Dans ma démarche de développement de ma chaîne Youtube, voici un nouveau format de vidéo ! Le concept : donner 3 informations en 3 minutes environ sur un sujet précis, par le biais de 3 personnages différents. N’hésitez pas à vous abonner à ma chaîne !
Voici d’ores et déjà les deux premiers numéros, sur Olympus Mons et l’Univers…
Il se trouve que ça fait des années que je voudrais faire un peu de vulgarisation scientifique en vidéo – sous un tout autre format que « La folle histoire de l’Univers ». Je ne le pouvais pas jusqu’ici par manque de moyens techniques. Mais j’ai désormais un petit caméscope tout à fait honorable, alors je me suis lancée.
Attention : c’est une première vidéo – et comme toutes les premières fois, c’est maladroit et très imparfait. C’est du work in progress, comme on dit.
Notes :
– Quand Emmett me demande de lui expliquer les « Ch’tis », il s’agit évidemment de l’émission dont il est question dans cette vidéo, et non des personnes, bien entendu. Amis ch’tis, toutes mes excuses, j’aurais dû le préciser !
– La prochaine fois, il y aura du vrai son, promis.
– Je n’ai pas pu intégrer les séquences de l’émission pour des questions de droits, malheureusement.
– La prochaine fois, je ne cacherai pas non plus ma bibliothèque avec un drap.
[Attention, réclame. OH REGARDE !!! Le petit macaron juste à gauche, là, te permet de voter pour ce blog tous les jours pour les Golden Blog Awards !]
Ceux qui suivent ce blog depuis longtemps doivent connaître mon amour de la musique a capella. J’avais notamment interviewé Arnaud Léonard à ce sujet, le meilleur artiste du genre en France.
Même ceux qui ne suivent pas ce blog depuis très longtemps (voire pas du tout) ont dû remarquer mon léger penchant pour la science. Alors mélangez voix chantées et physique théorique et votre serviteuse (oui) retrouve foi en l’humanité. (Pourtant, souvent, c’est pas gagné.)
Un jeune étudiant en physique canadien de 23 ans, Tim Blais, reprend donc Queen a capella, et pas la plus facile, dans une version parodique où le texte d’origine est complètement réécrit pour expliquer la théorie des cordes. Kamoulox ? Eh ben même pas. C’est brillant.
Voilà l’objet du génie :
Bon, ben je crois qu’il n’y a rien à rajouter, hein. Ah si, peut-être : pour encourager ce jeune homme, j’ai acheté sa chanson, elle est disponible sur iTunes à 0,99 €.
Et pour ceux qui se poseraient la question de la justesse scientifique des paroles, elle est irréprochable. Stéphane Detournay, chercheur en physique théorique et mathématiques au FNRS (le CNRS belge), a analysé la vidéo pour moi (un grand merci à lui). C’était d’ailleurs l’objet d’une de mes chroniques sur France Inter.
Ce n’est d’ailleurs pas le coup d’essai de ce petit génie de la musico-physique puisqu’il avait déjà parodié Adele l’année dernière avec « Rolling in the Higgs ». (Si tu veux comprendre ce qu’est ce fichu boson de Higgs, va donc lire ça, il s’explique lui-même en personne.)
Là encore, la parodie est disponible sur iTunes pour une somme tout à fait modique.
De mon côté, j’espère tout plein d’autres parodies scientifiques a capella de ce genre. Et ça semble bien parti puisque Tim laisse de côté la physique pour le moment pour se lancer dans la musique. Je lui souhaite toute la chance qu’il mérite mais je ne m’en fais pas trop pour lui, étant donné toutes les différentes cordes qu’il a à son arc… #PoumPshh
@minutephysics Nowhere actually. At least for now. I’ve been in school all my life so I’m switching gears and being a musician this year!
Oh, et je rappelle que Brian May, le guitariste de Queen, est docteur en astrophysique. Quand on vous dit que musique et mathématiques sont les langages les plus universels…
Je suis officiellement candidate pour le projet Mars One : ma contribution est désormais en ligne. Vous pouvez la voir ici et même mettre une ou plusieurs étoiles (à droite de la vidéo). Ça me fera plaisir mais ça n’ira pas au-delà puisque ça n’aura aucune influence sur le choix des candidats retenus pour le deuxième tour.
