Bonjour à tous ! Je suis Florence Porcel, community manager officielle de l’Univers, et je vous souhaite la bienvenue dans le 51ème épisode de ce podcast où je vais vous parler de record spatial, de mystérieuses planètes naines, de colonisation de Mars et d’un petit robot très malin…
GUENNADI PADALKA, RECORDMAN DE L’ESPACE
Et commençons par un record ! Le cosmonaute Guennadi Padalka est désormais l’être humain qui aura passé le plus de temps dans l’espace avec 879 jours accumulés au total, ce qui fait plus de deux ans en apesanteur si on met ça bout à bout, le veinard… Il est rentré sain et sauf le 12 septembre dernier après sa cinquième mission, accompagné du kazakh Aïdyn Aimbetov et du danois Andreas Mogensen qui venaient d’effectuer leur tout premier séjour dans l’espace, eux, d’une durée de 10 jours. Ce que vous voyez là c’est leur capsule en train d’arriver sur Terre, et attention ça va faire mal… Voilà – de l’intérieur, il paraît que c’est aussi violent qu’un accident de voiture.
Et le voilà, le héros du jour, sorti en premier de la capsule et tout sourire… Il a quand même battu un record vieux de 10 ans et qui était déjà détenu par un Russe, Sergueï Krikaliov, qui est désormais directeur de la Cité des Étoiles. D’ailleurs, pour la petite histoire, Sergueï Krikaliov est le seul astronaute à avoir changé de nationalité pendant qu’il était dans l’espace, parce qu’entre le moment où il est arrivé dans la station Mir en 1991 et le moment où il est redescendu sur Terre, l’URSS était devenue la Russie. Il est monté soviétique, il est redescendu russe. C’est rigolo.
Bref ! Guennadi Padalka, 879 jours passés dans l’espace, record à battre !
QUAND BARACK OBAMA PARLE À SCOTT KELLY
Une fois n’est pas coutume, il n’était pas monté avec les astronautes qui l’ont accompagné lors de son retour, puisque Scott Kelly et Mikhaïl Kornienko sont restés dans l’ISS pour une mission d’un an destinée à préparer les futures missions de longue durée vers Mars. Et lors d’une opération de communication sur Twitter avec Scott Kelly, Barack Obama lui-même a posé une question : « Hey salut, Scott, j’adore les photos. Ça ne t’arrive jamais de flipper quand tu regardes par le hublot ? » Ce à quoi l’astronaute a répondu : « Rien ne me fait peur, Monsieur le Président. À part recevoir une question de vous… » C’est-y pas mignon.
Sérieux, si vous avez un compte Twitter et que vous ne le suivez pas encore, foncez. Il poste des photos de malade tous les jours et il doit rester encore 6 mois là-haut, donc il n’est pas trop tard !
I don’t freak out about anything, Mr. President. Except getting a Twitter question from you. https://t.co/AT0nvUXkq4
— Scott Kelly (@StationCDRKelly) 1 Août 2015
NAO BIENTÔT DANS L’ISS ?
En parlant de l’ISS… L’info de cet épisode, c’est une étude qui est sortie il y a quelques jours sur la possibilité de transmettre des connaissances entre un robot et des astronautes dans l’ISS. L’idée, c’est que lors d’une réparation, par exemple, le robot – et l’étude a été conduite avec notre petit Nao – apprenne la manip et l’enregistre à la fois par le langage, et à la fois par la vidéo, avec les caméras qu’il a dans ses yeux. Comme ça, si la même réparation est à faire plus tard avec un autre astronaute, Nao pourra le guider en communicant verbalement et en lui montrant la vidéo de la réparation précédente. Et la transmission est faite ! J’ai trouvé ça trop bien et comme en plus le labo qui a fait l’étude se trouve à Lyon, je suis allée rencontrer Anne-Laure Méalier qui y a participé… Voilà ! Il ne reste plus qu’à poser la question à Thomas Pesquet…
ICUB, LE ROBOT ITALIEN BOURRÉ D’ÉLECTRONIQUE
En tout cas dans ce labo, il n’y avait pas que Nao – d’ailleurs il y en avait un deuxième dans un coin avec une moustache, il y avait aussi un robot italien du nom d’Icub – et il était tellement impressionnant ! Toutes les articulations humaines sont recréées – en tout cas au niveau des mains – il a plusieurs moteurs, il est beaucoup plus imposant et la masse d’électronique qu’il contient est vraiment ahurissante. Il y a plein de démos de ce qu’il peut faire sur Youtube si ça vous intéresse, en tout cas j’ai été ravie de l’approcher de près.
