Ce billet s’adresse à toi, internaute, qui tweete comme il respire. Il te permettra de te reconnaître, et peut-être même riras-tu si tu n’as pas oublié de savoir rire de toi-même et de tes semblables. (Si, tu sais, l’autodérision, tu te souviens ?…)
Ce billet s’adresse surtout à toi, internaute pour qui Twitter est un monde bizarre, auquel tu as essayé de te joindre mais sans succès, te demandant pourquoi diantre c’était si compliqué de s’y intégrer, et comment par tous les boobs saints faisait-on pour comprendre tous ces messages bizarres. Si tu cherches des réponses purement techniques, je te renvoie à mon Initiation à Twitter. Je vais te parler ici de la culture de cette planète parallèle.
(Un glossaire du vocabulaire utilisé se trouve en bas de page.)
Les habitants de Twitter sont l’élite
Il faut le savoir.
Enfin non, ce n’est pas tout à fait vrai.
Les habitants de Twitter sont persuadés qu’ils sont l’élite – la nuance est légère, mais elle est primordiale.
Les habitants de Twitter sont les plus beaux (derrière leurs avatars tripatouillés, qui n’ont rien à voir avec la choucroute, ou – les pires – détourés à la truelle sur Paint), les plus intelligents, les plus cultivés, les plus en avance sur les tendances, et les plus rapidement informés. (Bon, ça c’est vrai, faut le reconnaître.)
L’habitant de Twitter est donc souvent extrêmement imbu de sa personne, et supportera mal les critiques sur sa manière d’être et de faire.
Et alors, petit indigent, si tu te permets une remarque sur sa manière de tweeter, tu t’attireras l’ire de l’habitant ainsi que de ses sbires et plus jamais rien ni personne ne le fera changer d’avis sur toi. Il ne te restera plus qu’à suicider ton compte et revenir vierge de toute effronterie.
Parce que faut pas déconner, oh. Y a un minimum de respect – et même de crainte – à avoir. Tu nous prends pour qui, p’tit con ?? T’ahar ta gueule à la récré le jour des #FF.
L’habitant de Twitter a des coutumes
Comme toute planète qui se respecte, il y a des us et coutumes qui se sont mises en place au cours des ères géologiques, des millénaires, des générations, et de l’évolution de
l’espèce. Je ne vais pas m’y attarder.
Je ne parlerai donc que des #FF qui servent à (dans le désordre) :
– Faire une Fellation à un habitant que tu aimes beaucoup parce que tu voudrais qu’il te remarque – voire, soyons fou (mais rêve pas), qu’il te follow back.
– Fuir une Foufoune un peu lourde : tu lui fais un joli #FF personnalisé et tout, elle n’en pourra plus pendant au moins deux jours, et arrêtera peut-être de te harceler en DM. Attention effet pervers (si j’ose dire) : elle pourra penser que c’est dans la poche et reprendra ses assauts de plus belle.
– Fabriquer un Fouet. Il y a deux sortes de Fouet : celui du maître sur les esclaves (un petit #FF collectif d’un habitant important sur des subalternes, et ils continueront à lui Faire une Fellation pendant au moins trois mois tellement ils ne sauront pas comment le remercier d’un tel honneur), et celui du petit habitant sur des habitants moyens, voire des habitants moyens entre eux (le #FF sus-nommé sera tout en ironie, en pique, et en hargne à peine cachée, avec des tas de noms suivis d’un commentaire digne de la réaction d’un Brice de Nice des familles.)
– Faire le Fourbe et bien rigoler intérieurement : citer tous les habitants que tu as sautés dans un même #FF sans que personne, et surtout pas les personnes citées, n’en sache quoi que ce soit. C’est fourbe, mais qu’est-ce qu’on rigole. (Répéter l’opération autant de fois que nécessaire, n’oublions pas que 140 caractères, c’est parfois vraiment trop peu.)
– Fuggérer des Followers (ouais OH BON hein ça va). C’est le but premier des #FF : dire aux habitants qui ont les clefs de chez toi quels sont les autres habitants chez qui ils peuvent aller chercher une clef parce que leur maison vaut le coup d’œil.
