encouragée, les sons -é- et -è- remplacés systématiquement par -ay-. Exemple : « Intayrnayt, SAYLEMAL, bordayl ». (Mais non, je n’exagère pas.)
C’est moche, c’est laid, c’est de l’orthographe immonde, OUI MAIS C’EST HYPE, et C’EST POUR RIGOLAY.

Ah. Ok.

Pardon – okay. (Ah merde, là ça marche, alors ça marchera jamais.)

Twitter et la culture geek

Beaucoup de geeks étant inscrits sur Twitter, il est logique que leur culture fasse partie de cette planète. Les poneys, les licornes, les arcs-en-ciel, les lolcats, et bien d’autres sont donc le comble du kitch pour les habitants.

C’est généralement des sujets de délires qui nous font hurler de rire, mais qui sont incompréhensibles pour les gens du dehors.

Oui je sais, nous sommes spéciaux. Voire un peu fous. Mais c’est tellement bon.

Je peux pas expliquer plus en détails, j’ai poney.

(…)

MOUAAAAAAAAAAAAAAH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH !!!!!!!!!!!!!!!!!

Comment appelle-t-on les habitants de la planète Twitter ?

Personne n’est d’accord, et il n’y a pas d’appellation d’origine contrôlée. Il y a twitto, twittos/twitta, twittasse – mais il faut bien dire que c’est moche, surtout pour les filles. Il y a tweep/tweepie, mais ça n’arrive pas à prendre en France. D’où ma volonté dans ce billet de parler d’habitants de la planète Twitter plutôt que d’utiliser ces vilains mots.

[Ah, on me signale dans l’oreillette qu’à l’heure où je vous parle, le fameux –ay est en train de muter en –ey. Voyez plutôt ce tweet.]

Peut-on survivre sur Twitter si on n’est pas dans la hype du move de sa culture bizarroïde ?

Oui et non. Non, parce que si la majorité de tout ça vous gonfle, vous vous lasserez tout seul, et très rapidement.

Oui, parce que je ne suis personnellement en désaccord avec beaucoup des règles et des préjugés qui ont la dent dure, et je ne m’en sors pas trop mal.

Ça m’arrive de crier haut et fort que j’aime Céline Dion et Michel Sardou. Ça m’arrive d’envoyer chier les gens quand ils me reprochent de ne pas aimer regarder un film en VO. Ça m’arrive de râler quand on part du principe que j’ai forcément un Smartphone. Je dis toujours ce que je pense au moment où j’ai envie de le dire, sans prendre de gants, sans me poser la question de savoir si je vais me faire bien voir ou pas.

Je m’en fous du nombre de mes followers et je m’en fous d’être là où on aimerait que je sois. Si je n’ai pas envie de RT un billet, même si c’est un pote, et qu’il me le demande, je ne le fais pas. Inversement, si je le fais, c’est que j’ai envie.

Je ne follow pas ceux qu’on appelle les « influents », mais ce n’est pas un principe, c’est juste qu’ils ne m’intéressent pas. Si un jour un influent m’intéresse, je le follow.

Je n’utilise jamais l’expression « je suis joie » ou autres dérivés parce que je ne l’aime pas, pas plus que je ne suis la mode du –ay. Je respecte ceux qui le font, ça m’agace, mais je patiente.

Je râle de temps en temps contre les LT d’émissions débiles, mais le plus souvent soit j’essaye d’ignorer et de m’amuser avec ceux que ça n’intéresse pas non plus, soit je coupe et je fais autre chose.

J’évite les clash à tout prix, je suis plutôt quelqu’un de positif et de gentil, et je crois qu’on ne m’en tient pas rigueur. (Un lien clandestin s’est caché dans cette phrase, sauras-tu le trouver ?)

Précisions

Tout ce qui est écrit dans ce billet n’est pas figé dans le marbre. C’est juste une photographie de la planète Twitter en ce jour et à cette heure.

N’oubliez pas : Twitter est ce que ses habitants en font. N’ayez pas peur de vous exprimer, même – et surtout !! – si ça va à contre-courant de ce qu’on peut y entendre habituellement.

C’est con, mais c’est simple : soyez juste vous-même.

Et bien sûr, il y a l’art et la manière. Certains sont des artistes, comme @UltranusAbitb0l, @trollator, @sandlablonde, et @ioudg.

D’autres ont du génie, à l’instar de @LANDEYves et @Inzecity. (Je n’aime ni ne follow @ioudg et @Inzecity, mais c’est pour la parité.) Et chacun dans leurs domaines bien précis. Ils ont réussi à faire ce que personne d’autre ne réussit à faire mieux qu’eux.

Alors bien sûr, nous sommes tous uniques, bla bla bla. Mais certains comptes ont plus de « personnalité » que d’autres, c’est un fait.

Malgré mes critiques et la virulence de certains de mes propos dans ce billet, je le dis et le répète : j’aime profondément cette petite planète imparfaite et tous ses habitants. Oui, je peux le dire en ces termes : elle a changé ma vie, en mieux. J’y ai rencontré (en vrai) des gens différents, de différents univers, qui m’ont enrichie.