This is it.
I am officially candidate for Mars One project : my contribution is now online. Yan can see it right here et even rate it if you want to (on the right of the video). I will be grateful if you do but it’s not necessary to be chosen for the second round of the selection.
« Salut ! Ça, c’est moi. Et ça, c’est mon chez-moi. Et ça c’est… mon autre chez-moi. Et quand mon corps est au repos, mon cerveau prend le relais ! Je vais co-organiser le premier Science Hack Day français et j’ai même interviewé sa fondatrice, Ariel Waldman, pour une émission de télévision française pour laquelle j’ai travaillé l’année dernière pendant la semaine. Et pendant mes week-ends, je faisais un podcast vidéo sur l’espace qui était le premier de sa catégorie sur l’iTunes français, devant la NASA. Maintenant, je parle d’astronomie et d’exploration spatiale dans une émission de radio scientifique connue. Quoi d’autre ? Je suis souvent invitée par les agences spatiales européenne et française à de multiples évènements. Par exemple, j’étais à Toulouse quand Curiosity a atterri sur Mars l’année dernière en tant que Mars. Oui, parce qu’en fait j’ai créé tout l’Univers sur Twitter. Et bien sûr, j’ai déjà rencontré de vrais astronautes, j’ai reçu un tweet de l’espace, et j’adore vivre sans gravité. Je veux aller sur Mars, donc je m’entraîne déjà pour ça : botanique, géologie, mathématiques, et pilotage. Je pense beaucoup à ce projet et je partage ces réflexions sur mon blog. Donc s’il vous plaît… J’en ai marre de rêver sur ma moquette. Envoyez-moi sur une vraie planète rouge. »
« Hi ! Here I am ! And this, is my home. And this… is, well… my other home… And when my body’s off, my brain is on ! I will co-organize the first French Science Hack Day and actually, I interviewed its founder, Ariel Waldman, for a French TV-show where I worked last season during the week. And during my week-ends, I made a video podcast about space which was the first of its category on the French iTunes, before the NASA. Now, I talk about astronomy and space exploration in a famous scientific radio show. What else ? Well, I’m often invited by the French and European space agencies to multiple events : for instance, I was in Toulouse when Curiosity landed on Mars last year – as Mars. Yeah, actually I created the whole universe on Twitter. And, of course, I already met real astronauts, I received a tweet from space and I love to behave with no gravity. I want to go to Mars. So, I’m already training for this : botany ; geology ; mathematics, and flying. And of course, I’m thinking a lot about this project and I share these thoughts on my blog. So, please… I’m fed up with dreaming on my carpet… Send me to a real red planet. »
Merci à / Thanks to :
– mes parents qui m’ont prêté leur jardin
– le centre Healthcity de Boulogne-Billancourt et notamment Noémie
– Axe pour cette incroyable combinaison spatiale
Retrouvez-moi à partir du lundi 26 août dans « La tête au carré » sur France Inter, les lundis et jeudi à partir de 14h ! (Mon intervention commence aux alentours de 14h45.)
Et voici l’ultime ! J’ai encore peine à croire qu’une saison entière vienne de passer et que j’aie réussi à tenir le rythme. Comme disait Woody Allen à propos de l’éternité, je ne vous cache pas que c’était quand même long sur la fin… Mais au moment de mettre la touche finale au générique (oui, il y en a un dans cet épisode !), il faut bien avouer que j’ai eu du mal à me résoudre à finir.
Parce que cette saison est close, après 30 épisodes, soit environ 7 heures et demie de contenu. Parfois, souvent même, j’aurais voulu parler de tellement plein d’autres choses tellement l’actualité concernant les sciences et l’exploration spatiale est riche, belle, magique, lumineuse… Je me suis lâchée sur ce dernier : il dépasse les 30 minutes.