La planète de Twitter et l’espace-temps
Il faut savoir que Twitter vit dans un espace-temps bien séparé de celui du commun des mortels de la vie réelle. Une heure sur Twitter correspond à peu près à une journée de la vraie vie. Une seconde correspond à une heure, etc etc…
Il m’arrive de plus en plus souvent, pour prendre un exemple bien concret, qu’une copine qui n’est pas sur Twitter me parle d’une info un soir et que je m’écrie : « Ouh la la mais c’est vieux, ça !!… Ca date au moins de ce matin, non ? » sur le même ton que si on venait de m’apprendre la mort de Michael Jackson. Oui, ça peut agacer.
Mais ça, ce n’est que pour les modes et les tendances, du genre les expressions hypes, les concours débiles mais drôles, et tout ce pain et ces jeux qui divertissent le bon peuple de Twitter pendant que les habitants importants y font des choses importantes qu’on ne peut pas comprendre tellement c’est important.
Pour le reste, la planète Twitter vit dans le futur. C’est un fait : nous savons tout avant tout le monde. Oui, ça peut agacer.
Bien. Je vois que ce n’est pas très clair. Je vais donc donner deux exemples.
Admettons qu’un illuminé lance le hashtag #quandjaurai50ans. Hop ! Ca prend comme une traînée de poudre et tout le monde y va de son tweet. Mais finalement, ce n’est pas le meilleur amuztag (oui, je l’invente, c’est aussi ça, Twitter).
Y aura toujours un habitant plus malin (aigri, énervé, de mauvaise humeur, rabat-joie, cynique, jaloux – rayez les mentions inutiles) que les autres qui commencera à dire : « Mais arrêtez avec #quandjaurai50ans, ça va, c’est so 11 heures du mat’, quoi ! » (Tweet envoyé à 12h11.)
(Il faut savoir que l’expression « c’est so + complément circonstanciel de temps » est démodée sur Twitter, bien qu’elle ne soit pas encore arrivée sur Facebook.)
Deuxième exemple (z’avez vu la transition de ouf ? ouais je vais parler de Facebook, ouais.)
Prenons l’exemple d’une semaine type. Le lundi à 2 heures, une info tombe sur Twitter, venue du Japon – mettons.
A 8 heures, elle a fait le tour de Twitter France au moins vingt fois.
A 11 heures, les agences de presse commencent les brèves.
A 13 heures, des communiqués complets. Dans l’après-midi, les pure players, voire les chaînes d’info en continu, en parlent.
Les JT prennent le relais le soir même ou le lendemain, mardi.
(L’info, pour l’habitant de Twitter, est sue, intégrée, et digérée depuis 9 heures de mat’, hein, ne l’oublions pas.)
Et avec un peu de chance, l’info arrive sur Facebook le samedi.
La planète Twitter est de gauche
C’en devient aussi ridicule qu’affligeant, et franchement lourdingue.
Je précise une chose essentielle : je suis a-politique. La politique m’emmerde, et ceux qui la font n’ont droit qu’à mon plus profond mépris, quel que soit le bord ou le parti.
Il est donc bien vu d’être de gauche et surtout de critiquer le gouvernement en place. Plus tu seras dans ce mouvement, plus tu te sentiras en osmose avec la planète Twitter.
Malheureusement, trop, c’est trop. Les habitants de Twitter, qui sont les premiers à prôner la tolérance à tout va, sont les premiers à lyncher celui ou celle qui aura le malheur d’avoir une idée de droite, ou de défendre le gouvernement en place – surtout si c’est argumenté et justifié. (Ben oui, les habitants sont de gauche et ultra-anti-droite, mais s’ils avaient des arguments, ben ça se saurait, et ils n’aiment pas trop que leurs détracteurs réfléchissent, eux.)
Et donc comme tout ça est bien vu, on en arrive à deux conséquences aussi dommages et stupides l’une que l’autre : ceux qui ont d’autres idées n’osent pas les exprimer, et ceux qui veulent se faire bien voir en arrivent à faire des excès de zèle qui les ridiculisent.
Exemple. Lundi 11 avril, jour de la mise en vigueur de la loi contre le niqab. On en pense ce qu’on en veut. Mais à lire les bons petits habitants-moutons de Twitter, c’était un crime contre l’humanité et l’univers entier, c’était le nouvel accident nucléaire, c’était pire que Hiroshima et Fukushima réunis, pire même que tous les crimes de guerre de tous les dictateurs de l’Histoire (ben oui pensez… une idée de droite !)
