[CHANSON] Berceuse pour Philae

J’ai la joie de vous présenter ma « Berceuse pour Philae », l’atterrisseur de la mission européenne Rosetta à destination de la comète Churyumov-Gerasimenko.
Bravo et merci à toutes les équipes de l’ESA, du CNES, des institutions, des centres de recherche, des laboratoires et des industries pour les succès de cette mission historique… à rebondissements.

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Clip écrit et réalisé par Virginie Sarrazin.
Étalonnage, effets additionnels et générique par Antoine Sarrazin.
Montage par Florence Porcel et Virginie Sarrazin.

Chanson écrite, composée et interprétée par Florence Porcel.
Enregistrement et mixage par Arnaud Léonard.
Arrangements par Véronique Fruchart.
Arrangements pour cordes et cordes par Arnaud Léonard.

Tourné en Champagne en août 2015 sous un soleil à faire fondre cent comètes, avec la participation de Wifi.

Merci au blog Ciloubidouille pour les plans de la fusée, et merci à Pythagore pour m’avoir permis de calculer les longueurs des triangles du toit de notre fusée au millimètre près.

[PARODIE] Les loups sont entrés dans Sotchi

Tout a commencé avec cette vidéo d’une athlète américaine, Kate Hansen, qui a filmé un loup se promener tranquillou dans les couloirs de son hôtel.

Depuis, on sait que c’était une blagounette du comique Jimmy Kimmel. Mais le mal était fait : j’ai eu la chanson « Les loups sont entrés dans Paris » de Serge Reggiani dans la tête toute la journée. Et comme il paraît que la meilleure manière de se débarrasser d’une chanson, c’est encore de la chanter, je me suis dit que j’allais en faire ma version parodique et que j’allais vous en faire profiter – ne me remerciez pas, non, vraiment, de rien, c’est quand même vachement plus sympa que « Le poussin piou » ou « Le petit bonhomme en mousse ».

LES LOUPS SONT ENTRÉS DANS SOTCHI
(Paroles : Albert Vidalie / Florence Porcel. Musique : Louis Bessières.)

Les hommes ont perdu le bon sens
Il veulent marquer par l’abondance
Sans vraiment se soucier de ceux
Déracinés rien que pour ces Jeux
La ville devint un vrai carnage,
Le béton bouffait l’paysage… alors

Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups étaient loin de Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Les loups étaient loin de Sotchi
Tu baratines, charmant Poutine
Les loups étaient loin de Sotchi.

Et lors d’une contre-propagande
Ben te voilà qui recommande
Aux gays et lesbiennes incivils
De laisser les enfants tranquilles
Dès que la peur hante les rues
Les loups s´en viennent la nuit venue… alors

Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups ont regardé vers Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Les loups ont regardé vers Sotchi
Tu m’abomines, charmant Poutine
Les loups regardent vers Sotchi.

Et quand le hashtag #SotchiFail
Nous fait découvrir les hôtels
Et leurs multiples dysfonctionnements
Les internautes rigolent tellement
Qu’avant même que ces Jeux commencent
C’était déjà la décadence… alors

Des loups ououh ! ououououh !
Des loups sont entrés dans Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Des loups sont entrés dans Sotchi
Mais tu t’obstines, charmant Poutine
Des loups sont entrés dans Sotchi.

Est-ce pour faire fuir les militants
Qui défendent juste l’environnement ?
Mais non j’suis bête il est trop tard
Ils sont en prison pour avoir
Voulu protéger la planète
Sur laquelle toi-même tu t’entêtes… alors

Cent loups, ououh ! ououououh !
Cent loups sont entrés dans Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Cent loups sont entrés dans Sotchi
Tu m’horripiles, charmant Poutine
Cent loups sont entrés dans Sotchi.

Attirés par l’odeur du sang,
Il en vint des mille et des cents
Infliger torture et violence
Dans ces foutus Jeux d’indécence
Les Pussy Riot maîtrisées
Les épreuves ont pu recommencer… dès lors

Les loups ououh ! ououououh !
Les loups ont envahi Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Les loups ont envahi Sotchi
Tu assassines, charmant Poutine
Les loups ont envahi Sotchi.

