[PODCAST] La folle histoire de l’Univers 50

Bonjour à tous ! Je suis Florence Porcel, community manager officiel de l’Univers et je vous souhaite la bienvenue dans le 50ème épisode de ce podcast où je vais vous parler de Pluton, bien sûr, mais aussi d’exoplanète, des premiers résultats scientifiques de Philae et de recherche de signaux extraterrestres…

ON A SURVOLÉ PLUTON !
Et commençons évidemment avec l’événement de cet épisode puisqu’il est historique : ça y est, on a survolé Pluton et Charon ! La sonde New Horizons est enfin arrivée à bon port après 9 ans et demi de voyage et elle nous a envoyé notamment cette image absolument sublime de Pluton où l’on voit distinctement le désormais célèbre cœur qui fait sa particularité…

Si vous n’avez pas suivi en direct toutes les pérégrinations de la sonde et les données qui nous arrivaient au fur et à mesure, sachez que c’était assez dingue en émotions – moins que Philae parce qu’il ne s’agissait que d’un survol, finalement – mais tout de même, c’était chouette à vivre.
Si ça l’était pour moi, ça l’était évidemment pour les scientifiques qui travaillent sur la mission, et c’est notamment le cas de François Forget, qui est directeur de recherches au CNRS et qui est planétologue – il étudie notamment les astres, que ce soit des planètes, des lunes ou des planètes naines, qui sont pourvus d’une atmosphère – et je lui ai demandé comment il avait vécu ce survol tant attendu…
Et justement, ce nouveau monde, on en a déjà des images détaillées où on peut voir des montagnes, qui sont hautes d’environ 3000 mètres, les fameux glaciers, et tout un tas d’autres choses qui font que ce monde est assez fascinant – en tout cas personne ne s’attendait à ça et c’est hyper exaltant. Du coup, j’ai demandé à François Forget de me résumer ce qu’on savait déjà avec les premières données…

Voilà pour Pluton et Charon – mais du coup, c’est sans doute une véritable aubaine que ces deux corps soient aussi exotiques, pour reprendre ses termes, et j’ai voulu savoir quels étaient les enjeux d’une telle recherche – est-ce que ça vous nous aider à la compréhension de la formation du système solaire, par exemple ?
C’est là qu’on se rend compte quand même qu’étudier un si petit corps permet de faire avancer les connaissances dans des domaines beaucoup plus vastes et ça c’est vraiment tout ce qui fait l’incroyable force et tout l’intérêt de la recherche scientifique.
Mais quand même, parce que les Américains restent les Américains, ils ont été vraiment relou – et ils le sont toujours d’ailleurs, avec des pétitions qui tournent, et tout – sur le fait de réhabiliter Pluton au rang de planète. Du coup, j’ai demandé son avis à François Forget…
Voilà !! Voilà un discours tout à fait positif sur le statut de ce petit corps incroyable – ça me fait penser qu’il faudra que je l’intègre au compte Twitter de Pluton, tiens.

Mais pour revenir à ce que je disais, c’est que là où ces personnes ne sont pas cohérentes, c’est que les Américains ont également une sonde qui étudie la planète naine Cérès depuis plusieurs mois, avec le fameux mystère de ses taches blanches, et que j’ai jamais entendu personne vouloir la réhabiliter à travers des pétitions, des prises de bec sur Twitter, etc… Donc bon. Hein ! Je vais traduire les propos de François Forget et l’envoyer à tout ce petit monde, tiens…
Bon je râle, je râle, mais en tout cas, quand même, la NASA a fait un truc formidable que je tiens à souligner : ils ont baptisé une partie de Pluton du nom de « la Plaine de Spoutnik » du nom du tout premier satellite artificiel mis en orbite autour de la Terre – qui était soviétique et qui a mis une très très grande baffe aux Américains à l’époque. Dans ces temps un peu tendus entre les USA et la Russie, je trouve que c’est classe, élégant et presque bisounours. Et c’est ça aussi que je trouve génial, et émouvant, dans l’exploration spatiale, c’est que ben voilà, on n’oublie jamais longtemps qu’on vit sur un même vaisseau, la Terre, et qu’au fond on doit tous – à défaut de l’être toujours – être copains.
Alors la Plaine de Spoutnik, ben moi je dis oui, bravo, et surtout, merci.

Et pour conclure sur Pluton, il faut savoir que les données arrivent kilobit par kilobit et à raison d’un ou deux kilobits par seconde, donc autant vous dire qu’on n’aura pas tout tout de suite – surtout que New Horizons filoche toujours à grande vitesse dans la Ceinture de Kuiper et qu’elle se trouve à environ 4,5 heures-lumière de nous. En gros, on devrait récupérer les 50 gigabits de données au grand complet dans 16 mois. On n’a donc pas fini de faire des découvertes et d’en entendre parler !