Une habitante de Twitter dont je tairai le nom a donc dit : « Je rêve ou vous êtes tous en train de dire que le niqab, c’est vachement bien ? Eh oh !! Ca va, le politiquement correct ? #onrêveputain » Il a été timidement RT cinq fois, et plusieurs personnes sont venus (presque en cachette) me dire : merci / ah ouf je me sensmoins seule / c’est bien dit / bravo.
Chers habitants de Twitter : n’ayez pas peur de vous exprimer. Je ne m’en prive jamais, et ça fera peut-être réfléchir (rêvons…) ceux qui prônent la révolution, mais qui ne sont en fait que des moutons, et qui disent beaucoup, beaucoup de conneries (qu’ils ne pensent pas forcément toujours.)
Trop de politiquement correct tue le politiquement correct. Et plus personne ne peut vous prendre au sérieux.
Désolée.
La planète Twitter est, sous ses airs de liberté d’expression, très intolérante
On a donc le droit de n’être que de gauche (ou, au pire, neutre).
On ne vous pardonnera pas d’utiliser une expression passée de mode (de l’heure précédente).
On plantera votre tête au bout d’une pique si vous avez le malheur de crier haut et fort que vous préférez regarder les films en VF, parce que la VO, ben ça vous emmerde.
Vous êtes obligé d’aimer Bashung, Tarantino, Gainsbourg, et Audiard sous peine d’être considéré avec mépris comme un gros kikoolol de base.
Surtout ne venez pas dire que vous aimez Lady Gaga, Céline Dion, Johnny Hallyday, Christophe Maé, et Michel Sardou. On vous bannira à la seconde.
N’allez pas trop crier sur les toits que vous habitez en province et que vous le vivez très bien. Faites semblant d’être Parisien, c’est mieux.
Surtout, si vous n’êtes ni journaliste, ni community manager, ni blogueur, ni geek, n’en faites rien savoir. Laissez planer le doute. Au pire, dites que vous êtes dans la com’ ou dans le marketing. C’est (encore) plus ou moins toléré.
Faites croire de temps en temps que votre vie en DM est intense et d’une débauche indécente. Sinon, vous ne valez rien (especially si vous êtes une fille).
N’allez surtout pas dire que les Mac et/ou Gmail ça ne correspond pas à ce que vous attendez d’une boîte mail ou d’un ordinateur – non seulement on vous insultera, mais en plus on vous bloquera.
Faites-vous à l’idée : une grande majorité des habitants de Twitter sont équipés de Smartphones. Ils peuvent donc tweeter de n’importe où, n’importe quand, avec n’importe qui, et vous envoyez des photos du dehors, du métro, de réunion, et de je ne sais où encore (et je ne veux pas le savoir).
Si vous n’en avez pas, ne le dites pas et faites comme si. Mieux vaut mentir que passer pour un pauvre. (Twitter est de gauche, mais bon, faut pas déconner quand même, hein, faudrait voir à ce que les pauvres et les kikoolol viennent pas trop nous emmerder non plus !)
Pour vous faire bien voir, LTez de temps en temps les émissions de télé-réalité les plus pourries, mais faites bien comprendre que ça vous soûle, que vous ne comprenez pas comment on peut regarder ça, que vraiment TF1 est à la botte de Sarko, que c’est une honte de passer de tels programmes, que comment ça se fait que ça fait autant d’audience. (Hein ? Comment ? Moi aussi je regarde et je fais l’audience ? Ah mais moi je LT sur TWITTER, c’est pas pareil, JE SUIS AU-DESSUS DE CA, moi j’ai du recul, JE LE FAIS POUR DENONCER.)
(Oui, sur Twitter, il faut aussi savoir être de mauvaise foi et passer pour un con en toute connaissance de cause, mais mépriser celui qui vous mettra en face de votre propre connerie.)
(Ah, et conseil : ça ira plus vite de couper Twitter que demander à tout le monde d’être un peu cohérents avec eux-mêmes et d’éteindre leur télé.)
