(Chronique présentée lors du casting « Nouveau visage 2012 – France Télévisions », le 29/06/2012, dans les conditions du direct.)
Bonjour à tous !
Alors aujourd’hui, je voudrais prendre la défense de quelque chose de très décrié, à savoir le format des tweets.
On leur reproche deux choses, principalement, la première sur la forme et la deuxième sur le fond.
Alors la forme, d’abord. Un tweet, pour ceux qui ne sont pas inscrits sur le site Twitter, c’est un message court de 140 caractères maximum, donc ce qui comprend les lettres, les espaces, et la ponctuation.
Pour vous donner une idée, c’est le format moyen d’un texto. Et justement, ceux qui ne tweetent pas pensent souvent que comme c’est court, on ne peut écrire qu’en langage SMS !
C’est faux, hein, je peux vous garantir qu’on peut écrire très correctement – la preuve, c’est que Bernard Pivot, grand défenseur de la langue française, est un membre très actif de Twitter et compte quand même 57 000 abonnés.
Mais c’est vrai que les débutants, quand ils s’inscrivent, nous reprochent beaucoup notre vocabulaire un peu technique et nos abréviations. Alors, oui, on utilise des termes nouveaux mais c’est parce que le service est nouveau et qu’il a fallu inventer le vocabulaire qui allait avec.
Quant aux abréviations, eh ben… Oui, c’est vrai – l’être humain étant une feignasse, on a plus tendance à écrire DM plutôt que direct message en toutes lettres.
Et puis je vous ferai remarquer que dans la vraie vie, plus personne ne voyage en train à grande vitesse ou ne va au cinématographe en vélocipède, hein.
Bien ! Donc ce n’est pas parce que le format est court qu’on écrit n’importe comment.
Deuxième reproche qu’on leur fait, maintenant, au format des tweets, c’est sur le fond. On me dit souvent : « oui, mais 140 caractères, c’est super court, on ne peut rien dire d’intéressant, et souvent, ben ça vole pas bien haut. »
Alors certes, ça arrive, souvent, ça ne vole pas bien haut. Mais si je prends l’exemple de la réponse de Samir Nasri à un journaliste dans la zone mixte après un match de foot, ça tient largement en 140 caractères, c’est une réponse verbale dans la vraie vie, et pourtant… Ça ne vole pas bien haut non plus.
Donc un format court n’est pas forcément plus inintéressant qu’un format long ; je pense aux proverbes, par exemple. Ben un proverbe, c’est quelques mots seulement et ça contient souvent plus de sagesse et d’enseignement que beaucoup de livres de plus de 300 pages.
Et… Je vous parlais de Bernard Pivot, tout à l’heure – ben Bernard Pivot, il a écrit cette très jolie définition sur Twitter… Je vous la lis… « Les tweets sont des télégrammes décachetés ».
Et c’est vrai qu’un télégramme, ben c’est un format court aussi, hein, on n’y écrit pas des discours. Et pourtant, ça a précipité les Etats-Unis dans la guerre en 1917, par exemple.
Donc voilà ; tout ça pour conclure, et en 35 caractères seulement, qu’un tweet, ben c’est comme pour beaucoup de choses dans la vie, hein… « Ce n’est pas la taille qui compte ! »
On ne devient pas geek. On l’est, ou on ne l’est pas. Et c’est non sans émotion que je livre aujourd’hui mon coming-out sur la toile des Internets mondiaux en France : Papa, Maman, votre fille est geek (mais c’est pas grave).
Je soupçonnais bien quelques accointances avec la communauté, me sentant irrésistiblement attirée, mais me tenant toujours à l’écart, persuadée de ne pas y avoir ma place. Et ce n’est pas faux, dans un certain sens.
Mais c’est hier, à l’occasion d’une conversation avec ma coupine, à qui j’expliquais que je me refusais depuis des années de me mettre aux jeux vidéos parce que je savais que j’allais devenir accro et que je n’avais pas de temps pour une énième drogue chronophage, que l’évidence m’a un petit peu sauté à la gueule quand même.