Alors oui, ce billet, c’est de l’amour vache. Mais qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ?

Glossaire

Clash : dispute virulente entre deux personnes, si possible dont l’un est « influent », en vue de gagner des followers.

DM : Direct Message. L’équivalent du message privé sur Facebook. Message non-public (donc) que seul le destinataire pourra voir.

#FF : Follow Friday. Coutume qui consiste, le vendredi, à indiquer à ses followers les autres comptes intéressants.

Follow / unfollow : acte de s’abonner à un compte / acte de se désabonner d’un compte.

Follower : personne abonnée à ton compte

Hashtag : mot ou groupe de mot précédé du signe dièse et écrit sans espaces. Il devient alors un mot-clef interactif (on peut cliquer dessus) et permet de taguer, de classer.

Influent : personne jusqu’ici n’a su en donner une définition exacte.

Kikoolol : individu souvent jeune, qui ne connaît rien d’autres que le langage SMS pour s’exprimer, qui commence ses phrases par kikoo et qui les termine systématiquement par lol.

LT : live-tweet ou live-tweeter. Raconter en direct sur Twitter un évènement de la vie réelle (émission, match, dispute de voisins, accouchement, etc…)

Mention : fait d’avoir son pseudonyme dans un tweet. Si la mention est le premier mot d’un tweet, alors ce tweet vous est destiné directement.

RT : retweet. Fait d’appuyer sur un bouton qui permet de copier le tweet en question dans votre propre flux, afin que tous vos followers puissent le lire.

Tweet : message de 140 caractères maximum

[WEB] Dix idées reçues sur Internet

On a tous dans notre entourage une grand-mère réfractaire au moindre progrès, un tonton qui n’y connaît rien à rien mais qui a toujours un avis sur tout, une copine qui passe en mode blop dès qu’on ose dire qu’on a aussi des vrais amis dénichés grâce au web, ou un homme politique prêt à diaboliser n’importe quoi pourvu que ça le fasse remonter dans les sondages.

D’où mon envie, chers internautes, de dézinguer quelques vilains clichés. Je vous donne la permission de reprendre mes arguments mots pour mots lors de vos repas de famille, si et seulement si vous filmez l’ire consanguine et que vous me l’envoyez ensuite pour que je la poste ici-même en bas du billet (histoire de rigoler un peu, hein) (si votre tonton est un homme politique et que votre grand-mère est votre meilleure amie, c’est encore mieux) (sinon faites un effort, putain !)

Voici donc 10 stéréotypes pris dans l’ordre le plus aléatoire, auquel je répondrai tour à tour avec humour, sérieux, et la plus adorable mauvaise foi.

Sur Internet, on se fait arnaquer

FAUX. On peut se faire arnaquer, nuance.

Alors oui y a des sites bidons, oui y a des gens malhonnêtes, oui y a des spams qui te proposent d’enlarge your penis. Mais c’est comme dans la vraie vie, ni plus ni moins. Les escrocs, ça existait bien avant l’arrivée d’Internet. Ils ont juste trouvé un nouveau support.

Mais déjà à l’époque de nos grands-mères, on se faisait arnaquer. Le mec qui te fait croire qu’il te vend un mammouth adulte alors que c’est juste un bébé sur lequel il a rajouté trois fourrures cousues par sa femme, tsé.

Alors oui, quand on te dit qu’un cousin éloigné du Togo généreusement décédé te lègue 12,5 millions de dollars mais qu’il faut juste te rendre sur place pour signer un papier, voire faire un virement pour les frais de notaire, oui, c’est une arnaque. Faut être con, pour se faire avoir (ou être député suisse, au choix).

(Oh, et au fait toi là-bas dans le fond : je te jure, t’as pas envie d’enlarge your penis. Nan parce que, enfin c’est pour t’aider, hein, mais les pénis trop enlargés, ça fait mal, juste. Ce serait dommage de ne plus pouvoir baiser du tout. Merci. Bisous.)

(Maintenant que j’y pense, d’ailleurs, y a pas genre enlarge your boobs ? Voilà les filles, je viens de prouver par A + B que nous sommes supérieurement intelligentes.)

Internet est un repère de pédophiles

VRAI et FAUX. Voilà un sujet sur lequel je n’ai pas vraiment envie de rire (ouais, je casse l’ambiance comme ça, ouais).

Même argument que ci-dessus : les pédophiles n’ont pas attendu Internet pour exister, ils ont juste trouvé là un nouveau biais pour assouvir leurs pulsions et entrer en contact avec des enfants.

Heureusement, il existe des gendarmes du net (de la STRJD) dont le travail est, entre autres, de trouver les sites pédophiles, puis de remonter à ceux qui les créent et les visitent. Et ils sont efficaces. Beaucoup plus difficiles en revanche de découvrir qui est pédophile dans la vraie vie.

Donc oui, il y en a. Non, il n’y a pas que ça. Et au moins, sur Internet, ils laissent des traces qui permettent de les identifier. Aux parents de surveiller de près ce que font leurs enfants devant un écran. Mais c’est du bon sens, n’est-ce pas ?