REETI, LE FILS CACHÉ DE SHREK ET FRANÇOIS HOLLANDE (EN DRÔLE)
Et parce que ce labo, c’est un peu la caverne d’Ali Baba, il y avait également Reeti ! Alors Reeti, c’est un peu le fils caché de Shrek et de François Hollande, et il ne s’explique pas, il se vit – je vous laisse le découvrir… Voilà, comme vous avez pu le constater, il me fait beaucoup rire – et je suis un peu dégoûtée que ma caméra ait décidé de rendre net le décor derrière pendant son concours de grimace – elle devait être jalouse de lui, je ne vois pas d’autre explication. Ah, les machines !… Bref, je voudrais remercier chaleureusement Anne-Laure Méalier et son collègue de m’avoir reçue dans leur labo de l’INSERM à Bron, c’était vraiment super gentil, j’ai adoré passé du temps avec tous ces robots et j’en garderai des super souvenirs.
MERVEILLEUSE PLUTON
Mais repartons du côté du ciel avec quelques images de toute beauté… La NASA vient de recevoir les dernières en date de Pluton envoyées par New Horizons, et elles sont sublimes…
Je vois pas d’autre mot. On y voit la fameuse Plaine de Spoutnik avec son immense étendue de glace d’azote, les montagnes, et une nouvelle zone avec des cratères, plus ancienne. Un géologue de la mission a dit que la surface de Pluton était aussi complexe que celle de Mars et il faut bien avouer que ce petit corps étonne un peu plus les scientifiques à chaque donnée qui arrive. D’ailleurs, quand la NASA a tweeté les images, la première chose qu’elle a dite a été : c’est compliqué…
Compliqué peut-être, mais beau. Très très beau.
LES MYSTÉRIEUSES TACHES BLANCHES DE CÉRÈS
Et puisqu’on est dans les planètes naines, on a aussi une vue beaucoup plus rapprochée d’un cratère de Cérès, avec les mystérieuses taches blanches qui nous apparaissent un peu plus en détails… C’est la sonde Dawn qui l’a prise à une distance de 1470 kilomètres, le cratère a été baptisé du nom d’Occator et les scientifiques ne savent toujours pas ce que c’est, même s’ils pensent que c’est de la glace. « Bientôt, l’analyse scientifique va révéler la nature géologique et chimique de ce paysage extraterrestre mystérieux et fascinant », a dit l’un d’entre eux…
L’HÉMISPHÈRE SUD DE MARS
On se rapproche encore de la Terre pour aller du côté de Mars avec cette photo de la sonde européenne Mars Express qui est à couper le souffle. On y voit principalement l’hémisphère sud…
LES ASTRONAUTES FRANÇAIS AU GRAND COMPLET
Et revenons sur Terre avec cette photo du magazine Paris Match qui a réussi l’exploit de réunir les 10 astronautes français sur une même image… Honnêtement, quand la photo est sortie, je me suis demandé si ce n’était pas un montage – comme ça arrive souvent pour les photos de groupe qui montrent des gens aux emplois du temps de ministre – mais j’ai demandé à Michel Tognini, le plus à gauche sur la photo, qui m’a confirmé qu’ils avaient tous bien posé en même temps. Le journaliste a mis des mois à organiser ça et c’était au moment du Salon du Bourget et il était 7 heures du matin, pour la petite anecdote… Comme ça vous savez tout des coulisses de cette chouette photo. Bravo à Paris Match, en tout cas, c’est un très joli portrait !
BUZZ ALDRIN, DE LA LUNE À MARS
Les personnalités de cet épisode sont deux hommes qui ont un objectif en commun : coloniser Mars. Vous savez que je n’aime pas ce mot et tout ce qu’il implique, mais c’est celui qu’ils utilisent alors je vais le garder pour parler de leur projet de la manière la plus juste possible. Le premier, vous le connaissez tous : c’est Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir marché sur la Lune. Ça fait plusieurs années qu’il milite pour qu’on aille sur Mars, il en a d’ailleurs écrit un bouquin et je vous avais déjà parlé de son fameux t-shirt qu’il porte régulièrement. Mais il ne s’arrête pas qu’à des objets parce qu’il a inauguré fin août le Buzz Aldrin’s Space Institute au sein de l’université Florida Institute of Technology.