Récapitulons… (Attention, risque de chute de gros clichés, on pourra pas dire que vous n’avez pas été prévenus – ce n’est pas une thèse mais un article de blog pour se divertir – merci, bisous.) (Attention, c’est aussi du 3615MyLife !)
Si l’on part du principe qu’un geek est une personne qui se divertit par son imaginaire en se passionnant pour des domaines précis (source : Wikipédia, hein) et que ces domaines sont (en vrac) : le jeu vidéo, l’informatique, les sciences, la SF ou le fantastique en littérature ou au cinéma, les séries télévisées, les jeux de rôle, la BD, les mangas, etc…, alors :
– Depuis que j’ai réussi toute seule à déplacer ma petite chaise en bois à l’assise en osier devant la fenêtre de ma chambre, que j’ai grimpé dessus sans l’aide d’une grande personne et que, mes menottes plaquées contre les carreaux, j’ai pu regarder la Lune de tous mes yeux et la bouche ouverte de fascination, je m’intéresse aux sciences de l’Univers.
Mais alors attention, hein : pas juste comme ça en passant, non. Il faut que je sache tout, que je comprenne tout, que j’assimile tout, des notions les plus courantes et les plus intuitives à celles qui dépassent l’entendement humain. Je ne sais pas si on peut appeler ça « se passionner pour un domaine précis (…) dont les sciences (…) » – à ce stade j’appellerais plutôt ça une monomanie ou une obsession, mais, bon, passons.
Et puis ça fera sans doute l’objet d’un autre coming-out (ouais, j’aime bien coming-outer, c’est amusant, tiens.)
– Evidemment, du coup, mon domaine de prédilection au cinéma comme en littérature est la science-fiction (j’y reviendrai). Et le fantastique, aussi, même si c’est dans une moindre mesure.
– J’étais une petite fille très sage. Trop sage, même, puisque je n’ai aucun souvenir de connerie que j’ai pu faire. Sauf… une. J’ai menti une seule fois à mes parents, une seule, et c’était parce que j’avais séché le cathéchisme pour aller jouer à un jeu vidéo sur l’ordinateur de ma copine. (Je vous parle de ça, j’étais en CM1, donc ça devait être en 1991, hein.) Fascinée et attirée de manière irrationnelle par l’informatique et le jeu vidéo, déjà. A un point tel que j’avais osé désobéir et mentir…
– Par la suite, grâce à mes tous jeunes oncles et à mon papa (que je soupçonne d’être un peu geek aussi), j’ai pu manipuler les premiers ordinateurs mainstream (je me comprends). Entourée d’Atari, j’étais irrémédiablement attirée par cet écran bombé, cet univers gris et vert, les touches du clavier que j’adorais enfoncer, le joystick qui me fascinait, et tous les jeux que ça permettait…
(Pour l’anecdote, avant les Atari, je passais déjà pas mal de temps à jouer sur le Minitel. J’adorais le bruit et la sensation du clavier – et que je retrouve un peu sur mon MacBook Air, d’ailleurs… – et j’adorais écrire des lignes et des lignes de lettres ou de mots et de les voir défiler. Et cet underscore qui clignotait… Aaaaaah !! Hum. Bref.)
Modèle sur lequel j'ai fait mes armes. (Trouvé sur Google Images.)
– Mais les jeux d’ordinateur et les consoles (comme la télé, d’ailleurs) étaient interdits à la maison (à part quelques rares jeux éducatifs). Du coup, quand j’allais jouer chez mes copines, je restais rivée sur leur Tetris et leur Game Boy sans réussir à m’en défaire. Et le manque, déjà, quand il fallait rentrer. (Pour l’anecdote, le tout premier jeu payant que je me suis offert sur mon iPad a été un Tetris.)