LES PREMIERS RÉSULTATS DE PHILAE
Et justement, comme c’est toujours le cas dans les missions spatiales, une des infos de cet épisode est qu’on a enfin les premiers résultats de Philae, plus de 6 mois après son atterrissage sur la comète Churyumov-Gerasimenko. Tout ce qui va suivre provient des 63 heures qui ont suivi sa séparation d’avec Rosetta, pendant lesquelles 10 instruments ont effectué leurs mesures – sachant qu’en plus le fait qu’il ait rebondi a fourni des informations supplémentaires, donc c’était une aubaine.
Et justement, 25 minutes après le premier contact avec le sol cométaire, l’instrument COSAC a reniflé le nuage de poussières que ça a provoqué, et il a détecté des molécules organiques donc 4 qui n’avaient jamais été détectés sur une comète. Je rappelle que ces molécules organiques ne sont pas du vivant, ce sont seulement, et là je cite l’article, « des précurseurs de molécules importantes pour la vie » comme par exemple des sucres, des acides aminés ou des bases de l’ADN.
En tout cas, toutes ces molécules donnent de nouvelles informations sur les processus chimiques en cours au moment de la formation du système solaire.

COSAC a également montré, grâce aux rebonds de Philae, que la comète n’était pas faite de la même manière partout et que sa composition dépend de l’endroit où on regarde. Du coup, un noyau cométaire c’est un bloc moins homogène que ce qu’on pensait jusqu’à présent, ce qui explique pourquoi Rosetta et Philae ne détectent pas toujours les mêmes choses et pourquoi aussi les résultats varient d’une comète à l’autre – notamment au niveau de l’eau. Je ne sais pas si vous vous souvenez de ces résultats de Rosetta, mais elle avait détecté que l’eau qui compose Chury est différente de celle qu’on trouve sur Terre – alors que dans d’autres comètes, on avait trouvé la même que chez nous, ce qui avait mené au modèle qui propose que l’eau a été apportée sur Terre par les comètes. Le fait que l’eau soit pas la même sur Chury avait surpris les scientifiques, du coup – c’est une question de composition isotopique, très précisément, de rapport deutérium sur hydrogène qui peut varier d’un astre à l’autre. Bref, tout ça pour dire que toutes les comètes sont pas faites pareilles, ce que confirment les mesures de Philae.
Un autre instrument, CIVA, a révélé – et je cite encore l’article – que « les terrains proches du site d’atterrissage final de Philae sont dominés par des agglomérats sombres qui sont vraisemblablement de gros grains de molécules organiques. Les matériaux des comètes ayant été très peu modifiés depuis leurs origines, cela signifie qu’aux premiers temps du système solaire, les composés organiques étaient déjà agglomérés sous forme de grains, et pas uniquement sous forme de petites molécules piégées dans la glace comme on le pensait jusqu’à présent. Ce sont de tels grains qui, introduits dans des océans planétaires, auraient pu y favoriser l’émergence du vivant. »
Donc là encore, on avance. On pensait que les molécules organiques étaient mélangées à la glace, mais non, en fait ils se regroupaient déjà entre eux et restaient entre eux. Enfin je personnifie un peu en disant ça, ce qui n’est pas pertinent puisque ce n’est pas vivant mais vous m’avez comprise.

Ensuite, une image panoramique a été prise par Philae là où il se trouve, donc une image à 360°, et non seulement elle révèle que les fractures qu’on peut voir à grande échelle avec Rosetta sont les mêmes que celles que voit Philae à l’échelle millimétriques – elles sont causées par les différences de température entre les moments où elle est proche du soleil et où elle dégaze et les moments où elle s’en éloignent et où elle se refroidit – mais en plus cette photo, prise avec 7 micro-caméras, montre que Philae se trouve dans un trou qui fait sa taille avec deux pieds sur trois qui touchent le sol.
Et enfin, l’instrument CONSERT a réussi à déterminer une zone de 21 mètres sur 34 mètres où se trouverait Philae, ce qui réduit fortement les endroits où chercher.
Et voilà tout ce qu’on sait aujourd’hui avec les premières données qu’il nous a envoyées suite à son atterrissage mouvementé !
Ça remet pas mal en question tout ce qu’on savait jusqu’ici sur d’autres comètes – le truc c’est qu’on en a pas étudié beaucoup non plus, même pas une petite dizaine. Il faudrait des données sur des centaines, j’imagine, pour commencer à avoir une idée globale de ce que sont ces gros blocs de glace cosmiques…
Mais cette mission est quand même assez hallucinante – et le plus beau dans tout ça c’est qu’on n’a pas fini d’en apprendre…

MAIS QU’EST-CE QUE KEPLER-452b A-T-ELLE DE SI SPÉCIAL ?
Autre info de taille dans cet épisode, c’est l’annonce de la découverte de l’exoplanète Kepler-452b qui serait une énième cousine de la Terre… Là encore, justement, j’ai demandé à François Forget de m’en dire un peu plus…

Au-delà des précisions que François Forget a données concernant Kepler-452b, ce qu’il y a d’intéressant dans son propos c’est qu’en l’espace de 30 ans, soit environ la durée de mon existence, la question de la vie extraterrestre a complètement évolué. C’est-à-dire que quand j’étais petite, c’était même pas un sujet scientifique – à part de blagues ou de ricanements, et le SETI ou les plaques envoyées à bord de sondes étaient plus un symbole qu’autre chose – et maintenant, il n’y a plus un scientifique, en tout cas dans ceux que je rencontre, qui n’a pas cette question-là dans un coin de sa tête. Et encore plus loin, et c’est vraiment emblématique, c’est que les scientifiques que je croise ne se demandent même plus si cette vie ailleurs existe mais quand on pourra la détecter ou en voir des traces. C’est fou quand on y pense.