Internet encourage la procrastination

FAUX. Alors la, je m’insurge – oh putain génial ce site, ça s’appelle enpause.com, y a des tas d’articles intéressants ! – c’est entièrement faux ! Quand on veut se concentrer, on peut. Hey, yo, @Univers_VL, t’as vu la dernière news sur la physique quantique ??

Là encore, on procrastinait avant l’arrivée du ouaibe, je vous signale. Je crois que ces lolcats vont me faire mourir de lol.

 

On regardait les mouches voler, tout ça. On se racontait les derniers potins à la machine à OH LA BONNE NOUVELLE !!! Oh mais y en a plein, en fait !! Wow, mais il est génial ce site. Comment il s’appelle ? NewZitiv. Vachement bien, bon concept. Que de l’actu positive. Et plein d’autres choses, aussi. Je vous le conseille !

Internet tue les artistes

FAUX. Mouahahah laissez-moi rire. Mais alors c’est qui, ce vilain Nain Ternette ? (No offense aux gens de petite taille, je suis moi-même verticalement déficiente.) Hein, c’est qui ? C’est un petit ordinateur, bien debout sur ses petites jambes, qui court après les artistes avec un rire sardonique et qui les étrangle avec le fil de la souris, mmmh ?

Internet ne tue pas. Et certainement pas les artistes, qui au contraire voient en ce progrès un médium extraordinaire pour se faire connaître et montrer ce qu’ils savent faire. Internet, ça fait juste chier les industries qui n’ont pas su s’adapter – et qui continuent à vouloir être complètement à côté de la plaque (après la musique, l’édition !)

D’ailleurs comme dirait une tweepie influente dont je tairai le nom : « Le piratage ne tue pas les artistes, il tue les maisons de disque. Il ne tue pas l’art, il tue l’industrie. »

Internet, quote of my grand-mère, « ça tue des métiers »

VRAI et FAUX. Il y a sûrement des professions qui ont fort pâti de l’arrivée de mon ouaibe bien-aimé (même si je n’ai pas d’exemple en tête là tout de suite d’emblée au pif).

Voilà cependant ce que j’ai répondu à ma chère grand-maman : « Oui, et quand les voitures sont arrivées, ça a tué le métier de maréchal-ferrant. [Ma mère-grand n’est pas aussi vieille, hein, quand même.] Mais ça a créé les garagistes, les fabricants de pièces détachées, les designers, les constructeurs de bitume, les auto-écoles, les… »

Voilà. Internet ne « tue » rien. C’est juste une évolution logique et normale de la société. Il aura créé les architectes des systèmes d’information, les développeurs, les webdesigners, les community managers, et tout un tas d’autres métiers en –eurs dont le monde ne pourrait plus se passer.

Internet rend asociable et peut tuer

VRAI et FAUX. Je n’ai jamais eu de vie sociale aussi riche que depuis que je suis connectée plusieurs heures par jour.

Restons dans l’esprit « Le ouaibe m’a tueR ». Alors celle-là, on me la sort souvent, en général sur la question des jeux vidéo en réseau.

Le problème n’est pas Internet, ici, ni même le jeu vidéo. Le problème, c’est la personne – que ce soit dans l’asocialité ou dans le fait de jouer jusqu’à en mourir. Cela s’appelle être dépendant, et la dépendance est une pathologie, une vraie maladie psychiatrique qui peut être soignée et guérie.

La dépendance aux jeux vidéo est la même que la dépendance au casino, par exemple. Sauf qu’on refuse rarement l’accès à Internet à un accro aux jeux vidéo.

Et avant même les jeux, on a pu être dépendant aux drogues, à l’alcool, etc. Rappelez-moi les chiffres des décès liés à l’alcool et à la drogue par rapport aux morts d’Internet ?

Voilà.

Internet encourage les pires travers humains

VRAI et FAUX. Cachés derrière un écran, planqué derrière un pseudonyme, il devient très facile de se lâcher. Ces personnes haineuses, qui aiment clasher, mettre un forum ou des commentaires sans dessus dessous, on les appelle communément des trolls.

Internet n’encourage pas ce genre d’agissements, évidemment. Il les exacerbe via l’anonymat qui reste possible (et heureusement).

Cependant, les trolls sont certes pénibles mais ils ne sont pas vraiment dangereux. Demandez donc à un troll de le rencontrer dans la vraie vie, pour discuter. Bizarrement, il n’y aura plus personne… Le troll est un poltron. Il est plus à plaindre qu’à blâmer.

Cela peut aller très loin certes, jusqu’à des plaintes pour des raisons très diverses, mais je n’ai jamais entendu parler d’un troll qui ait causé un tort réel à une personne. J’espère ne pas me tromper…

Il ne faut pas oublier que, là encore, Internet n’est pas la cause. Quitte à me faire accuser de Point Godwin, des actes lâches et anonymes ont été accomplis bien avant Internet.

Internet n’est que le reflet de la société. Internet est ce que les internautes en font. Et les internautes, ce sont vous, moi, le gros con de voisin, ou la prof de maths. Internet est profondément humain et il reflète juste les traits de cette humanité.