Du coup, une année, j’ai demandé un jeu vidéo à Noël – sans trop d’espoir. Et je l’ai eu ! (J’ai cru au Père Noël, ce jour-là, j’avoue.)
Pas réussi à trouver de visuel plus net, mais larmichette quand même. (Si vous avez ça dans votre grenier et que vous ne savez pas quoi en faire, hein...)
Forcément, j’étais toujours dessus. Et quand il a fallu le partager avec PtiteSoeur et PtiFrère, ce fut le drame. J’étais tellement accro, déjà… Et surtout, ce n’était pas juste : c’était MON jeu et je n’y avais droit qu’un tiers du temps ! Qu’on me le laisse au moins la moitié, et que l’autre moitié soit partagée entre eux… Mais non. Folle de rage et pour le garder pour moi toute seule, j’ai décidé de le cacher là où PtiteSoeur et PtiFrère ne le trouveraient jamais. Ce fut réussi.
Tellement réussi que je n’ai jamais réussi à le retrouver non plus… Appartement retourné de fond en comble, déménagement des années plus tard… Vingt ans après, Donkey Kong II reste disparu corps et biens.
Et croyez bien que le manque a été long à se dissiper…
– Quelques années plus tard, adolescente, j’ai découvert Tomb Raider lors d’un court séjour chez ma tante. Impossible de m’en défaire. J’étais fascinée. Mais du côté de mes parents, c’était toujours un « non » massif : pas de jeu vidéo à la maison. Ils avaient sûrement raison, vu l’état dans lequel ça me mettait…
Du coup, quand j’ai été assez grande pour prendre mon envol et être raisonnable, je me suis toujours tenue prudemment éloignée de toute sorte de jeux vidéo. Mais ça devient de plus en plus difficile à tenir… Surtout depuis que j’ai découvert ça dans la boîte de la Freebox TV.
AAAAAAAAAAAH !!!!! Vade retro !!!
– Si j’ai toujours dû refouler mon goût pour les jeux vidéo, on m’a en revanche toujours laissée libre de rester collée à un ordinateur. Pour mes 16 ans, j’ai demandé un modem pour qu’on puisse avoir Internet. Je me rappellerai toujours du chèque de 1000 francs que m’avait envoyé mon parrain, avec la carte de visite qui indiquait « Bon pour un modem ». J’étais comme une ouf. (Mon papa aussi, je crois, hihihi.) On allait avoir Internet avec ça…
Mon premier modem <3
Et je peux vous dire que j’utilisais chaque seconde de chaque minute qui m’était allouée. Je ne pouvais déjà plus m’en passer…
Plus tard (beaucoup plus tard), j’ai découvert le code et j’ai adoré apprendre les notions de base. Un jour, quand j’aurai le temps, je me formerai vraiment. En attendant, j’adore « bidouiller » et trouver des trucs toute seule. Ca a quelque chose de magique…
Les sciences, l’informatique et les jeux vidéo… C’est fait. Passons au reste…
– Je ne suis pas spécialement fan de bandes-dessinées, à part les Astérix, Lucky Luke, Ducobu, Boule et Bill, Cédric, et autres Tintin sur la Lune (même s’il y a des chefs d’oeuvre du genre et que j’ai dû lire 12 000 fois la série des Charly quand j’étais jeune).
– Je ne connais pas l’univers des jeux de rôle (mais je sens que si on m’y avait initiée, j’aurais adoré). Cela dit, j’ai ça dans ma dévédéthèque et j’assume, SI SI. (Comment ça, c’est parce que y a Jeremy Irons dedans ??)