Ce programme, qui sera ouvert aux étudiants à partir de cet automne, aura pour but de mettre en place le plan qu’il a élaboré pour installer l’humain sur Mars à l’horizon 2039, à l’occasion des 70 ans du premier pas sur la Lune. La première étape consistera à construire deux bases, une sur la Lune et une en orbite à un point de Lagrange (en L4 ou L5 si j’ai bien compris, mais à vérifier) où seront testés dans un premier temps des technologies, des rovers, et des protocoles qui seront utilisés sur Mars. La deuxième étape servira à acheminer tout un tas de bazar dont on aura besoin sur place : essentiellement tout le matériel nécessaire pour construire une base martienne et les robots qui iront avec, avec en plus des ressources qui seront utiles en temps voulu comme de l’énergie, un peu d’eau et d’oxygène, de la nourriture, des médicaments, bref… du fret. Et pour faire tout ça de la manière la plus simple et la plus fluide possible, il a imaginé un système de navettes entre la Terre et Mars qui circuleront comme le montre l’animation qui est train de passer. Et c’est assez malin. Ces navettes n’atterriront jamais, elles seront juste réapprovisionnées sur Terre par des vaisseaux cargo comme on le fait déjà pour l’ISS et avec des atterrisseurs pour que tout le matériel arrive sur Mars en bon état.
Et troisième étape, l’envoi d’astronautes non pas sur Mars mais sur Phobos dans un premier temps, une des lunes martiennes qui ne se trouve qu’à 6000 km de la planète, d’où ils pourront superviser la construction de la base qui sera entièrement robotisée. Et une fois seulement que la base sera opérationnelle, alors on pourra arriver sur Mars – en 2039 pour les 70 ans d’Apollo 11. Ça semble super court, comme délai, mais Buzz Aldrin a annoncé travailler sur ce projet depuis plusieurs années, il a déjà déposé des brevets et tout, et la création de son programme au sein de l’université spatiale de Floride va pouvoir former des scientifiques et des ingénieurs qui ne se consacreront qu’à ce projet.
Donc maintenant, la seule question que je me pose, c’est pourquoi je ne suis pas américaine, avec 10 ans de moins et un diplôme de sciences, de maths ou d’ingénieur – mais on ne va pas réécrire l’Histoire, hein, ça ne sert à rien. Bref, tout ceci est évidemment très excitant et j’ai hâte de suivre l’avancée du projet. Pour finir sur Buzz Aldrin, 85 ans quand même, hein, pour rappel, il a écrit dans le New York Times dernièrement : « Je vois la Lune sous un jour tout nouveau – plus du tout comme une destination, mais plutôt comme un point de départ ». Et c’est effectivement ce qui se profile à l’horizon de ces 20 prochaines années puisque les Chinois, les Européens et les Américains semblent tous vouloir retourner sur la Lune comme tremplin vers Mars… À suivre, mais ce projet de Buzz Aldrin m’envoie beaucoup, beaucoup de rêve !!
ELON MUSK A-T-IL PÉTÉ UNE DURITE ? (spoiler : NON)
La deuxième personnalité qui souhaite coloniser Mars et qui en parle également depuis plusieurs années, c’est Elon Musk – dont je vous parle très souvent, je dois bien avouer, il est fascinant. Et il n’y pense pas seulement en se rasant le matin puisqu’il a fondé SpaceX qui est la première société privée à envoyer du fret vers l’ISS. Il rêve vraiment d’installer un petit bout d’humanité sur Mars et il a été l’invité d’un talk show sur la CBS dernièrement où il a expliqué qu’il y avait deux méthodes pour terraformer Mars : une lente, et une rapide. Et quand le présentateur lui demande en quoi consiste la rapide, il répond qu’il suffit de balancer deux bombes nucléaires sur les pôles pour réchauffer l’atmosphère et faire fondre l’eau.
Alors évidemment, le monde entier à titrer qu’Elon Musk voulait atomiser Mars, etc etc, et en lisant ces gros titres, je me suis demandé moi-même s’il n’avait pas totalement pété une durite – mais !… Mais je suis allée voir l’extrait de l’émission en question et on se rend compte qu’en fait, c’était à prendre au deuxième degré… Je ne peux pas vous diffuser la vidéo parce que Youtube me bloquerait la mienne, mais je vous laisse le lien pour aller la voir, ça dure même pas trois minutes et en plus d’être beau, milliardaire, doué et ambitieux, Elon Musk est drôle – oui je sais ! je l’ai déjà dit mille fois aussi, mais que voulez-vous, hein, bon. Voilà.