100 MILLIONS DE DOLLARS POUR LA RECHERCHE DE SIGNAUX ALIENS
Et d’ailleurs pour info, et pour appuyer un peu tout ça, même Stephen Hawking qui est pourtant connu pour sa position de « oui ils existent, et ce serait pas mal d’arrêter d’envoyer des signaux à tort et à travers sinon on va se faire bouffer », il a lancé un programme qui s’appelle « Breakthrough Listen », qui sera doté de 100 millions de dollars sur 10 ans et qui cherchera mieux que jamais des signaux extraterrestres, sous forme d’onde radio ou de rayon laser. Les moyens mis en œuvre pourront récolter des données sur une plus grande zone, cent fois plus vite et sur cinq fois plus de fréquences que ce que fait le SETI depuis qu’il existe. En gros, il faudra seulement 24 heures pour recevoir les données que le SETI récolte en un an – ce qui n’est pas rien. Ça reste un gros pari évidemment, mais Stephen Hawking a dit dans son discours au lancement du programme, je le cite : « Il n’est pas de plus grande question. Il est temps de s’engager à trouver la réponse, de rechercher la vie au-delà de la Terre. Il faut que nous sachions ». Mais il a réinsisté sur le fait qu’il valait mieux éviter d’envoyer un message pour le moment, par prudence.

CHRISTOPHE GALFARD
En parlant de Stephen Hawking… La personnalité de cet épisode a justement travaillé avec lui puisqu’il a passé son doctorat de physique théorique à Cambridge sous sa direction – excusez du peu… Il s’appelle Christophe Galfard et il vient de sortir un livre dont le titre est « L’univers à portée de main » et qui est devenu pour moi pour LA référence absolue en vulgarisation scientifique pour tout ce qui concerne les sciences de l’Univers, de la cosmologie à la physique quantique. Ce livre est un voyage et ce n’est pas une image, puisque le narrateur s’adresse directement au lecteur et lui prend la main pour l’emmener partout dans l’espace et dans le temps, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. C’est intelligent, divertissant, drôle, instructif et absolument brillant. Mais je crois que c’est encore son auteur qui en parle le mieux – il en a donné une définition qui est parfaitement exacte…

Et puisqu’avoir travaillé avec Stephen Hawking et avoir même co-écrit un livre avec lui n’est pas suffisant, il a aussi eu Etienne Klein comme prof à Centrale. Du coup, j’ai pas pu m’empêcher de lui poser la question suivante…
Et pour en revenir à Stephen Hawking, je lui ai demandé ce qu’il lui devait…
Voilà, et quand même, je voulais en savoir plus à propos du livre. Je vous laisse écouter notre échange à ce propos…
Voilà ! Ce garçon est formidable, que voulez-vous que je vous dise, il a toutes les qualités, c’est assez agaçant.
Sérieux, son bouquin, il devrait être au programme de tous les collégiens. C’est limpide. Si vous voulez vraiment tout comprendre de l’Univers dans lequel on vit, et ça inclut la redoutable physique quantique, foncez. Et il tient la promesse qu’il fait à la première page, à savoir qu’il n’y a qu’une seule équation, et c’est E=mc2. C’est tout, et il l’explique évidemment quand elle doit intervenir. Bref ! C’est donc une référence.

LE FESTIVAL D’ASTRONOMIE DE FLEURANCE
Restons dans la culture, tiens. Plusieurs choses à vous signaler, déjà évidemment le Festival d’astronomie de Fleurance du 7 au 14 août qui fête ses 25 ans cette année. Il y a des ateliers, des conférences, des soirées d’observations, tout un tas d’activités excitantes et vous pourrez par exemple y voir François Forget, justement, qui parlera de Pluton, mais aussi Sylvie Vauclair à propos du Soleil et la matière noire, l’astronaute Jean-François Clervoy qui expliquera le lien entre les sciences et l’apesanteur, ou encore Marc Lachièze-Rey sur le temps, Roland Lehoucq qui décryptera Interstellar, et Cédric Villani, Hubert Reeves, enfin… voilà j’arrête le name-dropping, mais ce festival c’est un Disneyland puissance un million pour moi. Ah mais j’irai, un jour, j’irai ! Si vous y passez, amusez-vous bien, en tout cas.