Il est bien difficile de faire un bilan de ces 30 semaines. Que dire, à part que c’était incroyablement enrichissant !… La plus belle chose qui soit arrivée, c’est votre intérêt : d’un point de vue purement égoïste d’abord parce que je me sens beaucoup moins seule :p, et d’un point de vue moins égoïste (quoique…) parce que ça me fait un bien fou de partager tout ça avec vous. C’était un besoin. Et savoir qu’il y a autant de « vous », de tous âges, de tous milieux, de toutes positions géographiques, de tous centres d’intérêts, etc… C’est encore plus grisant !! Et puisqu’on est dans le sentimentalisme dégoulinant, j’ose dire que je me sens la podcasteuse la plus heureuse de l’Univers 🙂
Du coup, j’ai eu envie de vous faire un cadeau. Oh, bien modeste. Mais je vous donne l’occasion de gagner un DVD de Stephen Hawking en jouant au quizz que je vous ai mitonné. 30 questions, 30 bonnes réponses, 1 lettre correspondant à chaque bonne réponse. A la fin, ça donne une phrase. Mais cette phrase ne sera complète qu’avec la lettre-mystère qui lui manque et qui se trouve dans ce dernier épisode… Soyez le premier à noter la phrase-mystère complète dans les commentaires sous le quizz, et le DVD est à vous !
Et si vous voulez m’aider à vous connaître un peu mieux, n’hésitez pas à répondre aux quelques questions du sondage.
Merci pour vos encouragements, vos critiques, vos compliments. Merci à ceux qui m’ont dit qu’il mériterait de passer en format télé. C’est mon rêve… Et je réfléchis bien sûr à la manière d’en faire une deuxième saison.
Les mots de l’espace, de Daniel Kunth
A la recherche du boson de Higgs, de Christophe Grosjean et Laurent Vacavant
Toute la bibliographie de Stephen Baxter (hard SF) et toute celle de Robert Charles Wilson (SF)
J’ai toujours été très, très sensibles aux voix. Quand j’étais petite, je voulais toujours épouser les méchants des dessins animés parce que c’était eux qui avaient les voix les plus graves ou les plus typées. Un peu plus tard, je me suis fait des compilations sur K7 audio de bouts de dialogues de Jeremy Irons, d’André Dussollier, de Richard Berry et de Gérard Darmon.
Et puis j’étais musicienne, aussi : le chant, le piano, les instruments médiévaux pendant 20 ans… Alors forcément, quand les Internets sont arrivés avec leur lot de talents, je me suis souvent émerveillée. Une des toutes premières notes de ce blog concernait un jeune prodige, Fredrik Larsson, qui non seulement est un excellent chanteur et musicien, mais en plus réalisait des performances qu’il mettait en scène de façon amusante.
Autre performance vocale mise en scène en vidéo, le stupéfiant Nick Pitera qui interprète à lui tout seul tous – absolument tous – les personnages Disney en tout genre et de tout poil.
Et puis un peu plus tard, après deux Fredrik Larsson en un et un Nick Pitera pour neuf, je tombe sur huit énergumènes habillés et peinturlurés en blanc des pieds à la tête qui livrent une vidéo venue d’ailleurs.
Et quand j’ai un coup de coeur, j’ai tendance à surconsommer. Je dois être responsable de 20% des vues de chacune des vidéos et j’ai vu 5 fois (bientôt 6 !) le spectacle des VocaPeople à Bobino.
Et dernièrement, au hasard des lectures de ma TL, je tombe sur un lien tweeté par Alexandre Astier… Je fais confiance et je clique. V’là t-y pas que je tombe sur une orgasmique voix de basse multipliée par neuf qui chante… Kaamelott !!
Kaamelott, donc, que j’ai très oh TRÈS LÉGÈREMENT tendance à surconsommer aussi, gnnnnnn… <3
Nous avons donc : une voix grave, un musicien, une vidéo rigolote, Kaamelott. Ça ne fait ni une ni deux, je me penche sur ce mystérieux chanteur… pour découvrir qu’il fait partie des VocaPeople, ces êtres venus de la planète Voca échoués sur la Terre pour une raison obscure (y aurait une histoire de fin du monde là-dessous que ça ne m’étonnerait pas). La boucle était bouclée. Je me suis dit que du coup, ça méritait bien une interview.
Qui es-tu Arnaud Léonard ?