En tout cas, face au tollé que ça a déclenché dans la presse, il a dû se fendre d’un tweet où il dit ceci : « Au fait, je n’ai pas dit qu’on *devrait* lâcher une bombe atomique sur Mars – j’étais juste en train d’évoquer quelques options… » Voilà donc sa réponse aux journalistes qui se sont un peu trop emballés…
Btw, not saying we *should* nuke Mars — just layin’ out a few options …
— Elon Musk (@elonmusk) 12 Septembre 2015
Et en attendant, il continue à développer sa capsule Dragon habitée – SpaceX a d’ailleurs tweeté une image d’artiste représentant le vaisseau sur Mars – HAN vous trouvez pas que ça a trop trop trop de la gueule ! hein ? sans rire – ah la la j’ai trop trop hâte de voir ça, moi !!
Et puisque rien ne l’arrête, ce garçon, il pense déjà à aller plus loin !
C’était deux jours après son tweet sur la bombe nucléaire martienne, d’ailleurs – je vous traduis.
Le Dragon 2 a été designé pour atterrir sur n’importe quelle surface (solide ou liquide) dans le système solaire. Je suis content de voir que des gens pensent déjà à des applications !
Et ensuite : dans sa version la plus allégée, le lanceur Falcon Heavy peut envoyer un Dragon plein à craquer vers Mars ou un Dragon pas trop lourd vers les lunes de Jupiter. Une mission vers Europe serait cool…
In expendable mode, Falcon Heavy can send a fully loaded Dragon to Mars or a light Dragon to Jupiter’s moons. Europa mission wd be cool.
— Elon Musk (@elonmusk) 14 Septembre 2015
Tu parles, Charles !! Ce serait carrément génial. De toute façon, Elon Musk est génial. Avec Paypal, Tesla, SpaceX, l’hyperloop et le reste, ce mec a fait à lui tout seul en quelques années plus que des dizaines de sociétés et d’organisations en quelques décennies.
EXPERIENCE CURIOSITY
Bref ! En attendant de voir une capsule Dragon se poser sur Mars, la NASA a créé ce site où on peut se balader sur Mars avec Curiosity. Voilà, on l’amène où on veut… on peut sélectionner les différentes caméras pour avoir les images de chacune d’entre elles… et on peut regarder autour, tranquille, au calme…
Ah mais de toute façon moi c’est bien simple, hein. Le jour où l’Oculus Rift aura un programme avec les images HD d’Opportunity et de Curiosity, on me perdra définitivement.
LE PROJET MARS 5
Bon, mais je suis toujours là, alors je vais vous parler de culture, un petit peu. Restons sur Mars avec la sortie du 5ème tome du « Projet Mars » d’Andreas Eschbach que j’ai préfacé, comme les quatre autres, c’est aux éditions L’Atalante et il se trouve un peu partout. C’est l’histoire d’adolescents qui ont toujours vécu sur Mars et à qui il arrive tout plein d’aventures… C’est rangé en fiction jeunesse, à partir de 13 ans, mais je le savais pas quand je l’ai lu pour la première fois il y a quelques années, et j’ai beau ne plus avoir 13 ans depuis très longtemps, j’ai tout dévoré très vite tellement c’est trop bien. Donc voilà ! La fin de l’histoire vient de sortir…
L’UNIVERS À PORTÉE DE MAIN… EN ANGLAIS !
Côté livre, toujours, je vous en avais déjà parlé à l’épisode 50 avec une interview de l’auteur, mais sachez que la version anglais de « L’Univers à portée de main » de Christophe Galfard est désormais disponible également – comme je sais qu’il y a beaucoup d’expatriés qui m’écoutent, peut-être que ce sera plus facile de vous procurer cette version-là que la version française… Et c’est le livre qu’il faut avoir lu pour tout comprendre, du big bang aux trous noirs en passant par la physique quantique et les vases moches de votre grand-tante, c’est brillant, c’est drôle et c’est limpide, je ne le répèterai jamais assez.
UN POLAR CHEZ LES ASTRONAUTES
Sinon fin août j’ai dû faire un séjour à Paris et j’étais limitée en bagages, donc j’avais pas pu prendre de livre. Et moi sans livre, je suis perdue – alors je m’étais acheté complètement au hasard un polar à Carrefour en faisant mes courses – ma vie est tout à fait fascinante, n’est-ce pas ? – et j’avais adoré. Alors du coup j’ai voulu lire les autres livres de cet auteur, qui s’appelle Bernard Minier, et après « Glacé » il y avait « Le cercle », et après « Le Cercle » il y avait « N’éteins pas la lumière ». Et comme chaque histoire est suivie par le même enquêteur que dans le premier livre et que tout se passe à Toulouse et dans les environs, il fallait bien qu’à un moment, ça se passe un petit peu dans le milieu du spatial ! Et c’est donc chose faite dans « N’éteins pas la lumière » où les astronautes ne sont pas présentés sous leur meilleur jour… Je serais eux, je ferais un peu la gueule, mais l’auteur précise bien à la fin qu’il ne s’agit que de fiction et le polar reste super efficace, comme les deux autres… En tout cas moi j’ai lu les trois en quelques jours, je suis devenu accro à cet auteur et aux personnages.