Internet, c’est la fin de la vie privée

FAUX. « T’es sur Facebook, sur Twitter, t’as un blog ; mais t’as plus de vie privée, alors ? » Oh le joli cliché qu’il est beau !!

Je mets au défi mes amis Facebook, mes followers, et les honorables et formidables lecteurs de ce blog de me faire un compte-rendu de ma vie privée. Ceux qui ont accès à des informations sur moi uniquement par Internet, j’entends. Allez-y, je vous écoute.

Quelle est ma situation maritale ? Quelle est ma vie sentimentale ? Quelle est mon orientation sexuelle ? Ai-je des frères et sœurs ? Ai-je des enfants ? Si oui combien, comment s’appellent-ils ? Où ai-je voyagé ? Où suis-je allée aujourd’hui, hier, la semaine dernière, dans quel café, avec qui ? Le nombre de mes amants, leurs noms, leurs âges, leurs professions ? Une sextape, peut-être ? A vous, stalkeurs ! (Et là, la dame a un peu peur, quand même.)

Il y a même bon nombre de personnes que je connais dans la vraie vie qui seraient incapables de répondre à ces questions. Internet, une fois encore, on en fait ce qu’on a envie d’en faire. N’y dites, n’y partagez rien de ce que vous avez envie de garder pour vous. Mais c’est du bon sens, non ?

Les réseaux sociaux sont dangereux

VRAI et FAUX. Cette question est liée à celle du dessus.

Si tu as 13 ans et que tu mets des photos de toi à poil sur Facebook, oui, ça peut être dangereux.

Si tu en as 25 et que tu acceptes d’aller seule chez un monsieur que tu n’as jamais rencontré dans un lieu public avant, sans prévenir personne du lieu où tu te rends, oui, ça peut être dangereux.

Si tu racontes en détail la life du petit dernier, la crèche où il va, et qu’en prime tu postes des photos de lui, oui, ça peut être dangereux.

Si tu dis « youhou voleurs, je m’en vais, profitez-en ! », oui, ça peut être dangereux.

Si tu n’as pas verrouillé ton compte ou que tu ne connais pas cet ami que tu as accepté, et que tu te mets à critiquer ton boss sur Facebook, oui, ça peut être dangereux.

Maintenant, à chacun d’avoir un peu de bon sens et de prendre ses responsabilités. Mais ceux qui les diabolisent sont de mauvaise foi. Les réseaux sociaux sont bien moins dangereux que prendre le volant, par exemple. Ou que de traverser au rouge. Ou que de manger chez Quick. Ou que de faire du hors-piste. Ou que de baiser sans capote.

Protégez-vous !

Internet c’est pas la vraie vie (et la vraie vie, c’est mieux)

FAUX. Citons Slate : « Internet ressemble à une version survoltée du monde réel, avec ses promesses et ses périls ». Tout est (joliment) dit. Internet est fait par les internautes. Les internautes sont des êtres humains. Internet, à l’image de l’humanité, peut créer le meilleur comme le pire.

Et vous avez raison, Détracteurs et Ennemis du Ouaibe, la vraie vie, c’est mieux ! Y a des catastrophes naturelles, des centrales nucléaires qui pètent, des révolutions arabes, des guerres au Proche-Orient, des prêtres pédophiles, des virus du Sida, des réchauffements climatiques, des trous de la couche d’ozone, des insecticides qui donnent des cancers, de l’air pollué, des psychopathes en liberté, des hommes et des femmes politiques, des dealeurs de drogue, des accidents de voiture, des catastrophes aériennes, des dictateurs, des voisins qui font du bruit, de la télé-réalité, des tremblements de terre, des assassins, des tsunamis, des cyclones, Christophe Maé, des fontes de glacier, des gens qui meurent de faim, des mines anti-personnelles, des…

La vraie vie, ça donne envie. Internet, c’est pas très net.

[MEMOIRE] L’extimité au service du personal branding sur le web 2.0 (exemple du CV-vidéo)

Pour mon mémoire de Master 2 professionnel de Journalisme Culturel, j’ai voulu à la fois étudier un objet qui me passionne et qui fait partie de ma vie (le ouaibe deupoinzéro) et mon expérience professionnelle (puisque ça faisait partie de la consigne du mémoire). N’ayant pas trouvé le contrat d’apprentissage que j’avais pourtant cherché activement (…), je me suis donc repliée (non sans joie, je dois bien l’avouer) sur mon CV-vidéo.

L’intitulé exact du mémoire est :

L’extimité au service du personal branding sur le web 2.0. (Exemple du CV-vidéo)

Exercice étrange que d’étudier son propre objet en parlant de soi à la troisième personne du singulier… :-/

Mais je me suis bien amusée (même si seuls les étudiants savent à quel point écrire un mémoire est un travail de titan qui peut rendre fou), j’ai parlé de 3 CV-vidéos différents (Nicolas Catard, Isabelle Moreau, Moi-Je), d’extimité, de personal branling branding, de storytelling et de Twitter (qui est d’ailleurs remercié dès la page 2).

Que tous les Twittos qui m’ont suivie pendant les mois de la rédaction de ce mémoire soient encore une fois remerciés.