– L’accès à la télévision m’ayant toujours été refusé, je n’ai donc pas pu m’habituer à la regarder – et encore moins concernant des programmes réguliers et qui s’étirent dans le temps comme des séries. Cela dit, mon père acceptait souvent de m’enregistrer « Au-delà du réel, l’aventure continue » que nous regardions ensuite ensemble et qui reste pour moi une série culte, et la meilleure (de loin) (comment ça je peux pas savoir puisque je n’en connais pas beaucoup ??) Rien que le générique est un concentré de pur bonheur…
Il y a 3-4 ans, je me suis mise à « X-files » et j’ai tout vu d’un coup. En même temps, je devenais accro à « Lost », que j’ai depuis acquis en DVD. Terrifiant, ça, « Lost ». Le manque était horrible quand je devais attendre plus de 8 jours l’épisode suivant. Flippant… « Kaamelott », aussi, mais je ne sais pas si ça fait vraiment partie de l’univers geek. Quant au reste, jamais vraiment accroché à celles que j’ai tenté de suivre…
(Faudrait que je me mette à « Star Trek », quand même. Jamais vu. Ouais, je sais. Je sais.) (Et à « Docteur Who ». Et à… Ouais, bon. Ok.)
– Côté de films, j’étais tellement fan de « Retour vers le futur » que c’est le tout premier coffret DVD que je me suis offert (avant même n’importe quel film avec Jeremy Irons, c’est dire !!) Ce truc est cultissime. Je connais les trois par coeur depuis ma plus tendre enfance.
Je n’ai jamais réussi à lire « Le Seigneur des Anneaux » malgré les encouragements de mon père qui a tenté de m’y coller plusieurs fois. (Le style de Tolkien que je trouve imbitable, sans doute…) Mais c’était une de mes plus grandes claques de cinéma.
Et surtout, last but not least… « Star Wars ». Je suis de la génération dont les parents ont fait découvrir la trilogie en VHS avant de la redécouvrir au cinéma. J’étais dingue. J’en avais des posters partout dans ma chambre. Je me prenais pour la Princesse Leia, je me coiffais comme elle. Je voulais épouser Dark Vador. (Je veux toujours épouser les méchants, cherchez pas, c’est comme ça.)
Lors d’un séjour en Angleterre en classe de 4ème, je me suis acheté un t-shirt Star Wars à Londres. La crétine de vendeuse avait oublié de retirer l’anti-vol plein d’une encre bleue indélébile. Ca l’a donc taché d’abord, puis troué ensuite quand il a fallu découper autour pour l’enlever. Je ne le quittais pas. Et un jour, il n’y a pas si longtemps, j’ai dû me résoudre à le jeter. Il était tellement usé jusqu’à la corde que même en chiffons il n’aurait servi à rien.
Je fais partie de la team déçu-par-la-trilogie-des-I-II-III et je suis comme une ouf à l’idée que les vrais de vrais vont ressortir en 3D au cinéma. CAN’T WAIT.
– En parlant de t-shirt… J’adore les t-shirts à l’effigie de trucs et de machins qui me bottent ou qui me font marrer. Le problème, c’est qu’il n’y a rien de moins glamour qu’un t-shirt, pour une fille. Et comme j’aime bien montrer mes nichons mon décolleté, j’achèterai des hauts de geek quand ils feront vraiment des trucs féminins. A bon entendeur…
(Bon, ok, j'ai récemment fait une exception pour celui-là...)
Et les gadgets… J’adore les gadgets de trucs de geeks. Mais ça, c’est comme les jeux vidéo : je refuse de tomber dedans. Sinon, on me perd ! Et je n’irai pas à Disneyland au Comic’Con de juillet prochain même si j’en ai l’occasion rêvée, NON NON NON. Bref…
Voilà. Je crois que le doute n’est plus permis. Avec le recul, je crois que c’est clair. A l’aube de mon trentième anniversaire (29 ans, les gars, je vais passer à 29 années à arpenter notre jolie planète), je le dis, l’assume, et le revendique : je suis une bonne grosse geek qui tache. Eh ben ça va mieux en le disant !