L’EXOCONFÉRENCE PART À NOUVEAU EN TOURNÉE
Du côté du théâtre, je vous rappelle qu’Alexandre Astier fait une deuxième tournée dans toute la France avec son Exoconférence, qui traite d’astronomie, de physique, d’histoire des sciences et qui règle la question de la vie extraterrestre… C’est drôle, intelligent, et poétique, je l’ai déjà dit, Etienne Klein est l’un des consultants, ce qui pour moi est un gage de qualité, et il me semble qu’il reste quelques places, donc à ne pas manquer si vous le pouvez. Sinon, le DVD sort le 6 octobre. Et moi j’y retourne le 27 septembre à Lyon, donc ne faites pas les timides comme l’autre fois, si vous me croisez vous pouvez venir me dire bonjour, je ne mords pas et ça me fera plaisir !
DE L’ART CONTEMPORAIN SPATIAL
Et le week-end du 3 et 4 octobre, il y aura une exposition d’art contemporain au siège du CNES, l’agence spatiale française, située à Châtelet, et cette année le thème est l’interdépendance… Je mets toutes les infos sous cette vidéo et dans le billet dédié à ce podcast sur mon blog florenceporcel.com
LA SEMAINE DE L’ESPACE
Terminons avec un peu d’agenda et tout plein d’évènements à venir… Déjà, sachez que la Semaine mondiale de l’Espace, c’est du 4 au 10 octobre. Comme tous les ans depuis 15 ans, certes, mais du coup il y a sans doute des trucs organisés à côté de chez vous, ça vaut le coup de se renseigner.
En tout cas moi je serai à Bordeaux les 10 et 11 octobre pour assister au Village des Sciences pour un week-end dédié à l’exploration spatiale où je donnerai notamment une conférence le samedi à 16h30.
IMAGINASCIENCES
Le mercredi 14 octobre, vous pourrez me croiser à Annecy, au festival Imaginascience, où j’animerai un atelier avec Boris Burgarella et où je ferai le zouave sur scène aux côtés de Patrick Baud et de Sébastien Carassou, tout ceci animé par Fred de « C’est pas sorcier » – bref, que du beau monde ! Alors par contre il faut s’inscrire, donc pareil, je mets tous les liens sous la vidéo et sur mon blog.
CONFÉRENCE SUR L’EXOBIOLOGIE
Un autre événement, auquel je ne participe pas, cette fois, c’est la deuxième conférence nationale « Exobiologie Jeunes Chercheurs » qui se déroulera à Paris, au siège du CNES, du 16 au 18 novembre, et si je vous en parle maintenant c’est parce qu’il faut s’inscrire avant le 6 octobre pour y participer.
LUCIE POULET CHEZ STÉPHANE BERN
Je vous signale que ma copine Lucie, avec qui j’étais partie simuler Mars dans l’Utah, est venue parler de son expérience de simulation martienne de 4 mois à Hawaii sur le plateau de Stéphane Bern, l’émission est encore visible sur Pluzz, c’est à partir de la 29ème minute et son intervention fait suite bien sûr à la participation d’un autre français, Cyprien Verseux, à la mission de 12 mois dans la même base, en ce moment.
LA CONVERSATION SCIENTIFIQUE, LE RETOUR
Et pour finir, je vous informe que « La conversation scientifique », l’émission d’Etienne Klein sur France Culture, rempile pour une deuxième saison pour mon plus grand bonheur, c’est désormais le samedi à 14h et elle dure 10 minutes que l’année dernière… La vie est belle.
C’est la fin du 51ème épisode de ce podcast, le premier de la quatrième saison – j’arrive pas à y croire… Merci à tous d’être si fidèle et bienvenue à tous ceux qui me rejoignent – n’hésitez pas à laisser des commentaires, des étoiles et des pouces verts sur iTunes et sur Youtube. Ce podcast est également disponible en version audio sur l’application gratuite Stitcher et sur mon blog avec le texte, les images, les vidéos et tous les liens.
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