J’ai obtenu la note de 14,15 ou 16/20, je sais pas trop, faudrait que je me renseigne, tiens.

L’extimité au service du personal branding sur le web 2.0 (PDF)

[TWITTER] To tweet or not to tweet ? (Initiation à Twitter)

J’aime Twitter, voilà, c’est dit. Je trouve que c’est un des meilleurs concepts jamais inventés pour le web. C’est tellement riche, tellement complexe, tellement humain, tellement enrichissant, et à la fois tellement simple… Mais je me suis rendu compte que Twitter pouvait  laisser indifférent « Ca sert à rien ! » ou pouvait faire peur « Ouh la la j’y comprends rien, c’est trop compliqué, ce truc ! ». Je vais donc essayer, dans ce post un peu long mais que je vais illustrer par des exemples, de vous expliquer les utilisations que l’on peut en faire et tout ce que ça peut apporter d’informations, de rencontres, et d’émotions. Initiation.

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Un peu d’histoire et de données chiffrées pour commencer… Twitter est un réseau social et un service de micro-blogging où les utilisateurs peuvent envoyer et lire des messages de 140 caractères maximum. Créé par l’américain Jack Dorsey en 2006, il compte aujourd’hui plus de 100 millions utilisateurs actifs partout dans le monde. Malheureusement, il est encore mal connu en France, bien que ce soit un outil très pratique et très drôle.

Pour ceux que ça intéresse, allez voir ici quelques chiffres-clés, et là des statistiques (sous forme de schémas !)

Twitter, en Anglais, veut dire « gazouiller » – d’où le petit oiseau bleu choisi comme mascotte. Il a été conçu pour papoter, donc. Mais Twitter est une entité qui doit vous choisir si vous voulez en faire partie (un peu comme l’Île de Lost, si vous voulez). Et la meilleure manière d’être choisi est de beaucoup « tweeter », c’est-à-dire d’écrire beaucoup de tweets tous les jours. Seuls les gens qui travaillent sur ordinateur toute la journée ou qui ont un Smartphone/iPhone/etc peuvent le faire. C’est une des raisons pour lesquelles la plupart des utilisateurs de Twitter sont des geeks, des professionnels de la communication et du marketing, et des journalistes.

Règle d’or : soyez intéressant !

Pour être choisi par Twitter, vous devez absolument être intéressant : ne papotez pas ! (Oui, je sais, je viens juste de dire le contraire. Mais ne croyez pas tout ce que je dis. Je papote beaucoup : je suis une fille, hein.)  

« Je suis en train de manger une pomme » n’est pas un tweet intéressant. Si vous voulez raconter votre vie, allez sur Facebook (ou écrivez un roman) (ou appelez votre meilleure amie) (ou contactez l’AFP si vous êtes Robert Pattinson).

Vous devez absolument apporter une information à chaque tweet : ça peut être un fait…

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… quelque chose d’amusant…

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… un jeu de mot…

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… une interprétation drôle d’un fait…

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… une idée…

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… une pensée…

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… etc… Vous pouvez tweeter n’importer quoi. Mais un n’importe quoi intéressant.

Un outil très simple d’utilisation (mais si)

Pour vous inscrire, rien de plus simple : il vous suffit de vos nom et prénom, d’une adresse mail, d’un nom d’utilisateur (pseudo), et d’un mot de passe. Une fois tout ça renseigné, votre compte est créé. Vous pouvez choisir d’avoir un compte privé ou un compte public. Si vous choisissez de ne pas protéger vos tweets (les comptes cadenassés sont plutôt mal vus), il faut savoir que Twitter est un espace public : n’importe qui avec un accès à Internet pourra lire vos tweets, qu’il ait un compte Twitter ou non.

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Une fois votre compte créé, vous pouvez écrire autant de tweets que vous voulez, et vous pouvez suivre autant de comptes que vous le souhaitez. Les personnes que l’on suit s’appellent lesabonnements (ou followings), et les personnes qui nous suivent s’appellent les abonnés (oufollowers). Si vous en avez marre de follower quelqu’un, il vous suffit de l’unfollower en un clic.

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Les gens que vous suivez ne sont pas obligés de vous suivre – et vous n’êtes pas obligé de suivre les gens qui vous suivent. C’est très simple. (Tout le monde suit bien ?)

Twitter a son langage propre

Une fois que vous êtes inscrit, il est important de s’approprier le langage utilisé exclusivement sur Twitter. Au début, on se sent un peu perdu mais c’est normal : pas d’inquiétude, il faut toujours un petit temps d’adaptation. 140 caractères pour un message, c’est très court, mais il y a deux règles à respecter absolument pour s’intégrer : ne surtout pas utiliser le langage SMS (rédhibitoire) et ne pas faire de fautes d’orthographe (ça pique les yeux, les Twittos détestent ça, et finiront par vous unfollower à force de vous corriger.) D’ailleurs, c’est peut-être une des raisons pour lesquelles Twitter est très peu utilisé par les jeunes, qui préfèrent Facebook où la censure orthographique n’existe pas.