Assurément je suis pas d’accord
Avec ta belle vision du sport
L’astéroïde dans les médailles
Fièrement portées sur des poitrails
Laissera un goût bien plus qu’amer
À ces JO trop mortifères… Alors

Les loups ououh ! ououououh !
Les loups sont sortis de Sotchi
Sans compromis, sans alibi
Les loups sont sortis de Sotchi
Si tu patines, charmant Poutine
Les loups sont sortis de Sotchi
Alors termine, charmant Poutine
Les loups sont sortis de Sotchi…

Si vraiment vous voulez écouter d’autres parodies…

Je DM
T’as pas le droit (ACTA, SOPA)

[COMPO PERSO] Un marin

Après avoir parodié Lara Fabian avec « Je DM » et Patrick Bruel avec « T’as pas le droit« , je me suis souvenu que j’avais aussi des chansons rien qu’à moi.

Mais voilà : c’est une chose de les enregistrer pour ses parents et ses grands-parents, c’en est une autre que de les partager sur un blog ouvert à tous. Surtout quand lesdits enregistrements datent d’une époque où Twitter n’existait pas (pensez donc !) et où je n’avais jamais approché un professeur de chant à moins de 20 kilomètres.

Mais je me suis lancée il y a quinze jours en partageant « Crépuscule » avec vous. Je souhaite renouveler l’expérience aujourd’hui avec « Un marin », qui date de la même époque.

Bonne écoute…

 

UN MARIN

Un marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère

De vagues d’amertume
A un flot salé de larmes
Récif d’espoirs mais rien n’y fait
Il préfère l’écume
L’appel passionné du large
Le bruyant silence du mystère

Le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère

Une tempête s’est levée
La belle se met en colère
Les rouleaux jusqu’au septième ciel
La couleur a changé
Mais à force de caresses
Il vit de sa piquante maîtresse

Le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère

C’est un monde parallèle
Où tous les jours sont différents
Elle peut rire mais jamais ne dort
Elle aime sentir en elle
De nombreux être vivants
Passera jamais l’arme à bâbord

Mais le marin qui prend la mer
Et sa femme qui l’espère

Sur sa falaise
Dans son malaise
Elle voit la mer
En adultère

Dans son chagrin
Elle sent le grain
Le grain de folie
Sur son mari

Un marin qui meurt en mer
Et sa femme qui l’espère

[COMPO PERSO] Crépuscule

J’ai écrit et composé cette chanson le samedi 21 septembre 2002 (oui, c’est précis, mais je note tout). Je venais de regarder l’émission « Thé ou café ? » dont l’invité était Jeremy Irons, comédien anglais qui me fascine depuis mon adolescence. La dernière question qui lui avait été posée était : « Quel est votre mot préféré en français ? » « Crépuscule », avait-il répondu en prenant bien soin de le prononcer correctement.

Je me vois encore me lever, comme un robot, traverser l’appartement, m’asseoir au piano, et poser mes mains sur le clavier. Vingt minutes après, la chanson était là.

Il y a des instants de grâce dans la vie qui ne s’expliquent pas. Cette chanson est comme… descendue de très très haut pour arriver jusqu’au bout de mes doigts. J’étais presque à l’extérieur de moi-même lorsque les accords sont venus et que le texte s’est écrit sur ma feuille.

Bien sûr, c’est une modeste chanson sans prétention. Mais ça a été l’un des moments les plus étranges de ma vie…

Anecdote

Un an plus tard, j’ai présenté cette chanson lors d’une audition pour entrer dans l’école d’auteurs-compositeurs d’Alice Dona. Lorsque j’ai eu fini, elle m’a regardé longuement et m’a demandé : « Vous vous sentez bien dans votre époque ? » J’ai été complètement interloquée par une question aussi bizarre. « Non, parce que… vous parlez comme dans les Liaisons Dangereuses« , m’a-t-elle expliqué. Je n’ai pas été retenue.

Cinq ans plus tard, quasiment jour pour jour, je gagnais un concours littéraire avec un texte en alexandrins sur… le Vicomte de Valmont. Et toc !