En tant qu’habitant de la planète Twitter, il faut absolument avoir participé au moins une fois à un concours visant à montrer tes nichons, ton slip, ton cul, ou tout autre partie de ton anatomie ressemblant de près ou de loin à des attributs sexuels. Sinon, tu ne fais pas vraiment partie du groupe. Eh oui, Twitter, c’est une version numérique d’un camping et de ses concours de Miss T-Shirt Mouillé (MAIS N’ALLEZ SURTOUT PAS LE DIRE, MALHEUREUX !!!!).
Si tu ne clashes pas toi-même, surtout sois toujours au courant du dernier clash, et mets-y ton grain de sel. On n’aime pas trop ceux qui ne prennent pas partie. C’est toujours un peu louche.
Surtout, sois cynique, ironique, critique à outrance (surtout contre la droite, tavu), et si par malheur il t’arrivait de vouloir être gentil et de dire quelque chose de positif (surtout de la droite, t’as vu), abstiens-toi.
Vermine. Renégat. Traître.
Régulièrement, parle de ton nombre de followers. Tu montreras la puissance de ton ego et tu seras complètement accepté dans la caste.
Et pleure quand on t’unfollow. Parce que c’est pas juste, et celui qui a osé est forcément un gros con.
La planète Twitter et l’orthographe
Sachez que les habitants de Twitter sont très à cheval sur l’orthographe. La moindre coquille, la moindre double-consonne amputée de sa jumelle, le moindre subjonctif imparfait tronqué te donnera pour 20 minutes de mentions incendiaires. Pareil pour une expression mal utilisée, ou pire, une expression passée de mode depuis au moins 20 minutes (faut suivre, putain !)
Cependant, Twitter n’en est pas à une contradiction près (tu l’auras déjà remarqué). Il aime beaucoup l’expression (utilisée à outrance) : « je suis + substantif ». Je suis joie, je suis tristesse, je suis colère, etc. Oui, bah moi personnellement, je suis énervance, voilà. C’est moche. Oui, mais c’est notre culture, alors…
Autre insulte à la langue française, non seulement tolérée mais encouragée, les sons -é- et -è- remplacés systématiquement par -ay-. Exemple : « Intayrnayt, SAYLEMAL, bordayl ». (Mais non, je n’exagère pas.)
C’est moche, c’est laid, c’est de l’orthographe immonde, OUI MAIS C’EST HYPE, et C’EST POUR RIGOLAY.
Ah. Ok.
Pardon – okay. (Ah merde, là ça marche, alors ça marchera jamais.)
Twitter et la culture geek
Beaucoup de geeks étant inscrits sur Twitter, il est logique que leur culture fasse partie de cette planète. Les poneys, les licornes, les arcs-en-ciel, les lolcats, et bien d’autres sont donc le comble du kitch pour les habitants.
C’est généralement des sujets de délires qui nous font hurler de rire, mais qui sont incompréhensibles pour les gens du dehors.
Oui je sais, nous sommes spéciaux. Voire un peu fous. Mais c’est tellement bon.
Je peux pas expliquer plus en détails, j’ai poney.
(…)
MOUAAAAAAAAAAAAAAH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH !!!!!!!!!!!!!!!!!
Comment appelle-t-on les habitants de la planète Twitter ?
Personne n’est d’accord, et il n’y a pas d’appellation d’origine contrôlée. Il y a twitto, twittos/twitta, twittasse – mais il faut bien dire que c’est moche, surtout pour les filles. Il y a tweep/tweepie, mais ça n’arrive pas à prendre en France. D’où ma volonté dans ce billet de parler d’habitants de la planète Twitter plutôt que d’utiliser ces vilains mots.
[Ah, on me signale dans l’oreillette qu’à l’heure où je vous parle, le fameux –ay est en train de muter en –ey. Voyez plutôt ce tweet.]
Peut-on survivre sur Twitter si on n’est pas dans la hype du move de sa culture bizarroïde ?
Oui et non. Non, parce que si la majorité de tout ça vous gonfle, vous vous lasserez tout seul, et très rapidement.
Oui, parce que je ne suis personnellement en désaccord avec beaucoup des règles et des préjugés qui ont la dent dure, et je ne m’en sors pas trop mal.
Ça m’arrive de crier haut et fort que j’aime Céline Dion et Michel Sardou. Ça m’arrive d’envoyer chier les gens quand ils me reprochent de ne pas aimer regarder un film en VO. Ça m’arrive de râler quand on part du principe que j’ai forcément un Smartphone. Je dis toujours ce que je pense au moment où j’ai envie de le dire, sans prendre de gants, sans me poser la question de savoir si je vais me faire bien voir ou pas.