MES VACANCES SUR MARS
Si vous n’êtes pas du côté du sud-ouest, je vous signale que du côté de Lyon, le planétarium de Vaulx-en-Velin organise des « Vacances sur Mars » ! Ça a l’air trop chouette mais j’ai pas eu l’occasion d’y faire un tour, malheureusement. Vous pourrez simuler un vol spatial, voyager dans l’Univers avec un Oculus Rift (les lunettes de réalité virtuelle), mais aussi construire votre habitat martien avec le logiciel Minecraft, faire de la recherche scientifique comme si vous étiez sur Mars guidé par un médiateur, fabriquer l’élément de votre choix d’une base martienne imprimé en 3D qui sera ensuite intégré à la construction, prendre un selfie martien, etc etc… C’est jusqu’au 7 août, et si j’avais été à Lyon à cette période j’avoue que je vous aurais bien piqué un ou deux enfants pour y aller avec eux, c’est plus rigolo comme ça !

ENVOYEZ VOS DESSINS DANS L’ESPACE !
En parlant d’enfant, si vous avez entre 8 et 14 ans ou si vous êtes entouré de personnes de cet âge, sachez que l’Agence Spatiale Européenne vous propose de faire un dessin qui sera ensuite gravé sur le télescope spatial CHEOPS actuellement en cours de construction et qui servira à observer les exoplanètes. Alors pour qu’il puisse gravé il faut qu’il soit en noir et blanc, il y en aura 3000, mais c’est quand même trop la classe de se dire qu’un de ses dessins sera envoyé dans l’espace sur un engin qui observera peut-être des planètes habitées. Enfin moi je dis ça, je dis rien, vous faites ce que vous voulez. Je mettrai évidemment le lien avec toutes les infos pour participer sous la vidéo et sur mon blog, et sachez que CHEOPS sera mis en orbite fin 2017.

SPACE GIRLS SPACE WOMEN
Et enfin pour cette rubrique culture, j’aimerais revenir sur l’exposition Space Girls Space Women parce que j’ai été conviée à l’inauguration au musée des Arts et Métiers à Paris au mois de juin et pas mal de participantes étaient là, dont celles dont j’avais diffusé une partie des vidéos dans l’épisode précédent, d’ailleurs. Voici un sélection de leurs interventions… (Alors juste une chose, l’image et le son sont pas terribles parce que des photographes passaient tout le temps devant moi et j’avais un interprète italien juste à côté…)
Evidemment on ne peut pas organiser un événement autour des femmes dans le spatial sans l’implication de Claudie Haigneré, la seule Française qui soit allée dans l’espace, et elle a fait un discours également…

J’ai pu aller lui poser des questions – mais dehors donc c’est tout aussi bruyant, mais bref – et je lui ai d’abord demandé son point de vue sur l’évolution de la place des femmes dans le spatial…
C’était super émouvant pour moi d’avoir pu lui poser quelques questions en face à face, si jamais elle tombe sur ce podcast, je la remercie infiniment de m’avoir consacré ces quelques minutes, et sa réponse à propos de la Lune m’avait beaucoup surprise. Et puis quelques jours plus tard, le tout nouveau directeur général de l’Agence Spatiale Européenne, que Claudie Haigneré conseille, a annoncé vouloir construire une base scientifique sur la Lune pour l’après Station Spatiale – donc du coup ses propos prennent sens. Et sérieux, ça aurait de la gueule. Moi je veux bien aider, hein, si faut des volontaires. Même si c’est pour faire le ménage ou organiser le planning de construction du bousin, je vous préviens.

LE RECORD DE GUENNADI PADALKA
Bon enfin on n’y est pas encore, surtout que la Station Spatiale Internationale se porte très bien, et justement la date de l’épisode, c’est un record ! Le 29 juin dernier, le cosmonaute Guennadi Padalka est devenu l’être humain ayant passé le plus de temps dans l’espace en battant le précédent record de 803 jours. Et puis il ne va pas s’arrêter là puisqu’il fait partie, avec l’américain Scott Kelly, de la mission d’un à bord de l’ISS pour préparer les futures missions habitées vers Mars, donc il va carrément exploser son propre record en descendant – ce qui devrait faire en tout 878 jours, soit presque 2 ans et demi en tout passé en apesanteur… Le veinard.

UNE CARTE DES PHOTOS PRISES DEPUIS L’ISS
En tout cas ça lui donnera le temps de faire des tas de photos, et ça nous amène au bidule connecté de cet épisode qui est une carte interactive justement des photos prises depuis la Station Spatiale avec la première lettre du prénom de l’astronaute qui les a prises – on peut voir d’un seul coup d’œil que l’italienne Samantha Cristoforetti en a pris beaucoup – même si elle revenue sur Terre, maintenant – et évidemment on peut cliquer sur chaque petit repère pour découvrir la photo. C’est une bien jolie façon de visiter notre planète…

LOU CAILLOU TOUT CHELOU
Restons dans les photos avec les images de l’épisode, et alors là on est gâté côté martien. Déjà, y a ce caillou hyper chelou sur lequel est tombé Curiosity.

LES CARTES POSTALES D’OPPORTUNITY
Mais pour du rêve, voici deux photos d’Opportunity où je trouve la lumière absolument sublimissime.