(Bon, soyez indulgents, cet enregistrement date de 2003 et je n’avais encore jamais pris de cours de chant…)

 

CREPUSCULE

 

Au crépuscule d’un amour
Au gré du vent sur un chemin
Un clair de Lune avant le jour
Ce crépuscule comme un destin

Nos âmes unies sous les couleurs
D’un ciel hésitant à grandir
Notre si pudique impudeur
Que nous sentions nous envahir

Vingt-cinq printemps, soixante automnes
Sous un crépuscule naissant
Où tout est rien ; nos cœurs s’étonnent
De lire nos regards étincelants

La légère brise du crépuscule
Se heurte à nos peaux réchauffées
L’extase de l’abandon embrume
Nos corps nos mains entremêlés

Quand devant le flou horizon
La mer déborde de nos yeux
De nous savoir à l’unisson
Sous ce crépuscule des dieux

Alors nos sourires enivrants
Et soulagés de blanches peurs
Se livrent au crépuscule vibrant
De l’euphorie de nos ardeurs

Et donc le crépuscule témoin
De notre langueur foudroyante
Grave dans la mémoire de chacun
Des souvenirs dignes de Dante

Dès lors ce feu qui nous consume
Sans en rien nous diminuer
Attisé par les crépuscules
Tous différents sans rien changer

Quand notre soleil se couchera
Dans nos regards purs comme ce ciel
Ce crépuscule reviendra
Veiller nos amours éternelles

 

Photo de gelinh en Licence CC

[PARODIE] T’as pas le droit (ACTA, SOPA)

Toujours en hommage à l’ami Jcfrog, voici une nouvelle parodie de mon humble cru.

Etant donné le sujet choisi, je précise que je tiens à ne parodier que des artistes dont j’ai acquis les albums et les partitions de piano de manière tout à fait légale (achat ou cadeau), et ce non par peur du grand méchant FBI/Hadopi/loup (rayez la mention inutile) mais pour une question d’éthique personnelle.

Bonne écoute ! 🙂

 

T’AS PAS LE DROIT (ACTA, SOPA)

(Chanson originale : « Qui a le droit ? » – Gérard Presgurvic/Patrick Bruel)

 

On leur a dit vous êtes tous des vieux cons

Vous n’avez rien compris au web que nous voulons

Vous, vous voulez tout voir et tout savoir

Nous surveiller, sans droits que des devoirs

 

Ils nous ont dit on va tout arrêter

Le tout gratuit, les ayant-droits pillés

Nous on veut bien payer pour du contenu

Chères industries sortez-vous les doigts du cul

 

T’as pas le droit, t’as pas le droit

ACTA, SOPA de faire ça

De nous priver de nos libertés

Dans le monde entier

 

On n’a pas envie d’être à la merci

De législateurs qui

Ne connaissent pas mais mettent à la casse

Ce polymédia qui les dépasse…

 

Ils nous ont dit le partage c’est pas bien

On perd du fric et on contrôle plus rien

Y a que la censure pour nettoyer tout ça

Toutes ces ordures et tous ces hors-la-loi

 

Ils légifèrent sans rien dire à personne

Car ils espèrent vraiment changer la donne

Logiciels libres, culture, médicaments

Ils interdisent – ça doit stopper maintenant

 

Refrain

[VIDEO] Ma sorcière mal-aimée

Si vous avez vu mon CV-vidéo, alors vous avez pu y remarquer quelques passages chantés… Je me suis dit que ce serait quand même plus sympa de vous en montrer l’intégralité !

Voici donc « Ma sorcière mal-aimée », chanson tirée de la comédie musicale « Créatures » écrite par Alexandre Bonstein et composée par Lee Maddeford. Cette interprétation est le fruit de mon travail à l’ECM 3 Arts : je l’ai présentée aux évaluations de fin de semestre en décembre 2005.

[PARODIE] Je DM

Jcfrog est une de mes idoles des Internets mondiaux et j’ai eu l’occasion de le rencontrer à plusieurs reprises grâce au Grand Webze.

Dieu est grand, je suis toute petite !

J’ai eu envie, il n’y a pas longtemps, de lui rendre hommage en parodiant ses parodies (hein ? oui, c’est tiré par les cheveux).

J’ai enregistré la chanson, inventé un personnage, commencé à coucher trois ou quatre vannes sur le papier… Et au moment de me retrouver devant la webcam, je ne l’ai pas senti. Au mieux ça n’aurait pas été drôle, au pire… pathétique.

Je m’abstiens donc… mais voici tout de même, rien que pour vous embêter, la fameuse chanson… Et du coup, ça m’a donné envie d’en faire plein d’autres.

(Enregistrée le 31 décembre chez mes parents sur le dictaphone d’Ernest, sous l’oeil torve du chat. Mixée sur Audacity. Ah ouais : attention, y a du moyen technique.)