Je m’en fous du nombre de mes followers et je m’en fous d’être là où on aimerait que je sois. Si je n’ai pas envie de RT un billet, même si c’est un pote, et qu’il me le demande, je ne le fais pas. Inversement, si je le fais, c’est que j’ai envie.
Je ne follow pas ceux qu’on appelle les « influents », mais ce n’est pas un principe, c’est juste qu’ils ne m’intéressent pas. Si un jour un influent m’intéresse, je le follow.
Je n’utilise jamais l’expression « je suis joie » ou autres dérivés parce que je ne l’aime pas, pas plus que je ne suis la mode du –ay. Je respecte ceux qui le font, ça m’agace, mais je patiente.
Je râle de temps en temps contre les LT d’émissions débiles, mais le plus souvent soit j’essaye d’ignorer et de m’amuser avec ceux que ça n’intéresse pas non plus, soit je coupe et je fais autre chose.
J’évite les clash à tout prix, je suis plutôt quelqu’un de positif et de gentil, et je crois qu’on ne m’en tient pas rigueur. (Un lien clandestin s’est caché dans cette phrase, sauras-tu le trouver ?)
Précisions
Tout ce qui est écrit dans ce billet n’est pas figé dans le marbre. C’est juste une photographie de la planète Twitter en ce jour et à cette heure.
N’oubliez pas : Twitter est ce que ses habitants en font. N’ayez pas peur de vous exprimer, même – et surtout !! – si ça va à contre-courant de ce qu’on peut y entendre habituellement.
C’est con, mais c’est simple : soyez juste vous-même.
Et bien sûr, il y a l’art et la manière. Certains sont des artistes, comme @UltranusAbitb0l, @trollator, @sandlablonde, et @ioudg.
D’autres ont du génie, à l’instar de @LANDEYves et @Inzecity. (Je n’aime ni ne follow @ioudg et @Inzecity, mais c’est pour la parité.) Et chacun dans leurs domaines bien précis. Ils ont réussi à faire ce que personne d’autre ne réussit à faire mieux qu’eux.
Alors bien sûr, nous sommes tous uniques, bla bla bla. Mais certains comptes ont plus de « personnalité » que d’autres, c’est un fait.
Malgré mes critiques et la virulence de certains de mes propos dans ce billet, je le dis et le répète : j’aime profondément cette petite planète imparfaite et tous ses habitants. Oui, je peux le dire en ces termes : elle a changé ma vie, en mieux. J’y ai rencontré (en vrai) des gens différents, de différents univers, qui m’ont enrichie.
Alors oui, ce billet, c’est de l’amour vache. Mais qui aime bien châtie bien, n’est-ce pas ?
Glossaire
Clash : dispute virulente entre deux personnes, si possible dont l’un est « influent », en vue de gagner des followers.
DM : Direct Message. L’équivalent du message privé sur Facebook. Message non-public (donc) que seul le destinataire pourra voir.
#FF : Follow Friday. Coutume qui consiste, le vendredi, à indiquer à ses followers les autres comptes intéressants.
Follow / unfollow : acte de s’abonner à un compte / acte de se désabonner d’un compte.
Follower : personne abonnée à ton compte
Hashtag : mot ou groupe de mot précédé du signe dièse et écrit sans espaces. Il devient alors un mot-clef interactif (on peut cliquer dessus) et permet de taguer, de classer.
Influent : personne jusqu’ici n’a su en donner une définition exacte.
Kikoolol : individu souvent jeune, qui ne connaît rien d’autres que le langage SMS pour s’exprimer, qui commence ses phrases par kikoo et qui les termine systématiquement par lol.
LT : live-tweet ou live-tweeter. Raconter en direct sur Twitter un évènement de la vie réelle (émission, match, dispute de voisins, accouchement, etc…)
Mention : fait d’avoir son pseudonyme dans un tweet. Si la mention est le premier mot d’un tweet, alors ce tweet vous est destiné directement.
RT : retweet. Fait d’appuyer sur un bouton qui permet de copier le tweet en question dans votre propre flux, afin que tous vos followers puissent le lire.
Tweet : message de 140 caractères maximum