11 ANS DE BALADE MARTIENNE
Et surtout cette vidéo où la NASA a compilé 11 ans des pérégrinations du petit rover sur le sol martien, et ça donne un résultat aussi hypnotique qu’émouvant…

LE SOLEIL SANS TACHE
Et finissons sur un tweet qui est aussi une image, en l’occurrence une photo du soleil que l’on peut voir quasiment sans tache solaire… C’est assez impressionnant et en tout cas, on vit autour d’une bien belle étoile…

 

Et voilà, c’est la fin du dernier épisode de la 3ème saison de ce podcast – j’arrive pas à croire que ce soit déjà le cas – 50 épisodes ! Et vous êtes toujours plus nombreux à le suivre, vous n’avez pas idée d’à quel point ça me fait plaisir… C’est pour ça que je continue, aussi, parce qu’au risque de me répéter, c’est un boulot de malade. J’espère que les entretiens que j’ai faits vous auront plu – bon c’était pas toujours dans des conditions idéales mais ça me tient à cœur de vous proposer des images à moi puisque j’ai la chance de côtoyer des gens incroyables – autant en faire profiter tout le monde.

Je voudrais vous signaler deux courts-métrages de science-fiction, le premier qui traite du voyage dans le temps, qui a super scénario et des super comédiens – il s’appelle « One-minute Time Machine »,

et un autre qui a un scénario tout pourri, mais qui a la particularité d’avoir été entièrement filmé à la lumière de la Lune.

REFUGE // A Moonlit Short Film from Sam Shapson on Vimeo.

Je vous signale aussi le projet conquest.space qui regroupe les témoignages de différents acteurs de « la nouvelle conquête spatiale » – je cite, c’est pas moi qui le dis – et en l’occurrence j’ai témoigné. Chaque témoignage s’achète au prix de 2 euros 99 à lire sur Kindle, celui de Thomas Pesquet est disponible gratuitement en PDF sur le site, mais il y a aussi Romain Charles, le Français qui a participé à Mars500, Thomas Pesquet, le prochain Français à partir dans l’espace et Marie-Mirage, comme elle se nomme, une femme incroyable de 76 ans qui pilote des avions de chasse (alors qu’elle est civile) et qui sera l’une des premières à effectuer un vol dans une navette de tourisme spatial.

J’ai la chance de l’avoir reçu en version papier, avec tous les témoignages, mais je ne crois pas qu’elle soit disponible à la vente… En tout cas je vous mets tous les liens sous la vidéo et dans le billet dédié à ce podcast sur mon blog florenceporcel.com

Pour rester dans le moi-je-myself, j’ai la chance de figurer dans le dernier numéro de Geek avec des questions sur ma mission dans l’Utah – c’était chouette de parler d’autre chose que Mars One – et au-delà de mon interview, je vous le conseille vivement parce qu’il est entièrement consacré aux femmes dans la culture geek – et c’est là qu’on se rend compte (enfin je le savais déjà mais passons) qu’il ne faut pas aller chercher bien loin pour en trouver touuuuuut plein mais qu’il y a un fossé immense entre la présence de ces femmes dans ces domaines et leur quasi-absence dans les médias. Bref… c’est un chouette numéro.

Si vous aimez ce podcast n’hésitez pas à mettre des étoiles sur iTunes et à y laisser un commentaire, ça me fait super plaisir et ça vous rend présent – c’est con mais je ne sais pas forcément qui m’écoute… et pareil sur Stitcher pour la version audio. Vous pouvez liker ma page Facebook si vous voulez des infos tous les jours, que ce soit pour l’actu du spatial ou l’actu de ce que je sors comme contenu – et c’est l’occasion d’avoir des échanges en commentaires si vous le souhaitez. Vous pouvez me suivre sur Twitter où je partage aussi pas mal d’infos et où je live-tweete des évènements comme les conférences de presse de la NASA ou des lancements de fusée ; et bien sûr si vous voulez m’aider, abonnez-vous à ma chaîne Youtube et partagez mes vidéos le plus possible si vous trouvez qu’elles en valent le coup.
Je tiens à remercier l’ensemble de mes Tipeurs pour leur générosité qui m’a permis d’acheter du beau matériel, qui m’a notamment permis de filmer Christophe Galfard et Claudie Haigneré pour ce numéro 50.

Je vous souhaite un bel été, n’oubliez pas de rester le nez en l’air à ne rien faire, à regarder les étoiles, filantes ou pas, et les passages de l’ISS au-dessus de nos têtes (y a des applis et des sites qui vous indiqueront les horaires exacts pour la voir) ; bien entendu prenez soin de vous, prenez soin de notre planète, et je vous dis à très bientôt…

[PODCAST] La folle histoire de l’Univers 49

Bonjour à tous ! Je suis Florence Porcel, community manager officielle de l’Univers, et je vous souhaite la bienvenue dans le 49ème épisode de ce podcast où je vais vous parler de concours de géographie depuis l’espace, de voile solaire, d’une université d’été sur les systèmes orbitaux et des nombreux corps qui composent notre système solaire…

 

PHILAE S’EST RÉVEILLÉ !!! 😀

Et avant toute chose, la nouvelle qui vient de tomber au moment où je m’apprêtais à enregistrer la voix-off !! Alors du coup je l’intègre tout de suite : Philae s’est réveillé !!! Notre petit atterrisseur qui s’était endormi en novembre dernier après une arrivée rocambolesque sur la comète Chury a donné signe de vie et c’est trop cooooooool… Pas plus d’infos pour le moment parce que ça vient donc tout juste de tomber à l’heure où j’enregistre ce podcast mais j’espère qu’on aura tout plein de nouvelles très vite.