Je DM by FlorencePorcel

(Eh, oh, ça va, hein. La dernière fois que j’ai pris un cours de chant, Twitter n’était pas né, alors…)

 

JE DM

(Chanson originale : « Je t’aime » – Lara Fabian/Rick Allison)

 

D’accord il existait d’autres façons de se draguer

Un coup de fil ou un verre mais ça fait pas très connecté

Pis comme je suis un trouillard, ça m’arrange bien de me cacher

Derrière un avatar photoshopé

 

D’abord je trolle un peu, ça m’amuse de te voir t’énerver

Ensuite, dès que je peux, je te #FF, je te RT

Tu abaisses ton pare-feu, ah enfin tu m’as followé

Maintenant faut jouer franc-jeu, je vais te plugger

 

Je DM, je DM

Une dose de geek, une dose de LOL

Pour t’encapsuler le protocole

Je DM, je DM

Un mot fripon, un mot sympa

140 caractères pour toi

Tu vois je DM comme ça

 

D’accord je t’ai confié tous mes ID, toutes mes IP

Même celles dont seul Zuckie est le gardien inavoué

Sur ces réseaux du web, l’ACTA nous regardait surfer

J’ai tant voulu tes boobs en webcam mais t’as refusé

 

Je DM, je DM

Une dose de geek, une dose de LOL

Pour t’encapsuler le protocole

Je DM, je DM

Un mot fripon, un mot sympa

140 caractères pour toi

Tu vois je DM comme ça

[MUSIQUE] Les zizis en chansons

N’allez pas croire du tout que je fais dans le racoleur. Je me suis toujours refusée d’écrire le mot « sexe » dans les trois premières lignes d’un article pour un meilleur référencement, je m’y tiendrais encore cette fois-ci.

Je me suis juste fait la réflexion il y a quelques jours, quand j’ai écrit mon billet sur Barcella, que le sexe masculin avait eu droit à de nombreuses chansons, toutes plus différentes les unes que les autres.

Comme pour le Mur de Berlin ou pour les chiens, je me lance donc dans un billet musical thématique sur nos amies les bêtes la Bête.

Alors… bon… qu’on se mette d’accord tout de suite… LOIN-DE-MOI-L’IDEE de prendre à la légère un attribut aussi sérieux. Aucune blague n’aura sa place ici : elles en sont l’exact inverse si l’on en croit l’adage « les blagues les plus courtes sont les meilleures ». C’est cul Eve-Day, hein.

Ceci étant  dit, voici ma sélection des chansons les plus représentatives de l’engin de ces messieurs – en laissant volontairement de côté toutes les chansons paillardes existantes qui mériteraient non un post mais carrément un blog à elles toutes seules.

Quelques chansons un peu coquines

Où les messieurs nus comme ces vers

Se font déshabiller la pine

Et les dessous de leurs affaires.

Ne croyez pas ce qu’on y dit :

La verge en serait fort marrie…

(Comment ? Ah, non, c’était pas une chanson, ça. C’était juste une transition. Ouais, cherchez pas.)

Le zizi drôle de Lynda Lemay

Honneur aux dames !

(Attendez. Finalement, je ne suis pas sûre de l’emploi de l’expression « honneur aux dames » dans un billet traitant de pénis. Bien. Je sens que ça va être plus dur que prévu…)

(Attendez encore. Je ne suis pas sûre de l’emploi de la phrase « je sens que ça va être plus dur que prévu » dans un billet traitant de pénis. Bien. ON VA Y ARRIVER olé olé.)

On ne peut pas retirer à Lynda Lemay, qu’on l’apprécie ou non, sa plume incroyable qui chatouille souvent là où ça fait mal. Les hommes en prennent souvent pour leur grade et c’est sur leur intimité qu’elle se penche (dans tous les sens du terme, oui oui…) ici.

C’est à pleurer de rire et, parité oblige, elle rend la pareille à ces dames par la suite…

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Le zizi choupinou de Barcella

Eh oui, je reviens dessus (…) (GNNN…) mais Barcella sait comment attendrir les filles avec son « moineau ». D’abord petit garçon angoissé puis adolescent complexé, il prend une revanche éclatante auprès de beautés décérébrées avec une verve verbiale dont lui seul a le secret.

Et d’ailleurs… en parlant de secret… Il a beau se défendre de tout texte autobiographique dans son album et accuser son pianiste en concert, le mystère rôde toujours : cette chanson sent-elle le vit-cul vécu ? Voilà qui mériterait une enquête journalistique approfondie… (PREM’S !!! Eh, oh.)