Pas de langage SMS, donc – cependant, quelques abréviations sont acceptées et couramment utilisées. Par exemple : RT (retweet), TL (timeline – c’est l’ensemble des tweets que vous pouvez voir sur votre page), DM (direct message), IRL (in real life), OM(F)G (oh my (fucking) god), NSFW (not safe for work), OMW (on my way), WTF (what the fuck), etc… Toutes celles-ci (j’en oublie sûrement) sont utilisées sans cesse, et lire une timeline vous paraîtra aussi abscons que du javanais si vous n’en connaissez pas la signification.

Un outil interactif

Le but de Twitter n’est pas d’écrire ses 140 caractères tout seul dans son coin (même si c’est possible, hein). On peut parler aux autres personnes, interagir, donner son avis, etc. Pour ce faire, il existe un bouton « Répondre » en dessous de chaque tweet.

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Si on clique dessus, le tweet que l’on s’apprête à écrire commencera par le nom d’utilisateur (@+pseudo) du tweet répondu…

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… et on peut ensuite écrire ce qu’on a envie de lui dire.

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Quand un tweet commence par un nom d’utilisateur, il existe deux cas différents : si vos followers suivent cette personne aussi, ils verront votre réponse (pourtant adressée à ce seul utilisateur). En revanche, si vos followers ne suivent pas cette personne, ils ne verront pas ce tweet. En revanche, si quelqu’un qui ne vous suit pas, et qui n’a d’ailleurs pas forcément de compte Twitter, se rend sur votre profil, il pourra voir tous vos tweets, qu’ils s’adressent à quelqu’un en particulier ou non. C’est très simple. (Tout le monde suit bien ?)

Voilà un proverbe qui tombe à pic dans ma TL (timeline) au moment où je suis en train de vous parler :

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A noter que j’ai effacé l’avatar et le nom d’utilisateur de la personne, parce que son compte est privé : le petit cadenas juste avant le message l’indique.

Quand vous considérez qu’un tweet est amusant, intéressant, etc… et que vous voulez en faire profiter tous vos followers (ceux qui suivent votre compte, pour ceux qui ne suivent pas), vous pouvez le « retweeter ». Là encore, deux solutions s’offrent à vous : à côté du bouton « Répondre » en dessous de chaque tweet dans votre timeline, il y a le bouton « Retweeter ».

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Un simple clic, et le tweet retweeté se retrouve tel quel dans les timelines de vos followers.

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Mais il est également possible de retweeter manuellement : si le tweet retweeté fait moins de 140 caractères, ça permet d’y réagir. Pour le coup, il y a une marche à suivre : ce qu’on en pense + RT + @username + copié-collé du tweet retweeté. C’est très simple.

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C’est en retweetant des messages que certaines informations peuvent faire le tour du monde en quelques secondes. Twitter est un outil extrêmement puissant.

Partager des informations

Le principal intérêt de Twitter, ça reste de partager des informations. La plupart des tweets contiennent des liens vers des pages web, vers des vidéos, ou vers des photos. Pour les journalistes, Twitter est considéré comme une source de sources.

Une des utilisations les plus intéressantes de Twitter est le « live-tweet ». Live-tweet quelque chose, c’est le raconter en direct. Ca peut être très drôle (le live-tweet d’une émission ou d’un match de foot, par exemple), très pratique pour les journalistes (le live-tweet du procès de Dominique de Villepin, par exemple, rendu possible par un journaliste à l’intérieur du tribunal qui a pu live-tweeté les décisions de justice minute par minute), ou très instructif (des gens qui live-tweetent des manifestations dans des pays où les journalistes ne peuvent pas se rendre, des live-tweets de tremblements de terre, de cérémonies officielles ou d’évènements à l’autre bout du monde, etc…).

Hashtags bien-aimés

Les « hashtags » (# + mot ou expression sans utiliser d’espaces) sont absolument essentiels à une bonne utilisation de Twitter. On ne peut pas twitter si on ne maîtrise par le concept des hashtags. Par exemple, quand le journaliste de France 2 a live-tweeté le procès de Dominique de Villepin, il mettait le hashtag « #DDV » à la fin de chaque tweet pour bien indiquer que ce tweet parlait du procès.

N’importe quel mot ou n’importe quelle expression peut devenir un hashtag. Une fois qu’un hashtag est créé, il est possible de cliquer dessus et d’avoir la liste de tous les autres tweets l’utilisant.

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Quand quelque chose est live-tweeté, les utilisateurs de Twitter se mettent d’accord pour n’utiliser qu’un seul hashtag, et utilisent ensuite tous le même. Par exemple, pour Koh Lanta : on peut hashtaguer #kohlanta ou #KL. Si un seul est utilisé, c’est quand même plus simple de s’y retrouver !

Les hashtags ne sont pas seulement utilisés lors des live-tweets. Ils peuvent aussi indiquer une ironie, expliquer le message qui ne voudrait rien dire sans le hashtag, etc…

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Les hashtags les plus utilisés sont appelés « trending topics » (TT). Ils changent bien évidemment tous les jours en fonction de l’actualité, et ils sont au nombre de dix visibles sur la page d’accueil. Parmi les hashtags les plus populaires, on trouve #nowplaying, #fail, #wtf, etc…

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Vous avez pu voir, sur certains tweets, une petite étoile jaune à droite. Je l’ai cochée parce que je voulais garder ce tweet en favori : on peut ainsi archiver tous les tweets que l’on veut garder juste en cliquant sur la petite étoile. Pour les retrouver, il suffit d’aller dans la rubrique « Favoris » sur la page d’accueil, et ils s’affichent tous.