Je suis né en Belgique en l’an de (dis)grâce 1975. C’est là qu’il a fallu faire des trucs. Donc violon depuis l’âge de 5 ans, piano encore un peu plus tôt (mais tout seul, parce que j’aimais pas qu’on me montre), guitare, basse, sax alto, percus, voilà pour la musique.
Arnaud Léonard
A 12 ans, une rencontre, un homme de théâtre (le comédien et metteur en scène Jean-Marie Pétiniot, gloire nationale chez moi) et une décision absolue : je serais acteur. Ça tombait bien, étant donné qu’avant, j’avais voulu successivement être policier à moto, mécanicien, super-héros (Ayato dans San Ku Kaï), clown, cascadeur, plombier-zingueur (ben quoi?), re-policier à moto et pilote d’avion. Le seul métier qui pouvait éventuellement permettre de cumuler le tout est donc celui que j’ai choisi.
Le chant est arrivé à la fois plus tôt et plus tard ; en réalité, je n’y ai jamais vraiment prêté attention… J’ai toujours chanté, c’était normal à la maison. Sauf que je suis passé de soprano colorature dans la chorale des enfants à Basse profonde en deux jours! Je jure que c’est vrai. A 15 ans. Pas de mue, juste une aphonie (la seule de ma vie) et 2 octaves et quelque sur lesquelles j’ai pu m’asseoir… Bim.
Accessoirement, j’ai décroché un master en Communication Appliquée (en Education permanente) et un double Premier Prix (Théâtre et Interprétation poétique) au Conservatoire Royal de Bruxelles.
J’ai essayé à peu près tout ce qui était possible dans ce métier en Belgique (théâtre, comédie musicale, télé, radio, synchro, pub, j’ai même donné des cours); je m’amusais bien mais me dispersais énormément.
En 2005, j’ai découvert une annonce de casting pour Le Roi Lion au Théâtre Mogador ; j’avais vu le spectacle quelques mois plus tôt à Londres, ri et pleuré pendant trois heures… et considéré immédiatement que c’était la plus belle chose que j’avais vue de toute ma vie. Bref, au bout d’un an d’auditions, j’ai été choisi avec 70 autres camarades pour constituer le cast français du Roi Lion.
Je me suis donc installé à Paris à l’été 2007, et ne l’ai pas quittée depuis. Une impression très nette d’être enfin rentré à la maison y est pour beaucoup.
Trois ans de Roi Lion donc, puis « Il était une fois Joe Dassin » (mis en scène par Christophe Barratier) en 2010-2011 et Voca People depuis cette saison.
Pourquoi avoir choisi d’interpréter Kaamelott a capella en vidéo ?
J’ai découvert Kaamelott assez vite, dès sa sortie télé ; je jouais sur un spectacle et une de mes potes comédiennes m’a dit que, dans mon jeu, je lui faisais beaucoup penser à Alexandre Astier… que je n’avais jamais vu à l’époque ! J’ai donc regardé un ou deux épisodes, par curiosité. Après un court séjour en réanimation pour étouffement par fou-rire, j’ai pris le risque de continuer à suivre la série…
Non, sérieux, je suis (comme beaucoup) un fan absolu… J’étais même à la Nuit Kaamelott au Grand Rex pour la présentation de la saison VI (la séance du soir, celle où on a eu droit à 7 épisodes, et toc!) Et comme Astier est également un musicien et un compositeur de grand talent, j’éprouve énormément de plaisir à revisiter ses musiques. Ça me le fait avec John Williams, Hans Zimmer et Danny Elfman aussi. Ouais, absolument, je compare. Je piédestalise, même.
As-tu eu un retour d’Alexandre Astier ?
Yes ! Sur les trois vidéos, il a eu l’extrême gentillesse de me retweeter et de les commenter. Comment dire que j’ai une fois de plus failli mourir de décès…
Comment se passe la préparation des vidéos ?