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Le zizi crâneur de Jacques Dutronc

Alors ça, c’est typiquement le genre de mec qui me hérisse le poil (que je… non, rien). Désolée, mais ce genre de mec à gros cigare, très peu pour moi. C’est du genre à fumer après l’amour, en plus. Berk. Os-kour, quoi.

(Ouais je sais, ça fait beaucoup de « genre », mais c’est dans le genre « mauvais genre », tavu.)

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Le zizi docte de Pierre Perret

Voilà un trublion chantant qui nous promet de « tout » nous apprendre sur le zizi. Mouais. Je suis pas convaincue, personnellement. J’ai pas eu l’air con, quand j’ai demandé où était « le grand cou » du premier zizi tout mou que j’ai vu, moi, tiens… (Enfin bon. Ca a eu le mérite de le faire rire, hein. Et homme qui rit… homme qu’on pécho, eh ouais.)

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Le zizi python des Monty Python

Et enfin, last but not least, la Chanson du Pénis tirée (non… ne dites rien) du film « Le sens de la vie » (ça tombe d’ailleurs sous le sens si je puis me permettre).

Trêve de commentaires débiles, place aux maîtres.

 

Si vous voyez d’autres chansons à ajouter, n’hésitez pas. En attendant, soyez fripons… mais sortez couverts !

[MUSIQUE] Barcella : drôle de poète chantant

J’ai découvert Barcella complètement par hasard, à l’été 2009 à la Foire de Châlons : il faisait la première partie de La Chanson du Dimanche (que j’étais venue voir) qui faisaient eux-mêmes la première partie de Grégoire.

Etant en avance pour La Chanson du Dimanche, je suis donc arrivée au beau milieu du spectacle d’un drôle d’énergumène au pantalon large, aux bretelles et à la queue de pie, qui chantait des chansons tour à tour tendres, drôles et grinçantes avec un accent indéfini délicieusement désuet accompagné d’un pianiste, d’un accordéoniste et lui-même à la guitare.

Au début, il m’a fait penser à Thomas Fersen : un décor constitué de détails dans les tons sombres avec des parapluies ouverts et de vieilles liseuses, un costume hors du temps et un vocabulaire fouillé. Mais très vite, je suis rendu compte que Barcella n’était personne d’autre que lui-même.

Après une ou deux chansons prises en cours de route et le temps qu’il m’a fallu pour entrer dans son univers, il a entamé « Mademoiselle ». Un piano, une voix, un artiste pétri d’une généreuse émotion, un texte qui remue les tripes de ma génération et les plus jolis vers que j’ai jamais entendus : « Mais pour celles qui y croient, tout comme pour ceux qui osent, la vie ouvre des portes avec ou sans cadenas qui pouvaient sembler closes… »

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Sans nous laisser le temps de s’apesantir sur une grosse boule dans la gorge, Barcella enchaîne avec « Les monstres ». Une sombre histoire de petit garçon qui va faire pipi la nuit et qui réveille des terreurs nocturnes universelles… Le gars se révèle showman et on se prend à sautiller sur place pour finir les bras en l’air à frapper frénétiquement (mais en rythme !) dans ses mains pour accompagner son incroyable énergie et un humour à toute épreuve.

 

Après cette franche rigolade, il nous présente une performance de impressionnante : Barcella n’est pas seulement un saltimbanque musical, il est également champion de France de Slam Poésie. Après avoir fait rougir tous les profs de diction du monde avec « Babar » (lui, pour les intimes), il enchaîne sur un texte où la métaphore file la faune océane (de 1’58 à 3’05 dans la vidéo ci-dessous).

 

Mais le Rémois désormais illustré nationalement ne renie pas ses origines champenoises : on sent le vécu de l’enfant qu’il a été et qu’on a emmené en sortie dominicale au Lac du Der dans cette chanson sur « Les sornettes » proférées par les adultes…

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La référence réjouira au plus haut point les autochtones (dont je suis) et permettra sans doute aux autres, et notamment aux Parisiens, de savoir que le Der est le plus grand lac artificiel d’Europe et qu’il a été construit pour désengorger la Seine et protéger Paris des inondations (ceci n’est pas un billet sponsorisé par l’office du tourisme de Champagne-Ardenne).