 

« C’EST PAS SORCIER » DEVIENT « L’ESPRIT SORCIER »
Et commençons donc avec un peu de culture. Vous connaissez sans doute l’émission « C’est pas sorcier » qui s’est arrêtée il y a un an et demi après 20 ans de bons et loyaux services ? Personnellement je n’ai jamais vu un seul épisode puisque j’ai grandi sans télé mais on m’en a dit beaucoup de bien.
Alors voilà, ils se trouvent qu’ils reviennent sous une nouvelle forme, sur le web et avec un nouveau nom : l’esprit sorcier.
Et pour ce faire, ils ont mis en place une campagne de crowdfunding il y a quelques jours pour pouvoir se financer…

Ils peuvent dire merci à tous effectivement puisque le premier palier de 50 000 euros a été atteint en seulement 5 jours !

Tout ceci est intéressant. Vous ne le savez sans doute pas – puisque ça n’a rien donné – mais j’ai essayé, ces trois dernières années, de proposer des programmes scientifiques à la télévision. Ça allait du programme court de 2 minutes au magazine hebdomadaire en plateau – donc des formats très différents pour des budgets très différents. J’avais des producteurs qui me suivaient, des dossiers que j’ai présentés, etc.
Mais ça n’a jamais pris. On me donnait toujours deux raisons : le manque de budget d’une part – ce qui n’était pas vraiment un argument à mon sens pour les programmes courts – et le fait que la science fait peur, est chiante ou trop compliquée ou les deux, et n’intéresse personne.
Et t’as beau savoir que ça intéresse du monde, que ça devrait être une obligation de service public de parler de sciences à la télé, que c’est loin d’être chiant, effrayant ou les deux, rien n’y fait, tu te retrouves face à un mur et tu peux juste rien faire d’autre que laisser tomber.
Alors oui ça m’a fait chier et oui j’ai dû abandonner mais ce projet d’esprit sorcier est fort instructif.
Déjà c’est cool que eux ne lâchent pas l’affaire (bon moi j’étais personne, aussi, c’était quand même plus compliqué…) et le fait que 50 000 euros aient été collecté en 5 jours prouvent bien que les sciences intéressent du monde et qu’il y a un public. Notez que je le savais déjà, mais ça fait du bien d’avoir une preuve.

Alors voilà, je mettrai tous les liens sous la vidéo pour aller voir ce qu’ils proposent, ça m’a l’air très bien, je leur souhaite bonne chance, et je leur dis surtout merci.

Et pour conclure avec la parenthèse 3615MyLife, sachez que tous les programmes courts que j’avais proposés ou que je voulais proposer, je les fais maison, maintenant, et c’est les vidéos que je vous propose depuis plusieurs mois sur ma chaîne Youtube. J’ai mis un peu de temps à m’y mettre parce que je gardais plus ou moins espoir de les faire produire, mais à un moment il faut se rendre à l’évidence et faire les trucs soi-même parce que sinon on n’avance pas.

Bref ! Bravo à l’équipe de C’est pas sorcier de se lancer dans cette nouvelle aventure et je leur dis un gros merde, voilà.

Mais du coup à force de raconter ma vie, je ne vous parle pas beaucoup d’espace…

UNE UNIVERSITÉ D’ÉTÉ SUR LES SYSTÈMES ORBITAUX
Passons du coup à l’événement de cet épisode qui est quelque chose dont je n’avais jamais parlé et il s’agit d’une université d’été ! Elle se tiendra à Toulouse du 29 juin au 10 juillet et elle s’adresse aux étudiants et aux enseignants qui s’intéressent au spatial – mais c’est aussi accessible pour des passionnés. Toutes les interventions seront en français – et ce seront des ingénieurs, des enseignants, des industriels ou encore des astronautes qui s’en chargeront ; des visites sont prévues, de la plus ludique comme la Cité de l’Espace aux plus costaudes comme Airbus Defence and Space ou Thales Alenia Space ; des dizaines de sujets seront abordées comme les débris spatiaux, le statut juridique de l’espace, les ballons-sondes, Curiosity, Rosetta, ou encore les enjeux du secteur spatial ; bref…
Si vous jetez un œil à l’emploi du temps de ces deux semaines, il y a de quoi avoir le vertige.
Si ça vous intéresse, il faut vous inscrire sur le site univespace.fr – et vous avez jusqu’au 25 juin. Bien sûr ça a un coût : 200 euros pour les étudiants et 720 euros pour les enseignants.
Personnellement j’adorerais mais c’est bien au-delà de mes capacités financières… Mais l’année prochaine, peut-être, sait-on jamais ! En tout cas si vous y êtes, surtout n’oubliez pas de live-tweeter, ce serait cool !!