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Outre l’onglet « Favoris », il y a également « @username » : cliquez dessus, et vous aurez la liste de tous les tweets mentionnant votre nom. C’est très utile lorsqu’on ne s’est pas connecté depuis un moment : ça permet de savoir si on vous a parlé, ou si on vous a cité en votre absence. Et si l’on est connecté, ça permet de voir si des gens qui vous suivent mais que vous ne suivez pas (et dont les tweets, donc, n’apparaissent pas dans votre timeline puisque vous n’y êtes pas abonné) vous parlent ou vous citent. Et même sans s’abonner à leur compte, vous pouvez leur répondre.

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On y trouve aussi les « Messages Privés » (que personne à part vous ne peut voir, mais attention là aussi, vous n’avez droit qu’à 140 caractères par message ! et vous ne pouvez en envoyer qu’à ceux dont le « suivi » de compte est réciproque), et les « Retweets » qui indiquent les derniers tweets retweetés, ceux que vous avez retweetés, et vos propres tweets retweetés par d’autres.

Traditions

Il y a déjà des traditions, sur Twitter. Tous les vendredis, c’est « Follow Friday » ou « #FF » (bien que la variante française « Suivez Vendredi » ou #SV » tente laborieusement de s’imposer). C’est le jour où on indique à nos followers les comptes intéressants à follower.

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Il y a également le « #jeudiconfession » : tous les jeudis (donc) on peut confesser ce qu’on veut. Ca peut être drôle, ça peut être vrai, ça peut être émouvant…  En tout cas, en faisant une recherche avec ce hashtag, on peut tomber sur des perles.

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C’était donc une initiation non-exhaustive à Twitter. Le mieux pour vraiment appréhender ce merveilleux outil, c’est encore de l’essayer. Comme rien ne vaut l’expérience pour vraiment maîtriser le langage, je conseille aux nouveaux inscrits de suivre le plus de comptes possibles (des stars, des comptes de journaux ou de chaînes de télé, des blogueurs, des journalistes, des amis, etc…), d’observer, et de se lancer. Ce n’est vraiment pas compliqué et ça peut être à la foispassionnantinstructif au niveau de l’actualité, enrichissant quand des débats s’installent entre followers, et hilarant souvent. sociologiquement,

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Si vous êtes journaliste et que vous n’avez pas encore de compte, j’aurais presque envie de vous dire que c’est une faute professionnelle. Ca me semble ahurissant de nos jours de travailler sans cet outil de base qu’est devenu Twitter. La plupart des informations arrivent sur Twitter avant d’être reprises par l’AFP – et parfois bien avant : la mort de Mano Solo, par exemple, était sur Twitter… cinq heures avant la première dépêche AFP !! Bien entendu, comme toute information, il faut la vérifier – ça ne change rien. Mais ça me semble réellement indispensable à une pratique rigoureuse du journalisme aujourd’hui.

Certaines disent que Twitter est absolument inutile, d’autres ne peuvent plus s’en passer et live-tweeteraient leurs rêves s’ils le pouvaient. Les fondateurs, eux, pensent que Twitter va changer le monde (article très intéressant d’un utilisateur de Twitter « sans plus »). Si la formulation est un peu excessive, mon opinion est qu’ils ont sûrement raison. Un outil qui permet de diffuser une information où que l’on soit dans le monde à des millions de personnes en l’espace de quelques secondes est forcément révolutionnaire.

Bien sûr, il reste limité : il est censuré dans certains pays, il faut être équipé en matériel informatique ou en réseau téléphonique pour pouvoir y accéder, etc… Il n’empêche qu’il cartographie l’histoire d’une partie de l’humanité chaque seconde comme rien ne l’avait rendu possible auparavant.

La bibliothèque du Congrès américain ne s’y trompe d’ailleurs pas : elle a décidé d’archiver l’intégralité des archives de Twitter depuis sa création en 2006 par Jack Dorsey (entre autre). Du tout premier tweet de Jack à celui de Barack Obama annonçant sa victoire à l’élection présidentielle, ce sont des milliards de tweets qui vont être archivés. Il y aura également le premier tweet envoyé d’un sous-marin, le premier tweet envoyé de l’espace (à bord de l’ISS)… et bientôt un premier tweet envoyé de la Lune ou de Mars ?

Dans tous les cas, avec cette initiative, Twitter rentre bel et bien dans l’histoire, et chacun pourra y laisser sa trace. Et si ça ne vous intéresse pas de vous y inscrire, rien ne vous empêche d’aller voir ce qui s’y trame : Twitter est un espace public, vous y êtes la bienvenue !

@FlorencePorcel

[MUSIQUE/VIDEO] Fredrik Larsson : incroyable talent !

JE SUIS AMOUREUSE.