Alors bien sûr, autant de légèreté ne saurait aller sans une autre claque. Après « Mademoiselle » et son interprétation d’une génération désabusée, il analyse avec « Mémé » un sujet de société difficile. Et quand on a vécu la situation à plusieurs reprises, il est bien difficile de retenir ses larmes.

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Et puisque le yoyo semble être son jouet préféré (est-ce une espièglerie de mon inconscient ou bien en ai-je vu un accroché à sa ceinture ?…), il choisit de nous achever à coup de fou rire avec une chanson traitant de son… sexe. Je ne vous en dis pas plus, mais elle est – naturellement – jouissive. (Eh, Babar, si tu me lis, mon numéro commence par 06 et finit par 69 – par le plus grand des hasards, hein, entendons-nous bien.)

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Je l’ai revu en concert à la bibliothèque de Châlons un an après. Mais cet artiste, sacré « Album de l’année 2010 » par les Francofans avec « La boîte à musiques », mérite les plus belles salles parisiennes. Des mélodies entraînantes, une plume incroyable et un sens de la scène que j’ai rarement vu ailleurs : Barcella, 30 ans tout rond, mériterait de pétiller hors des frontières de la Champagne.

[MUSIQUE] Les chiens en chansons

Je ne suis pas très « chien ». En fait, je déteste ces sales bêtes bruyantes qui puent complètement assistées. Je suis plus « chat ». Parce que les chats, c’est KRO MIGNON.

Mais on s’en fout. J’ai quand même eu envie de répertorier quelques chansons qui traitent du « meilleur ami de l’homme ». (Perso on m’a pas demandé mon avis avant de pondre cette expression débile, mais c’est peut-être aussi parce que j’ai pas de zizi. Allez savoir.)

Comme je suis une fille ouverte (comprenez : qui s’intéresse à tout – bande de pervers) et qui sait oublier sa mauvaise foi légendaire, il faut bien avouer que des chansons sur les chiens, y a quelques-unes qui me plaisent, et pour des raisons diverses.

LA PLUS MIGNONNE

Henri Dès, c’est l’idole de mon enfance. (Même que j’ai été tout émotionnée quand je l’ai eu au téléphone il y a quelques mois pour une interview ma foi fort intéressante.)

Et Henri Dès, bah il a fait une chanson trop mignonne sur un chien moche qui pue bruyant toussa toussa mais qu’il aime-euh ! quand même-euh ! Et voilà voilà.

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LA PLUS DRÔLE

Attention. Âmes sensibles, s’abstenir quand même. Oldelaf et Monsieur D. nous raconte à quel point Raoul le pitbull est bon chien-chien, mais qui a un peu tendance à bouffer tout le monde quand même. C’est horrible, c’est affreux, c’est très humour noir, et c’est tellement pour ça que c’est bon.

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LA PLUS CONNUE

Z’avez pas vu Mirza ? Non ? NON ??… Ah… ah bon. Bon ben tant pis, alors. Mais depuis le temps qu’elle tourne sur les ondes, cette chanson de Nino Ferrer, il aurait quand même dû le retrouver.

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LA MIEUX ECRITE

C’est un petit bijou, et c’est signé Georges Brassens. Y a pas de secret. Interprétée par Maxime Le Forestier qui excelle dans l’exercice des « nouvelles » du regretté chanteur, elle est malheureusement bien mal connue. Je vous conseille tout le reste de l’album, y a rien à jeter.

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LA PLUS A DOUBLE-SENS

Encore un texte magistralement écrit ! Une métophore filée entre un chien et un homme… Lynda Lemay réussit l’exploit de nous offrir une histoire à double-sens qui est aussi crédible quand on s’imagine le chien ou quand on s’imagine l’homme. Encore un tour de force. Bah moi je dis : bravo, et respect.

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J’espère que cette petite sélection vous aura plue / fait rire / touchée / découvrir de jolies nouveautés. N’hésitez pas à partager vos coups de coeur sur nos amis les iench en commentaire.

Oh, et si vous aimez ces vilaines bestioles et que vous habitez à Paris, je vous conseille le spectacle « Chienne » d’Alexandre Bonstein (voir lien intégré ci-avant), qui n’a rien de NSFW (quoi que, faut voir) mais qui est une comédie musicale qui traite d’un caniche royal femelle qui s’ennuie attachée à un arbre et qui se met donc à réfléchir. Ca dure une heure, dont trois heures de fous rires garantis.

Wouf !!