Et on me signale aussi une nouvelle formation internationale en astrophysique à la fac d’Aix-Marseille pour ceux que ça intéresse – je vous indiquerai le lien sous la vidéo et sur mon site florenceporcel.com si vous voulez plus d’informations. Il y a le programme détaillé des deux années du master, la procédure d’inscription et toutes les infos nécessaires.

SPACE GIRLS SPACE WOMEN
Restons connectés avec le bidule 2.0 de la semaine et il s’agit du projet Space Girls que vous pouvez notamment retrouver en ligne. Space Girls Space Women, ce sont des portraits photo et vidéo de femmes qui travaillent ou qui évoluent dans le milieu du spatial – je vous propose d’en découvrir trois, trois Françaises, en l’occurrence…

Voilà, il y en a bien sûr beaucoup d’autres, qui font des choses très différentes dans différents pays du monde, c’est passionnant de les écouter et c’est surtout un très beau projet qui est également une expo photo itinérante, qui se trouvera à Paris du 18 juin au 1 novembre prochain au Musée des Arts et Métiers et sur les grilles du jardin de l’Observatoire.

STEPHANIE, LA FILLE DE L’ASTRONAUTE
Ma personnalité de la semaine n’est pas vraiment une fille de l’espace mais disons qu’elle y tourne son regard parce que son papa s’y trouvait… Stephanie est une adolescente de 13 ans à qui son père astronaute manquait alors qu’il était en mission là-haut, alors elle a décidé de lui écrire un message qu’il pourrait voir à travers l’objectif d’un appareil photo. Elle s’est donc associée à la marque de voitures Hyundai qui a mis à sa disposition 11 voitures pour écrire à l’aide des traces de leurs roues dans le sol d’un lac asséché du Nevada un message de 5 kilomètres et demi de kilomètres carré – quand même.
Son papa – qui pourrait être Terry Virts – a bien eu le message. Et c’est un très joli coup de com’ pour Hyundai, accessoirement…

UN CONCOURS DE GÉOGRAPHIE DE L’ESPACE
Et puisqu’on lorgne du côté de l’ISS restons-y, avec un concours de géographie par tweets interposés. Figurez-vous que tous les mercredis, Scott Kelly, qui va rester un an à bord de la Station, poste une photo – qu’il aura prise lui-même, évidemment – de quelque part sur Terre avec le hashtag #spacegeo et la première personne à deviner quel est cet endroit recevra une impression de ladite photo que Scott Kelly dédicacera une fois qu’il sera de retour sur Terre.
C’est cool, non ? Pour jouer, il faut le suivre sur Twitter évidemment et lui donner votre réponse le plus rapidement possible et lui répondant directement et en n’oubliant pas le hashtag #spacegeo.

 

200 JOURS DANS L’ISS POUR SAMANTHA CRISTOFORETTI
Et si Scott Kelly est toujours dans l’ISS à l’heure où je vous parle, trois de ses collègues sont revenus sur Terre le 11 juin dernier, dont l’astronaute européenne Samantha Cristoforetti qui a d’ailleurs battu le record du séjour le plus long dans l’espace pour une femme – 200 jours d’affilée ! comme elle le montre sur cette photo – et on peut la voir ici être extraite de la capsule Soyouz juste après leur atterrissage dans les plaines du Kazakhstan. Ils sont quand même incroyables, les astronautes – ils arrivent après 200 jours en apesanteur et quelques heures les plus dangereuses qui soient pour rentrer dans l’atmosphère et atterrir, et ils sont là, frais comme des gardons, à pouvoir soulever leurs bras tranquillou. Ah ils m’épatent. Grand sourire radieux de l’astronaute italienne, en tout cas, qui fait bien plaisir à voir.

 

LES 25 ANS DE HUBBLE
Autre date d’importance – qui date un peu si je puis dire – ce sont les 25 ans du télescope spatial Hubble qui a donc fêté son quart de siècle en orbite le 24 avril dernier et pour l’occasion, des images toutes plus belles les unes que les autres ont été dévoilées, que ce soit des animations comme ce que vous êtes en train de voir ici, ou bien des photos et des diaporamas, ou encore des livres qui font honneur à cette incroyable machine qui sonde jusqu’aux astres les plus lointains – et donc les plus vieux – de notre Univers… Joyeux anniversaire en retard, Hubble, et on attend évidemment avec impatience le James Webb Space Telescope qui prendra la relève très vite.