Je ne possède aucune partition : je suis frappé de l’oreille absolue, à l’instar d’Alexandre Astier. Donc les relevés sont beaucoup plus rapides à la « feuille » qu’à l’écrit, en ce qui me concerne. L’arrangement n’a que très peu besoin d’être modifié (et uniquement en fonction du fait qu’il faut que ça sonne avec juste ma voix) ; au- delà de ça, je considérerais comme une trahison de transposer ou, pire, de changer une ligne de sa musique. Elle n’en a pas besoin. En revanche, pour la troisième vidéo et le passage au violon, là, oui, je me suis permis quelques libertés… mais au lu de ses derniers commentaires, ça n’a pas l’air de lui avoir déplu. Ouf.
Comment enregistres-tu ?
Je possède un petit matériel bien suffisant pour l’usage que j’en ai ; je branche ma carte son sur mon MacBook Pro et je bosse sur Logic. Pour le montage vidéo, j’utilise FinalCutProX.
Combien de temps tu mets pour préparer une seule vidéo ?
En moyenne, chaque capsule me prend une vingtaine d’heures en tout.
Quelle sera la suivante ?
Ahaaaaa… Vous aimeriez bien le savoir, hein ? (NDLR : OUI.) Franchement, j’hésite.
Tu es Tubas, l’un des huit Voca People échoués sur Terre actuellement à Bobino. Comment devient-on Voca People ?
Eh ben on passe une audition, puis une autre, puis une finale, et on est choisi. Ou pas. Mais pour devenir un VocaPeople, il vaut mieux être choisi. Ça aide.
Les VocaPeople, actuellement à Bobino. Arnaud Léonard est le 4ème en partant de la gauche !
Quel est le morceau que tu prends le plus de plaisir à chanter dans ce spectacle ? Et le plus galère ?
Mon vrai kif, c’est le medley Queen (« Bohemian Rhapsody » parsemée d’autres thèmes bien magnifiques aussi). (NDLR – Côté public, je confirme, c’est un TRUC DE MALADE.) Le plus galère, y en a pas. Shai Fishman (le génialissime directeur musical du spectacle) a vraiment fait un travail monstrueux sur les arrangements. C’est trop bon à chanter.
Vous jouez beaucoup avec le public. As-tu déjà vécu un moment de solitude ?
Etonnamment, pas tant que ça ! Les gens sont bienveillants pour la plupart ; ça tient sans doute au fait qu’on les rappelle à l’enfance en incarnant des extraterrestres qui sont, eux-mêmes, des mômes.
Combien de temps de préparation avez-vous avant d’entrer sur scène ?
Une heure environ.
Quel effet ça fait de jouer un extraterrestre chanteur quand on est musicien passionné d’astrophysique ?
Voilà, tu as posé la meilleure question qui soit. Ça fait de l’effet. Si on m’avait dit qu’un jour ces deux passions-là se rejoindraient… Mais bon, Hubert Reeves et Stephen Hawking comptent parmi les grands poètes contemporains, je trouve, alors…
Le spectacle se poursuivra-t-il en 2013 ?
On est à Bobino jusqu’au 20 janvier et on part en tournée tout de suite derrière jusque… wow… Pas de fin prévue, là ! On joue tous les jours et c’est un kif énorme ! Et sinon, je fais quelques synchros (notamment dans le dernier Disney, « Les mondes de Ralph »).
Alors… pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que je ne tombe pas amoureuse comme ça, hein. Pis surtout pas d’un petit jeune, c’est pas mon truc. Non non, il me faut vraiment une bonne raison.
Mais attendez que je vous le présente… Il s’appelle Fredrik Larsson (aka Freddegredde), il a 24 ans, il est jeune, il est bô, il chante la mort, il joue de tous les instruments, il fait des vidéos que t’as une fracture de l’oeil quand tu les regardes et que tes tympans ont des orgasmes quand tu les entends et… et…Hein quoi ? Oui pardon. Je me reprends, je me reprends. [Vous trouvez pas qu’il fait chaud ?]
Donc. Où en étions-nous ? Faut suivre, hein. Donc ce jeune homme suédois est célib… extrêmement talentueux, et le mieux est encore de vous le faire découvrir. Quoi que… j’ai tellement envie de le garder pour moi que finalement je me tâ… je me demande si je… enfin bon, d’accord, puisque vous insistez (lourdement). [Non mais sérieusement… il fait chaud, non ?]
