[PODCAST] La folle histoire de l’Univers 8

Ce fut laborieux…. Ma voisine du dessus s’est mis dans la tête d’user ses talons aiguilles sur le parquet tout le week-end. J’ai donc visé entre ses 100 pas pour enregistrer le son. Bon ! On y est arrivé quand même. La prochaine fois, j’enregistre sur Mars, j’aurai moins de problèmes de voisinage.

Tirer des plans sur la grande comète de septembre 1882


http://www.expressio.fr/expressions/tirer-des-plans-sur-la-comete.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_com%C3%A8te_de_septembre_1882

 

Le passage de l’ISS par e-mail
http://spotthestation.nasa.gov/

Des étoiles et des ailes

Les Utopiales,Festival internationalde Science-Fiction


http://www.desetoilesetdesailes.com/

Des nébuleuses en 3D animées
http://www.laboiteverte.fr/des-nebuleuses-en-gif-3d/
http://astroanarchy.blogspot.fr/search/label/animations

 

HD 40307g, Super-Terre potentiellement habitable… (par des chatons mignons ?)
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/hd-40307g-lexoplanete-si-semblable-a-la-terre_42487/#xtor=AL-27-1%5BACTU%5D-42487%5Bhd_40307g__l_exoplanete_si_semblable_a_la_terre___

Les captures d’écran utilisés dans la vidéo viennent de l’application Exoplanet

 

Anne-Marie Lagrange, photographe d’exoplanète (et donc ma nouvelle meilleure amie)
http://www.cieletespaceradio.fr/photographes_d_exoplanetes.882

Le transit de Mercure
http://fr.wikipedia.org/wiki/Transit_de_Mercure

La guerre du retour de Jafar contre-attaque

[CINEMA] Avatar : des techniques qui s’effacent au profit d’une civilisation

Avatar, sorti le 16 décembre dans les salles obscures françaises, est un spectacle de science-fiction qui révolutionne le genre. Entre des techniques ultramodernes et une réflexion sur l’essence d’une planète et d’une civilisation, le film nous offre du jamais vu. 

Avatar est l’histoire de Jack Sully, un ex-Marine tétraplégique, à qui l’on demande de convaincre les Na’vi, habitants de la planète Pandora, de quitter leurs terres sous lesquelles sont enfouis des gisements de minerais convoités par les Humains. Il accepte de transférer son esprit dans le corps d’un Na’vi, et apprendra à connaître cette civilisation.

Un scénario simple à dessein

James Cameron est un homme intelligent à la démarche créatrice tout à fait noble : il réalise des films qu’il veut accessibles au plus grand nombre. Et pour ce faire, il se base sur des intrigues simples mais efficaces. Le scénario d’Avatar ne réinvente pas la narration cinématographique : il y a les bons et les méchants, des références historiques rabâchées (le 11-Septembre, la guerre du Vietnam), du suspense, de l’action, des bons sentiments qui provoquent petites larmes et frissons partout, et une belle histoire d’amour. D’aucuns trouvent ce procédé balourd et je-m’en-foutiste, mais Cameron est bien plus fin que ça : si l’intrigue est simple et attendue, c’est tout simplement qu’elle n’est qu’accessoire. Le sujet du film est ailleurs.

La technique au service du portrait d’une civilisation

Les personnages principaux d’Avatar sont la planète Pandora et la civilisation Na’vi. Pour les rendre plus crédibles qu’une planète Terre peuplée d’humains, Cameron a dû attendre quinze ans et une technologie assez avancée pour arriver au résultat souhaité. Il voulait certes son film en 3D, mais la création des avatars, personnages aux dimensions non-humaines mais au réalisme effarant, demandait une technique élaborée récemment. Il en va de même pour la planète elle-même, sa faune, et sa flore. Une fois cette technique inventée et maîtrisée, il a suffi à Cameron de laisser son talent de réalisateur s’exprimer : sa caméra est aussi efficace dans l’intime et les plans serrés que dans l’action et la plongée vers les abîmes de Pandora. De l’émotion d’un huis-clos au chaos d’une destruction, il est inconcevable que cette planète et ses habitants puissent ne pas exister.

Fort d’une technique qui n’a de but que de se faire oublier et d’une histoire aux résonnances universelles, James Cameron livre une œuvre aboutie, complexe, éblouissante de beauté et divertissante. Avatar et ses multiples dimensions, autant dans le fond que dans la forme, ouvrent la voix à une nouvelle grille de lecture et à une nouvelle étape dans le domaine du grand spectacle. Cameron réussit l’exploit de toucher l’essence même de chaque spectateur, dans ce qu’il y a en chacun d’originel. A se demander qui de la Terre ou de Pandora, qui de l’humanité ou des Na’vi, est l’avatar de l’autre.