 

UNE VOILE SOLAIRE TESTÉE GRÂCE À DES FONDS PRIVÉS
Restons en orbite autour de notre jolie planète avec un projet novateur et citoyen : la voile solaire LightSail a été testée avec succès, même si ce fut un peu laborieux, et elle est ensuite retombée dans l’atmosphère comme prévue.
C’est l’organisation privée à but non lucratif Planetary Society, qui avait été fondée entre autres par Carl Sagan et qui promeut l’exploration spatiale, qui a mis au point ce projet de voile qui devra permettre l’année prochaine de propulser une sonde spatiale juste par la force des photons, les particules de lumière, qui la pousseront à travers l’espace en heurtant la voile. Alors ce ne sera certes pas bien rapide, mais ce sera au moins économique.
Pour ce test – qui aura été financé par les membres de l’association et qui aura coûte 4,3 millions de dollars – c’est un nano-satellite qui a été lancé pour tester 4 choses : des logiciels, des systèmes mécaniques, des systèmes de communication, et évidemment le matériau de la voile.
Et ça, c’est sûrement le plus impressionnant. Vous voyez le film alimentaire transparent qu’on arrive jamais à utiliser correctement ? Bon, eh ben cette voile solaire, elle est de 2 à 4 fois moins épaisse que ce truc-là. Truc de malade, quand même.

Bref – après deux pannes, la voile a réussi à se déployer et la caméra embarquée a pu en envoyer une image avant de retomber se consumer dans l’atmosphère quelques jours plus tard. Bravo à toute l’équipe qui a dû subir un grand huit émotionnel pendant la vingtaine de jours qu’a duré la mission. Cette expérience uniquement financée par des fonds privés ouvre donc une voie nouvelle à la propulsion spatiale, et c’est pas rien !

DE MERCURE À PLUTON/CHARON, EN IMAGES…
Et justement, tiens, pour finir cet épisode, je vous propose qu’on se propulse par le biais d’images dans notre système solaire… Tout d’abord cette image de Mercure, qui n’est pas très intéressante en soi sauf quand on sait que c’est la toute dernière qu’a prise la sonde Messenger avant de se crasher sur son sol… C’était le 30 avril dernier.

Du côté de Vénus j’ai pas grand-chose – bon après c’est Terre-Lune mais on connaît pas mal – Mars ! tiens. Alors du côté de Mars j’ai du lourd. Ça, déjà. Ça, on dirait un peu un mélange des menhirs de Carnac et d’une œuvre d’art contemporain. C’est 100% naturel et pris en photo par Opportunity. Je trouve ça trop chouette.

Pendant ce temps-là, de l’autre côté de la planète, Curiosity continue son petit bonhomme de chemin et sachez qu’elle a dépassé les 1000 jours martiens. C’est super classe.

Juste après Mars et avant Jupiter, dans la ceinture d’astéroïdes, se cache la planète naine Cérès et ses mystérieuses taches blanches… On sait toujours pas ce que c’est. Peut-être de la glace. Les scientifiques attendent d’autres images et d’autres données pour se prononcer.

Autour de Saturne, Cassini tourne toujours et elle avait déjà fait ce cliché très impressionnant d’Hypérion – qui ressemble à une grosse éponge – mais à chaque fois qu’elle passait près de cette lune, elle photographiait le même côté.

Mais enfin, il y a quelques jours, elle a pu la voir sous un autre angle… La photo est moins dingue mais au moins on change de profil !

Et enfin, aux confins de notre système solaire, la sonde New Horizons est à moins d’un mois de son arrivée autour de Pluton et Charon. Voici la dernière image en date de cette planète naine double… Rendez-vous le 14 juillet pour la rencontre !

Et voilà, c’est la fin de ce 49ème épisode de « La folle histoire de l’Univers », merci beaucoup de l’avoir suivi – vous pouvez le regarder ou l’écouter sur différents supports, à savoir sur iTunes, sur mon blog, directement sur Youtube où vous pouvez vous abonner à la chaîne pour me filer un coup de pouce, et sur l’application gratuite Stitcher en version audio si vous êtes au volant.
Dans ma dernière newsletter c’est Aurélie Bordenave qui m’a fait l’honneur de mettre en images la bouderie de Messenger qui s’est fait voler la vedette par un vilain cargo russe qui s’est viandé sur Terre alors que c’était pas prévu… Je l’en remercie – Aurélie, pas le Progress évidemment – parce que c’est toujours super émouvant de voir ce qu’on imagine dans sa tête prendre forme en dessin. Et dans la prochaine, ce sera un strip de Pascal Mabille ! Si vous voulez le voir, il faut vous inscrire à ma newsletter, il suffit juste de donner votre mail sur mon site et j’en envoie une tous les mois.

Vous pouvez également liker ma page Facebook où je poste des infos ou des vidéos tous les jours, mon compte Twitter où je live-tweete des décollages de fusée dès que je le peux, et je remercie chaleureusement tous ceux qui ont la gentillesse de m’aider sur Tipeee – ça me sert à acheter du matériel qui me serait complètement inaccessible si je n’avais pas ce genre de cagnotte. Un grand merci, donc.
Désolée d’avoir mis autant de temps à sortir ce numéro 49 mais en plus de tout le reste, j’ai déménagé à l’autre bout de la France, alors forcément, c’était pas simple…
Merci en tout cas de me suivre toujours, de m’encourager, de commenter, de me suggérer des liens, des infos… Ça me fait plaisir de savoir que vous êtes derrière, nombreux. Prenez soin de vous, prenez soin de notre planète, et n’oubliez pas de rester le nez en l’air à ne rien faire…