Barcella est sûrement le seul garçon au monde à pouvoir caser dans ses disques « salope », « biffle », « mettre une cartouche » en face A et « billevesée », « mistinguette », « bande de jeunes freluquets » en face B – et, par-dessus le marché, de nous faire trouver ça tout à fait charmant pour la première et tout de même un peu osé pour la deuxième.
Parce qu’il est comme ça, Barcella. Il réconcilie un Français tendrement désuet et un verlan du meilleur effet d’une chanson à l’autre (quand ce n’est pas au sein du même texte) de son nouvel album, le bien nommé Charabia.
Il a le verbe nostalgique dans l’émouvant « L’âge d’or » qui noie mes yeux à chaque écoute : « Pourtant, pourtant / Les tranches de pain d’épices / Me manquent maintenant que / Les années me trahissent… » ;
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et la verve coquine quand il s’agit de narrer la rencontre entre une feuille et un stylo : « Emarge-moi Rocco, effeuille-moi à en prendre haleine / J’ai connu des pinceaux, ne me raconte pas tes poèmes / Tu m’as prise pour une vierge ou quoi ? Je veux que tu m’éclabousses / Qu’attends-tu donc pour me mettre une cartouche ? »
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(Ce genre de chanson-métaphore aux images bien tournées est une merveille littéraire… Cependant, cela représente un léger désavantage : je comptais offrir l’album à ma grand-mère…)
Mais Barcella ne s’amuse pas qu’avec ces mots-là sur des accompagnements tour à tour mélodieux et entraînants : champion de France de slam de son état (excusez du peu), il nous offre avec « Mixtape » une performance du genre impressionnante de célérité et de poésie. Et pour l’avoir vu une bonne dizaine de fois en concert, croyez-moi, il ne s’agit pas d’un tour de passe-passe comme on peut le faire en studio : ce gars-là enverrait Chuck Norris chez un orthophoniste jusqu’à la fin de ses jours. Et musicalement, c’est à croquer.
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Avec ce deuxième album, l’auteur-compositeur-interprète champenois (COCORICO !!! 51 représente…) réussit l’exploit de ne pas décevoir après l’excellente « Boîte à musique ». Babar (pour les intimes) nous raconte encore ses histoires et celle des autres. Celle de Cerise, par exemple (oui oui, la fameuse jeune fille de la publicité pour une assurance dont je ne citerai pas le nom), qui clame à qui veut l’entendre : « Je suis blonde et je vous emmerde » sur un air tellement sautillant et souriant qu’on en oublie qu’elle nous envoie paître. (D’ailleurs, ladite jeune fille a apprécié l’album, nous a glissé Barcella l’autre jour au Café de la Danse sur le ton de la confidence.)
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Il traite encore de ses sujets de prédilection en les réinventant : l’enfance, tour à tour amèrement nostalgique (L’âge d’or, L’insouciance) et joyeusement sucrée (Les monstres, Le cahier de vacances), et les rapports hommes/femmes (Abracadabra, Salope, Ma douce, Claire fontaine) avec cette vision si moderne et désabusée des comportements des deux sexes.
Mais si, dans ses textes, l’homme semble être un petit garçon apeuré face à des femmes volontaires et rentre-dedans, Barcella a quand même eu le culot et les coucougnettes de faire chanter à l’unisson tout le Café de la Danse un jour de Journée de la Femme son fameux refrain : « SALOOOOPE-EUH !! », et rien que pour ça, on dit respect, monsieur, respect. (En vrai, ça soulage, je vous le conseille.)
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Bref, tout ça pour vous dire : va chercher bonheur dans l’AilleTounz des Internets ou (pour faire adorablement galvaudé) chez un disquaire en dur. Cet album est aussi magique qu’éclectique. Et je laisse le mot de la fin à l’artiste : « Les vrais font la diff’ entre la daube et le bon onss ! »
(Oh, et une astuce : ce mec est une bête de scène. S’il passe près de chez toi, fais pas le con, ne loupe pas ça !)