Alors… pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que je ne tombe pas amoureuse comme ça, hein. Pis surtout pas d’un petit jeune, c’est pas mon truc. Non non, il me faut vraiment une bonne raison. 

Mais attendez que je vous le présente… Il s’appelle Fredrik Larsson (aka Freddegredde), il a 24 ans, il est jeune, il est bô, il chante la mort, il joue de tous les instruments, il fait des vidéos que t’as une fracture de l’oeil quand tu les regardes et que tes tympans ont des orgasmes quand tu les entends et… et…Hein quoi ? Oui pardon. Je me reprends, je me reprends. [Vous trouvez pas qu’il fait chaud ?]

Donc. Où en étions-nous ? Faut suivre, hein. Donc ce jeune homme suédois est célib… extrêmement talentueux, et le mieux est encore de vous le faire découvrir. Quoi que… j’ai tellement envie de le garder pour moi que finalement je me tâ… je me demande si je… enfin bon, d’accord, puisque vous insistez (lourdement). [Non mais sérieusement… il fait chaud, non ?]

Bon, première vidéo. Je l’ai découverte grâce à @faux_semblant à qui je voue désormais une reconnaissance éternelle (au moins).

Alors non, non, il n’a pas de frère jumeau. Si on en a deux pour le prix d’un sur celle-ci (et je ne suis pas partageuse quand il s’agit de suédois-musiciens-qui-chantent-la-mort), c’est uniquement parce qu’il joue lui-même de tous les instruments dont il a besoin, et que là en l’occurrence, il avait besoin d’un clavier et d’une guitare pour nous interpréter un medley de génériques de séries. [Ce que j’ai chauuuuuuud, aaaaah !!…]

Mes bras, mes oreilles, ma mâchoire, mes yeux m’en sont tombés, et j’ai pas la télé. (Il faut le savoir. D’ailleurs c’est pour ça que j’ai le temps de faire de merveilleuses découvertes sur le web, d’ailleurs. J’ai dit deux fois « d’ailleurs ». L’émotion, sûrement. Ok bon je la boucle, je vous laisse voir/écouter/baver/ne pas rayer de mention, il n’y en a pas d’inutile.)

5 minutes 23 secondes. « I wanna do bad things with you… »

Et là, c’est le drame.

Florence Porcel s’évanouit. Elle comprend subitement pourquoi elle avait si chaud. Amenez-lui ses sels, que vous aurez auparavant fait fondre dans un seau d’eau à 1°C que vous lui balancerez en pleine figure, s’il vous plaît.

SPLASH !!!!

AAAAAAAH !!! Bande de fieffés chenapans !!! Bon, merci. Brrrrr, ça remet les idées en place. Donc. Hum. Pfouuu…

Donc le jeune homme est très agaçant. (Mais je le garde quand même, girls, ne vous réjouissez pas trop vite.) Parce que non seulement il joue à la perfection et il chante la mort (hein, donc), mais en plus il fait ses arrangements lui-même : « Oui, j' »écris » mes propres arrangements pour toutes mes vidéos. Parce qu’en fait c’est vraiment la seule façon de faire des trucs originaux et frais. » La grâce incarnée, je vous dis.

Le côté rassurant de la chose, c’est qu’il lui aura fallu trois jours pour pour faire ces 7 minutes de plaisir pur« presque sans fautes ». Qui, de toute façon, même si on les repérait, lui seraient toutes pardonnées.

Deuxième vidéo de la mort qui tue : « 32 songs in 8 minutes ». Tout est dit dans le titre. C’est une fois encore très impressionnant, même s’il ne s’agit ici que d’un seul lui. C’est donc moins intéressant musicalement et visuellement, mais il faut tout de même saluer la performance.

Une mention spéciale pour son interprétation de Harder, Better, Faster, Stronger de Daft Punk, d’une difficulté inouïe au niveau du chant. Et une fois encore… il est parfait. Et il arrive même à ne pas être ridicule quand il chante O-Zone.

 

Et last but not least… Passionné de jeux vidéos, il a décidé de faire la musique de The Legend of Zelda. A 10 instruments, et 9 voix. Tout seul.

(Et là, je me tords de rire. Mais c’est nerveux, rassurez-vous.)

 

Voilà. Je suis amoureuse. Mais ça va passer…Si vous voulez écouter et voir d’autres choses, ou découvrir ce fantastique jeune homme, je vous laisse faire un tour sur son site.

Moi, je dois aller m’acheter un billet aller simple pour la Suède. J’ai une question à lui poser. On peut faire un don, sur son site. Mais accepterait-il ceux en nature ?…

Trêve de plaisanterie (douteuse) (Mais pas tant que ça, il me l’a dit lui-même, hein, souvenez-vous : « I wanna do bad things with you » Ca tombe drôlement bien, honey, je suis une très vilaine fille.)

Hein ? Ah pardon, j’avais pas vu que vous étiez toujours là. J’espère en tout cas que vous aurez pris autant de plaisir que moi à écouter ce jeune homme. Je remercie Twitter, @faux_semblant, le web, la Suède, et les technologies modernes de l’avoir rendu possible.

A suivre de très près !