Bon, première vidéo. Je l’ai découverte grâce à @faux_semblant à qui je voue désormais une reconnaissance éternelle (au moins).
Alors non, non, il n’a pas de frère jumeau. Si on en a deux pour le prix d’un sur celle-ci (et je ne suis pas partageuse quand il s’agit de suédois-musiciens-qui-chantent-la-mort), c’est uniquement parce qu’il joue lui-même de tous les instruments dont il a besoin, et que là en l’occurrence, il avait besoin d’un clavier et d’une guitare pour nous interpréter un medley de génériques de séries. [Ce que j’ai chauuuuuuud, aaaaah !!…]
Mes bras, mes oreilles, ma mâchoire, mes yeux m’en sont tombés, et j’ai pas la télé. (Il faut le savoir. D’ailleurs c’est pour ça que j’ai le temps de faire de merveilleuses découvertes sur le web, d’ailleurs. J’ai dit deux fois « d’ailleurs ». L’émotion, sûrement. Ok bon je la boucle, je vous laisse voir/écouter/baver/ne pas rayer de mention, il n’y en a pas d’inutile.)
5 minutes 23 secondes. « I wanna do bad things with you… »
Et là, c’est le drame.
Florence Porcel s’évanouit. Elle comprend subitement pourquoi elle avait si chaud. Amenez-lui ses sels, que vous aurez auparavant fait fondre dans un seau d’eau à 1°C que vous lui balancerez en pleine figure, s’il vous plaît.
SPLASH !!!!
AAAAAAAH !!! Bande de fieffés chenapans !!! Bon, merci. Brrrrr, ça remet les idées en place. Donc. Hum. Pfouuu…
Donc le jeune homme est très agaçant. (Mais je le garde quand même, girls, ne vous réjouissez pas trop vite.) Parce que non seulement il joue à la perfection et il chante la mort (hein, donc), mais en plus il fait ses arrangements lui-même : « Oui, j' »écris » mes propres arrangements pour toutes mes vidéos. Parce qu’en fait c’est vraiment la seule façon de faire des trucs originaux et frais. » La grâce incarnée, je vous dis.
Le côté rassurant de la chose, c’est qu’il lui aura fallu trois jours pour pour faire ces 7 minutes de plaisir pur« presque sans fautes ». Qui, de toute façon, même si on les repérait, lui seraient toutes pardonnées.
Deuxième vidéo de la mort qui tue : « 32 songs in 8 minutes ». Tout est dit dans le titre. C’est une fois encore très impressionnant, même s’il ne s’agit ici que d’un seul lui. C’est donc moins intéressant musicalement et visuellement, mais il faut tout de même saluer la performance.
Une mention spéciale pour son interprétation de Harder, Better, Faster, Stronger de Daft Punk, d’une difficulté inouïe au niveau du chant. Et une fois encore… il est parfait. Et il arrive même à ne pas être ridicule quand il chante O-Zone.
Et last but not least… Passionné de jeux vidéos, il a décidé de faire la musique de The Legend of Zelda. A 10 instruments, et 9 voix. Tout seul.
(Et là, je me tords de rire. Mais c’est nerveux, rassurez-vous.)
Voilà. Je suis amoureuse. Mais ça va passer…
Si vous voulez écouter et voir d’autres choses, ou découvrir ce fantastique jeune homme, je vous laisse faire un tour sur son site.
Moi, je dois aller m’acheter un billet aller simple pour la Suède. J’ai une question à lui poser. On peut faire un don, sur son site. Mais accepterait-il ceux en nature ?…
Trêve de plaisanterie (douteuse) (Mais pas tant que ça, il me l’a dit lui-même, hein, souvenez-vous : « I wanna do bad things with you » Ca tombe drôlement bien, honey, je suis une très vilaine fille.)
Hein ? Ah pardon, j’avais pas vu que vous étiez toujours là. J’espère en tout cas que vous aurez pris autant de plaisir que moi à écouter ce jeune homme. Je remercie Twitter, @faux_semblant, le web, la Suède, et les technologies modernes de l’avoir rendu possible.